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Édifiant : Farid Khider, boxeur à Bagnolet

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 Édifiant : Farid Khider, boxeur à Bagnolet



Lu dans Libération du 14 février 2015. Nous publions l'article « brut de décoffrage ». Cela en dit long sur le boxeur du Boxing club de Bagnolet, si cher à Marc Everbecq et à son DGS Hassen Allouache :

« Le mystère demeure sur le meurtre du frère du boxeur Farid Khider

À LA BARRE

Les deux accusés qui comparaissaient devant les assises du Val-de-Marne ont été acquittés.

C’est un champion de boxe qui s’est retrouvé à la une de la rubrique faits divers. Farid Khider, 40 ans, six fois champion du monde — kick boxing, full-contact, boxe thaïe, boxe française — a échappé de justesse à la mort, le 5 octobre 2011. Pas son jeune frère Liesse, alors âgé de 29 ans. Le procès, dans lequel Farid Khider est partie civile, s’est achevé vendredi soir à Créteil (Val-de-Marne) sans que l’affaire soit élucidée: les deux accusés ont été acquittés. Pascal K., 33 ans, et Yohann T., 29 ans, qui comparaissait libre, répondaient de meurtre et de tentative de meurtre.

Farid Khider a un physique avenant. Cheveux grisonnants coiffés en arrière, il a la taille svelte d’un homme qui soigne sa forme. Retraité des rings, il rode aujourd’hui un one-man-show à Paris («One Round Show», au théâtre des Variétés) après s’être fait connaître pour avoir participé à «la Ferme Célébrités» en 2010, et avoir consigné ses souvenirs dans un ouvrage (1).

«ON ÉTAIT CONFRONTÉ À UNE OMERTA»

Ce soir du 5 octobre 2011, Farid accompagne son frère Liesse qui a eu une embrouille avec des jeunes du quartier. En cause : un trafic de stupéfiants. Ils se retrouvent place Saint-Exupéry à Orly (Val-de-Marne), lieu de deal, et très vite une bagarre éclate. Coups de poing, coups de pied, coups de cric. Des jeunes surgissent et font usage de leurs armes : une Kalachnikov et une arme de poing.

Farid s’enfuit vers sa voiture et essuie une volée de tirs, mais Liesse est touché. Il décédera peu après des suites de ses blessures au bassin, au thorax et aux jambes. A Orly, Farid Khider mène ses investigations. «Comme si, à côté de l’enquête de police, on avait une autre source qui visiblement fait sa propre enquête, c’est Farid Khider», constate le président des assises.

Des témoins viennent «spontanément» témoigner après avoir eu un contact avec la famille Khider, ajoute le magistrat. Un capitaine de police confirme : «Il a dû savoir trouver les mots pour qu’ils viennent témoigner.» L’enquêteur n’a pas apprécié :«On peut estimer que certains témoins nous servent la version Farid Khider. On était confronté à une omerta, on s’est fait chasser par des concierges. Effectivement, c’était nuisible à l’enquête.»

«JE SUIS PEUT-ÊTRE PASSÉ POUR LE SHÉRIF»

D’un autre côté, Farid Khider est le seul qui parle à la police dans la cité, reconnaissent les enquêteurs. Lui-même admet : «J’ai mené ma propre enquête en parallèle, je pense que c’était légitime, je voulais que ça avance et que justice soit faite, j’ai essayé de me servir de mes contacts.» Plus loin, il précise : «Après, je suis peut-être passé pour le shérif, j’ai des copains policiers et un réseau, et des gens à qui on demande parfois des renseignements.» «Farid Khider a un côté blanc et un côté sombre», tranche le président. Le boxeur va ainsi chercher un témoin à la gare Montparnasse et l’emmène au poste de police.

A la barre, Farid Khider se fait parfois plus modeste. Il se considère comme un«miraculé». Des tirs de pistolet ont atteint les vitres et le capot de sa voiture : «On a beau être fort, champion du monde, quand on vit ce drame-là, on n’est qu’une merde. C’est un choc violent, on subit une tentative de meurtre. Pour se remettre dans le circuit, on repense à cela, on culpabilise tous les jours.»

Chez Farid, les enquêteurs ont trouvé un 357 Magnum, un fusil de chasse et un gilet pare-balles. Pour le 357, Farid affirme que son frère Liesse est venu le cacher dans son garage. «C’était pour se protéger. Je l’ai mis sous le piano, il avait une arme comme plein de gens ont une arme chez eux. Je ne peux pas cautionner, je ne peux pas dire que c’est bien.»

Pourquoi le garder? Parce «j’avais reçu des menaces de mort sur moi et sur ma famille.» Le président lui reproche de «s’exhiber» dans des vidéos sur Internet avec des armes: «On ne peut pas prôner l’arrêt des armes dans les banlieues et faire des vidéos dans lesquelles vous vous exhibez. Comment se fait-il que vous, médiateur, éducateur, idôle des cités, vous fassiez ce type de vidéos?»

«C’est un loisir, répond Farid. En Thaïlande, on tire au lance-roquettes sur des vaches (sic). C’est un sport, j’ai une licence de tir, cela ne fait pas de moi un tueur.»Farid Khider est respecté. Il fait peur, aussi. Un témoin, incarcéré pour trafic de stupéfiants, dépose à la barre en expliquant qu’il a fuit la cité. Pourquoi craindre le boxeur? «C’est comme quoi il avait fait une liste, il cherchait les gens pour les tuer. J’y ai cru.»

«J’AI DIT AUX POLICIERS QUE C’ÉTAIT MOI CAR TOUT LE MONDE LE DISAIT»

Au-delà de sa personne, l’audience n’a pas permis d’éclaircir l’affaire. Désigné par plusieurs témoins comme le tireur à la Kalachnikov, ce qu’il avait reconnu pendant l’instruction, Pascal K. a affirmé aux jurés ne plus se souvenir des événements, sous l’effet de l’alcool et la cocaïne. Il s’est dit innocent. «J’ai dit aux policiers que c’était moi car tout le monde le disait, c’était la rumeur, a-t-il expliqué. Je voulais mettre fin à ma cavale, il y avait un contrat sur ma tête. Alors autant aller en prison.»

L’avocate générale avait requis 15 ans d’emprisonnement contre lui, et 6 ans contre l’autre accusé, Yohann T., soupçonné d’avoir participé à la fusillade, ce qu’il contestait. Les jurés ne l’ont pas suivie.

«Ce double acquittement est le résultat d’un dossier mal fichu et bâti de façon insuffisante, a affirmé à l’AFP Me Philippe Louis, avocat de Pascal K. Dans sa détresse, la famille Khider s’est peut-être un peu trop mêlée de l’enquête.»

(1) Les rounds de ma vie, Flammarion.Didier ARNAUD »


Le Conseil de quartier des Coutures s’est tenu ce mardi 10 février

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D’entrée, les animateurs-animatrices du conseil de quartier ont lu la motion qu’ils avaient adoptée, demandant qu’il soit mis fin définitivement à la fonction de Jimmy Parat élu de la majorité municipale, auteur de propos publics anti-avortement et antisémites, dont le maire n’a toujours pas signé le retrait de délégation (ce qui n’est pas la même chose que de le mettre de côté en attendant que son attitude soit … oubliée). Des explications embarrassées du maire et du représentant de Dynamique citoyenne, on retient que bizarrement ils discutent avec l’auteur des déclarations assimilant les femmes qui avortent à des meurtrières (de quelle discussion peut-il s’agir … ?) et que l’affaire va être réglée … dans « un certain temps », comme dirait Fernand Raynaud. Ces réponses « molles » n’ont pas convaincu.

Quelques questions
abordées :

- les marchands à la sauvette. Quelques personnes sont intervenues pour indiquer qu’au-delà de la légitime préservation du square Varlin, il s’agissait d’un marché de la misère et qu’aucune ville ne pouvait résoudre ce problème par la seule répression. Sont-ils 3 000 à envahir le square Varlin ou n’y-a-t-il que quelques centaines de biffins que les collectivités territoriales auraient les capacités d’accueillir sur des aires biffins co-financées par le conseil régional. Le responsable d’Amelior (l’association des biffins) est intervenu dans le débat en indiquant notamment que le conseil régional disposait d’une ligne budgétaire pour les actions en direction des biffins et la mairie a renouvelé sa disponibilité pour une proposition sur Bagnolet.

-L’intérêt de Vinci pour la copropriété des 45-51, rue Jules Ferry semble avoir été stoppé net par l’AG des copropriétaires.

- Fibre optique : après des années d’interruption de l’installation de la fibre optique à Bagnolet, le déploiement reprend, à commencer par les Coutures.

-Projet parisien porte de Montreuil : c’est au point mort, après une réunion entre paris, Montreuil et Bagnolet en novembre.

-Square Jules Ferry : « on va essayer de l’ouvrir tous les jours »

- Diesel : alors que je m’attendais à une discussion pour voir comment accompagner le travail parisien pour supprimer le diesel, toxique cancérigène, une véritable exception française, l’état d’esprit de la discussion était tout autre. Y-a-t-il un écolo à la mairie de Bagnolet ?

-Il a été aussi question de l’activité associative en direction des jeunes.

-Sur les Roms de la rue de l’Avenir, appelés à être expulsés de la propriété où ils vivent, la mairie va faire en sorte que les familles des enfants scolarisés à Bagnolet y soient logés.

-Le directeur des services a informé sur la re-mise en place de l’action anti-tag qui va être élargie –au prochain conseil municipal – aux particuliers et ce gratuitement.

-Les services de Montreuil et de Bagnolet réfléchissent à la suppression du séparateur de la rue Etienne Marcel, conçu initialement pour les bus, mais dégradé en raison des stationnements côté Bagnolet qui conduisent les véhicules à le franchir et qui est dangereux pour les vélos.
-L’entreprise Filmolux, qui va quitter les Coutures, devrait s’installer dans des locaux plus grands à Bagnolet.

D’une manière générale, on a le sentiment que la plupart de ces échanges, entre les citoyens et la municipalité, s’ils sont indiscutablement utiles aux uns et aux autres ne sont pas d’une grande opérationnalité, malgré la présence d’un staff municipal conséquent.

On a ainsi surfé sur le PNRQAD, les problèmes de circulation dans le quartier et des incivilités dans certaines rues à certaines heures et des dangers à circuler à vélo dans le quartier.

Enfin sur l’agrandissement de l’école Jules Ferry en manque d’oxygène, il s’avère que l’action des parents d’élèves a amené la municipalité à donner congé à M.C. Pietragalla qui occupait un local acheté et fléché pour les enfants de l’école. Ce n’était que l’application de l’engagement électoral de la nouvelle équipe, mais bon, tout est bien qui commence bien : après cette année de perdue, les parents d’élèves et la mairie se sont mis autour d’une table pour travailler à ce agrandissement si attendu et si légitime.

Pierre Mathon
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Le Conseil de quartier des Coutures s’est tenu ce mardi 10 février
Le Conseil de quartier des Coutures s’est tenu ce mardi 10 février
Le Conseil de quartier des Coutures s’est tenu ce mardi 10 février

Paris-Copenhague, sinistre répétition : Non à l’Islamo-fascisme !

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Paris-Copenhague, sinistre répétition : Non à l’Islamo-fascisme !

Après Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche, les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, le danois Omar Hamid El-Hussein. Non à la haine des juifs, non à la haine de la liberté d’expression, non à la haine de l’Etat de Droit.

Non à l’Islamisme et à l’Islamo-fascisme. Non au terrori
sme.

Nous sommes tous Lars Vilks. Nous sommes tous des juifs danois !

Pierre Mathon

Conseil de quartier de la Noue ce 12 février : barrière, lumières, gros sous etc.

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Conseil de quartier de la Noue ce 12 février : barrière, lumières, gros sous etc.



Il y avait conseil de quartier ce jeudi 12 février 2015 à la Noue. Premières impressions en arrivant : la barrière à l’entrée qui permet de n’autoriser l’accès de la dalle qu’aux véhicules pompiers, aux déménagements, à la collecte des déchets … n’est toujours pas remise alors que le problème est soulevé depuis plusieurs mois. Point positif, la dalle est - enfin - éclairée, les luminaires fonctionnent de nouveau (les travaux ont eu lieu en novembre).

L’ambiance était revendicative. Il faut dire que si le quartier a bénéficié d’une attention particulière de la part de la nouvelle municipalité (cela s’est d’entrée traduit par l’abandon des projets de bétonnage du quartier tels qu’ils avaient été prévus par Everbecq), les habitants sont aujourd’hui en attente d’avancées concrètes. D’où la fameuse barrière, dont la réinstallation est plus qu’urgente, les pompiers seraient en effet dans l’impossibilité d’intervenir en raison des voitures qui stationnent indûment sur la dalle.
Et, déception, les élus qui ont promis (en janvier) de venir à ce conseil de quartier avec une proposition, continuent … à y réfléchir. Cela jette un froid dans la réunion, d’autant qu’ils n’ont pas demandé à l’opérateur Deltaville (propriétaire de la dalle jusqu’à la fin des travaux et seul habilité à les faire) de venir à ce conseil de quartier.

D’une manière générale, la municipalité a évité systématiquement de s’engager sur des précisions, notamment en matière de calendrier. Cependant des décisions déjà prises comme l’abandon du bétonnage Everbecq, la délibération du conseil municipal mettant fin - enfin - à l’AFUL (l’association foncière urbaine qui « gère » les espaces communs entre Bagnolet et Montreuil) en payant la dette de la copropriété mais sans payer la somme astronomique sur laquelle Everbecq s’était engagée et qu’il comptait compenser par des recettes foncières escomptées « grâce à » la bétonnisation projetée de la coulée verte centrale (entre Jean Lolive et la copro). L’échange entre les élus et les citoyens a aussi permis de comprendre les relations compliquées entre la Ville et sa société d’économie mixte Deltaville. En effet la ville doit 7 millions ( ! ) à la Deltaville, créance impayée par la municipalité précédente. Tout va, semble-t-il, rentrer dans l’ordre, puisque la ville a commencé à inscrire à son budget les sommes dues, ce qui va permettre à l’aménageur Deltaville, enfin payé, de s’investir sur l’opéra
tion.

Concernant le centre Toffoletti, la mairie a réaffirmé sa volonté de le maintenir après rénovation au lieu actuel. Nous avons appris que le permis de construire pour son installation provisoire (pendant les travaux) dans les locaux de Body One, venait d’être déposé.

Il a aussi été question d’une crèche, déjà promise par Everbecq.

La question des dealers et de leur présence inopportune dans certains halls d’immeubles a été abordée. Une discussion vive s’est également engagée au sujet de la différence entre dealers et consommateurs, ainsi que sur la gêne que causent même les seconds dans les ha
lls …

Un débat a été ébauché sur les transports, entre la demande des habitants d’améliorer la desserte par le bus RATP 122 (tracé plus direct, plus grande fréquence) et le projet de navette interne à Bagnolet sur lequel travaille la mairie (et plus particulièrement Merouane Hakem, adjoint aux transports, dans le cadre intercommunal.

Hiatus : au cours de la restitution des ateliers organisés par la mairie, les habitantEs (notamment les premierEs concernéEs, ceux de l’OPH rue Jean Lolive, ont découvert, qu’alors qu’ils-elles n’avaient « rien demandé », que l’adjointe au maire à l’environnement propose en option la démolition –coûteuse – du parking actuellement AFUL situé à l’arrière du bâtiment
OPH.

Bref, si on n’a pas vraiment avancé, la discussion a été utile.

Si d’autres points m’ont échappé, n’hésitez pas à nous les signaler.

Pierre M
athon

Conseil de quartier de la Noue ce 12 février : barrière, lumières, gros sous etc.
Conseil de quartier de la Noue ce 12 février : barrière, lumières, gros sous etc.

La lettre de février 2015 de Bondy Écologie est parue

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La lettre de février 2015 de Bondy Écologie est parue



« Bonjour

La lettre de BONDY ÉCOLOGIE de février 2015 est parue.

A découvrir sur le blog de notre association :http://bondyecologie.blogspot.fr/2015/02/lettre-de-bondy-ecologie-fevrier-2015.html

Au sommaire :

La Charte de l'arbre. Réclamée en avril 2013 elle doit être opérationnelle en avril 2015.

La consultation publique sur le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement.

Nous avons jusqu'au 19 mars 2015 pour donner notre avis sur le plan proposé par EST ENSEMBLE.

Ce sujet sera à l'ordre du jour de notre prochaine réunion.

Dans les infos diverses :

Des propositions de formation à la permaculture, à l'ornithologie et à la botanique.

Sans oublier

Les articles que vous avez peut être ratés depuis la dernière lettre.

Pollution radioactive du fort de Vaujours : Environnement 93 envisage une action en justice

http://bondyecologie.blogspot.fr/2015/01/pollution-radioactive-du-fort-de.html

Ecrivez à Fabrice Nicolino

http://bondyecologie.blogspot.fr/2015/01/ecrivez-fabrice-nicolino.html

Dossier :Proposition de loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques = Loi Abeille

http://bondyecologie.blogspot.fr/2015/02/dossier-proposition-de-loi-relative-la.html

PÉTITION pour un moratoire visant à stopper les pesticides tueurs d'abeilles !

http://bondyecologie.blogspot.fr/2015/02/petition-pour-un-moratoire-visant.html

Bonne lecture.

Pour l'équipe d'animation de Bondy Écologie

Alain Boucher »

Ma Saint Valentin : mon droit

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Ma Saint Valentin : mon droit

Vous pensez que la Saint-Valentin est un prétexte - de plus - pour vous faire « bourse délier » : c’est sûrement vrai et … c’est votre droit de le penser.

Juste pour sourire un mariage réussi (à mon avis), heureux et joyeux de la musique et de la … marchandisation : https://www.youtube.com/watch?v=PP_p_fqXpCg

Vous pensez que l’amour ne se célèbre pas un jour par an … c’est votre droit.

Vous pensez que toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête… c’est votre droit.

Vous pensez que tous ces cœurs sous toutes leurs formes sont un peu ridicules … c’est votre droit.

Vous pensez que le siège de l’amour ne se situe pas vraiment dans le cœur : c’est sûrement vrai et … c’est votre droit.

Vous pensez que c’est une fête sympathique et l’occasion de déclarer ou redéclarer sa flamme : c’est votre droit.

Vous pensez que fêter l’amour en s’offrant des fleurs, des petits cadeaux, en allant manger au resto, en trinquant à l’amour, en dansant, est une occasion à ne pas manquer et que cela représente une vraie joie … c’est votre droit.

Mais savez-vous que toutes ces questions – somme toute bien innocentes – sont carrément interdites dans une grande partie du monde et que les personnes qui oseraient, dans tout un tas de pays, fêter la Saint-Valentin s’exposeraient à une répression féroce.

En premier lieu – on a envie de dire : « évidemment » -, dans les pays musulmans. L’Arabie saoudite, pour ne parler que de ce pays qui sert de chef de file et de modèle aux autres pays musulmans sunnites, aligne une liste des interdits longue comme un annuaire téléphonique, tous plus absurdes et ridicules les uns que les autres (visant principalement la liberté des femmes). La Saint-Valentin y figure en bonne place. Certainement entre l’interdiction faite aux femmes de conduire une voiture et aux enfants de faire des bonhommes de neige…

Dans l’Iran chiite, les autorités ont décrété – depuis des années - que toute référence à la Saint-Valentin était interdite dans les commerces allant jusqu’à interdire la couleur rouge dans les boutiques ! Fêter la Saint-Valentin à Téhéran est devenu un acte politique de résistance au totalitarisme religieux.

Dans la course à l’« islamiquement pur », les deux branches de l’islam se livrent une concurrence féroce. Et à ce jeu de malades, on peut craindre que les plus fous gagnent.

Mais, en Inde, les hindouistes ne sont pas en reste pour limiter et brimer les citoyens qui veulent vivre libres en manifestant leur sentiment amoureux… sans nuire à personne. Ces derniers sont menacés de violences s’ils passent outre à l’interdiction que des organisations hindouistes imposent : « Nos militants patrouilleront dans la ville et se rendront dans les lieux fréquentés par les couples. Ils n’hésiteront pas à les frapper… ». Quand on connaît le fléau que représentent le harcèlement sexuel et le viol en Inde, on comprend un peu mieux pourquoi.

Dans ces pays, l’amour n’est même pas un concept intelligible. C’est uniquement le mariage (évidemment entre un homme et une femme … quand ce n’est pas entre un vieillard et une gamine) qui remplace l’amour.

Pour en revenir à ma Saint-Valentin, eh bien oui, je suis comme beaucoup de mes concitoyen-ne-s, je n’avais jamais sacrifié à cette petite fête innocence, peut-être un peu par snobisme mal placé … jusqu’à ce samedi 14 février 2015. On a le droit de changer d’avis ! D’autant qu’à réfléchir un peu, quelle autre fête mérite d’être célébrée ? Aucune n’a vraiment – sur le fond – une origine et une justification incontournables…

Donc, est-ce une raison suffisante pour ne pas se réjouir, lever son verre, rire et chanter avec nos semblables ?
Et comme un droit n’est pas une obligation, nous sommes donc allés, samedi fêter la Saint-Valentin au Toscana, place du centre-ville de Bagnolet, écouter les chansons de nos amis Élodie et Jérôme et se régaler d’une vraie et bonne cuisine italienne et de vin du même pay
s.

Et j’ai eu la bonne surprise de constater ce soir-là que la Saint-Valentin ne se fêtait pas uniquement par des couples, puisqu’il y avait dans ce sympathique resto, une joyeuse tablée d’une dizaine de femmes qui fêtaient –comme elles l’entendaient - … la fête de l’amour. Bel exemple de liberté et de bonheur partagé.

Une petite ombre au tableau, je n’ai pu m’empêcher de rester « connectée » pour suivre la tragédie qui endeuillait le Danemark (copier/coller de celle de Paris). Une partie de moi saignait à Copenhague.

Alors, fêtons la fête, toutes les fêtes, tant qu’elles ne sont pas interdites. Car si le pire n’est pas certain … il peut arriver, si nous n’y prenons garde. Le pire est arrivé ailleurs … rien ne nous en protège ici et maintenant que … nous-mêmes.

En forme de conclusion, pour saluer les braves gens gentils qui s’amusent sans nuire à personne, je ne ferai pas mieux que :
https://www.youtube.com/watch?v=pe3e8l-YCOk

Merci à lui.

Hélène Zanier

Ma Saint Valentin : mon droit
Ma Saint Valentin : mon droit
Ma Saint Valentin : mon droit
Ma Saint Valentin : mon droit

Assia Djebar, l’intellectuelle algérienne sera honorée à Bagnolet

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Assia Djebar, l’intellectuelle algérienne sera honorée à Bagnolet

Hélène Zanier vient d’envoyer le courrier suivant à Émilie Trigo, adjointe au maire déléguée à la culture :

« Madame,

Assia Djebar, intellectuelle algérienne, écrivaine de langue française, historienne, cinéaste et universitaire, grande figure de l’émancipation des femmes, est décédée jeudi 5 février à 78 ans.

Il s’agit d’une personnalité exceptionnelle qui a été reconnue pour son œuvre et ses qualités dans plusieurs pays et tout particulièrement en France puisqu’elle a siégé à l’Académie Française.

Je pense qu’une initiative culturelle à Bagnolet permettrait de faire connaître son œuvre et son engagement. « J’écris, comme tant de femmes écrivains algériennes, avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie », disait la romancière disparue avec une flamboyance et dignité exemplaire.

C’est justement cet exemple que nous devrions donner à connaître.

Je vous remercie de me faire savoir la suite que vous réserverez à cette proposition. Dans cette attente, je vous prie d’agrée, Madame, l’expression de mes salutations les meilleures.

Hélène Zanier »

Émilie Trigo a immédiatement répondu :

«
Madame,

J'ai bien reçu votre courrier concernant une initiative en hommage à Assia Djebar.

Dès la triste nouvelle de sa disparition la semaine dernière, ses œuvres ont été mises en avant à la médiathèque de notre ville afin que les Bagnoletaises et Bagnoletais y aient immédiatement accès.

Nous réfléchissons à l'organisation d'une initiative plus précise et nous ne manquerons de vous en tenir informée.

Cordialement,

Emilie Trigo ».

Lire : http://www.bagnoletenvert.com/2015/02/assia-djebar-grande-figure-franco-algerienne-de-l-emancipation-des-femmes.html

Cantonales les 22 et 29 mars : « mic-mac » à Europe Écologie- Les Verts

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Cantonales les 22 et 29 mars : « mic-mac » à Europe Écologie- Les Verts



Les 22 et 29 mars 2015 auront lieu les élections départementales (Avant, on disait cantonales, le mode de scrutin a changé et par ailleurs les départements de la petite couronne vont voir leurs compétences réduites du fait du Grand Paris).

En Seine-Saint-Denis, alors qu’un accord a été signé entre le PS, le PRG et EELV, des « dissidents » EELV se présentent avec le Front de gauche non seulement à Saint-Ouen-L’Ile-Saint-Denis (nous en avons parlé), mais aussi à Pantin et à Au
lnay.

À Bagnolet-Les Lilas-Romainville, le candidat EELV Pierre Stoeber (qui s’était présenté avec le parti de gauche contre Daniel Guiraud aux municipales et qui s’affirme comme partisan d’une alliance avec le Front de gauche) a été désigné comme suppléant (Ses titulaires sont les sortants Daniel Guiraud, maire PS des Lilas, Corinne Valls, maire apparentée PS de Romainville ; la 2ème suppléante est Marie Colou adjointe PS de Bagnolet)*.

En Ile-de-France, chaque département d’EELV (et souvent chaque circonscription électorale) a adopté sa propre attitude. Si un accord a été signé avec le PS en Essonne, (comme dans le 93), il n’en est pas de même pour le 77, le 78, le 94 ou le 95 où il y a aussi un accord départemental … mais avec le PC. Dans certaines circonscriptions électorales EELV va aux élections de façon autonome. (Ce qu’il aurait pu faire partout, histoire de se ressourcer, tout en préservant son unité ?)

Bref tout cela interroge. Et finalement, je préfère ne pas avoir à intervenir dans ce « mic-mac » politicien : irais-je jusqu’à remercier celles et ceux qui ont obtenu mon exclusion d’EELV ? …)

Pierre Mathon

* Selon nos informations, les EELV de Bagnolet sont divisés et certainEs ont même rencontré – avec BIC – le parti de gauche, histoire de faire liste commune. Quant aux Lilas celui qui avait combattu le maire PS aux municipales avec le parti de gauche fait liste commune avec lui aux départementales, rejoignant ainsi celles et ceux qu’il avait fait exclure après les municipales parce que coupables de faire liste commune avec le maire. Bon, je ne comprends pas tout, mais si ça peut favoriser la « réintégration de Christophe Paquis et de ses amiEs, alliéEs municipaux du PS …


Adieu Pietragalla : Raymonde Tutu sur le marché

Vive la Saint-Valentin, à bas le mariage forcé !

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Vive la Saint-Valentin, à bas le mariage forcé !

Le Monde a publié un appel de Babatunde Osotimehin, secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies et Directeur exécutif de l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population.

À la veille de la Saint-Valentin, il a proposé une initiative pour lutter contre la tragédie des mariages forcés, des mariages d’enfants.

« Vive la Saint-Valentin, à bas le mariage forcé !

La Saint-Valentin nous permet de montrer que l’amour vrai n’est pas mort. C’est l’occasion – que nous soyons mariés depuis longtemps ou encore dans le premier élan d’une relation – de dire combien nous sommes heureux avec notre partenaire. Mais il n’y a rien de romantique dans les millions de mariages d’enfants qui ont lieu chaque année. De nouvelles études montrent que, rien que cette année, 13,5 millions de filles âgées de moins de 18 ans – c’est-à-dire 37 000 par jour – vont se marier. Et près d’un tiers aura moins de 15 ans. C’est tout simplement inacceptable.

Il s’agit d’enfants contraintes de se marier avant que leur corps ne soit pleinement développé, contraintes d’abandonner leur enfance, trop souvent obligées de quitter l’école et jetées de force dans l’esclavage domestique et l’isolement. Il s’agit d’enfants auxquelles est volé le droit de poursuivre une destinée de leur propre choix. Ces mariages ne doivent pas être célébrés. Il faut les empêcher. La pratique est toujours en cours dans plus de 100 pays. La majorité ont lieu en Asie, avec une forte prévalence en de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique latine. Mais nous entendons parler de plus en plus souvent de cas de filles et de garçons contraints de se marier dans des pays moins éloignés. C’est là une préoccupation véritablement mondiale qui exige une solution mondiale.

À travers l’Europe et l’Amérique du Nord, des centaines de millions de CARTES seront envoyées cette année pour la Saint-Valentin. Les Américains à eux seuls devraient en envoyer 140 millions. À moins d’une intervention urgente, c’est à peu près le nombre de filles qui seront mariées avant d’atteindre l’âge de 18 ans au cours de la prochaine décennie : 146 millions, selon les nouvelles évaluations. Être mariées si tôt peut aussi nuire gravement à la santé des filles – et de leurs bébés. Beaucoup trop souvent, une grossesse est la conséquence inévitable et potentiellement mortelle qui résulte des mariages d’enfants, et les complications de la grossesse et de l’accouchement sont l’une des principales causes de mortalité parmi les filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde en développement.

Tragédies individuelles

Mais les dommages causés par les mariages d’enfants vont bien au-delà de ces tragédies individuelles. Ils conduisent à un gaspillage catastrophique de talents et de potentiels pour les familles et les sociétés. Presque tous les pays du monde se sont engagés à mettre fin aux mariages d’enfants. Mais les lois nationales et les conventions internationales n’ont pas réussi jusqu’ici à stopper cette pratique, ni même à en réduire la fréquence. C’est pourquoi l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, met à profit cette année la Saint-Valentin pour souligner l’urgente nécessité de relancer les efforts nationaux et mondiaux visant à éliminer les mariages d’enfants.

Il faut imposer une application rigoureuse des lois existantes, et barrer toute échappatoire. Il faut défier les normes sociales qui conduisent à ignorer ou bafouer les lois pour donner aux filles le choix qu’elles méritent et qu’exige le respect de leurs droits fondamentaux. Il faut informer les communautés des avantages multiples d’un mariage plus tardif. Mais, et c’est le plus important, il faut aider les filles à poursuivre leur scolarité, et à avoir accès à l’information et aux services, en particulier concernant leur santé sexuelle et reproductive. Nous devons aussi soutenir les filles déjà mariées dès l’enfance, les aider à éviter une grossesse trop précoce et leur dispenser de meilleurs soins si elles sont enceintes. L’UNFPA agit partout dans le monde pour mettre fin aux mariages d’enfants, en particulier dans le monde en développement, où une fille sur trois est mariée avant d’atteindre l’âge de 18 ans. Ce faisant, nous avons constaté que, si on leur en donne le choix, les filles décident de se marier plus tard.

Mais nous ne pourrons pas introduire de changements dans les politiques et les priorités sans votre appui. Chacun peut aider en affichant une photo de soi (selfie) tenant une pancarte avec le message “#Idont” (« Je ne veux pas ») et en le communiquant sur Instagram avec son mot-dièse. Ensemble, nous montrerons au monde combien nous sommes soucieux de mettre fin à cette pratique nuisible. Aidons nos enfants à dire « non » au lieu d’être forcées à dire « oui ». » Précisons que les filles ou fillettes ne sont pas contraintes de dire « oui » car la notion même de consentement pour le mariage (et a fortiori pour les relations sexuelles) n’a aucun sens dans ces pays. Le consentement est la condition première d’un mariage. C’est l’article 146 du code civil qui dispose qu’« il n’y a pas de mariage lorsqu’il n’y a pas de consentements. ». Cette condition absolue, indiscutable dans une démocratie appuyée sur les Droits de l’Homme, n’est même pas compréhensible dans les pays concernés par la barbarie des mariages forcés, et les viols qui y sont associés. Dans ces pays, si une fillette dit « je ne veux pas », c’est souvent la mort qui l’attend et elles le savent depuis longtemps.

Hélène Z
anier

« Vente de Rafale à l’Egypte : l’hypocrisie française prend de l’altitude »

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« Vente de Rafale à l’Egypte : l’hypocrisie française prend de l’altitude »

Dans un communiqué, le 13 février 2015, « EELV accueille avec de grandes réserves l’annonce de la vente de 24 Rafales, d’une frégate et de missiles à l’Egypte.

Photo : Serge Dassault, posant devant le Rafale au salon du Bourget de 1999

Les écologistes regrettent les discours d’auto-satisfaction et l’unanimisme aveugle de la classe politique. Pour Sandrine Rousseau « le Rafale est au final un coût hallucinant pour la France, ce n’est pas la vente à l’Égypte qui changera radicalement l’ampleur du fiasco »

Les écologistes dénoncent par ailleurs la livraison d’armes de guerre à une dictature militaire dont les violations faites aux droits de l’homme ou les tirs à balles réelles sur des manifestants sont actuellement légions. « Lorsque l’argent parle, la France se tait » assène Julien Bayou.

La dépense par l’Egypte de 5 milliards de dollars alors que la très grande majorité des habitants vivent dans des conditions de grande précarité paraît déplacée. Il y avait sûrement d’autres priorités.

Loin de participer à la sécurité d’une région instable, cette vente vient donc une nouvelle fois ternir l’image de la France, pays des lumières et des droits de l’homme qui vient renier en rase campagne ses principes et ses valeurs inaliénables pour quelques considérations pécuniaires.

Les écologistes appellent à la reconversion du secteur de l’armement au niveau européen et appelle la France à l’exemplarité en cessant toute vente d’armes aux pays en guerre ou violant les droits de l’homme.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux »

Fort de Vaujours : la riposte associative à la com’ mensongère de Placoplatre

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Fort de Vaujours : la riposte associative à la com’ mensongère de Placoplatre



Le collectif d’associations « Sauvons la Dhuis » réagit à un texte de com’ - du 12 février - que la société Placoplatre diffuse à l’appui de son projet plâtrier et radioactif, Nous publions la pub de l’entreprise et la contre-pub associative qui relève nombre d’affirmations mensongères :

Photos : manifestation à Vaujours avec "sauvons la Dhuis" 17 mai 2014

« 10 RAISONS DE NE PAS FAIRE CONFIANCE AU PROJET PLACOPLATRE

/ Placoplatre indiquait dans sa pub : « 10 RAISONS DE FAIRE CONFIANCE

1. Placoplatre propose la reconversion du site du Fort de Vaujours grâce à l’exploitation du gypse.

(Ce projet industriel et économique, dit Placoplatre, est conforme à l’arrêté de servitudes qui prévoit explicitement l’ouverture de carrières et voté à l’unanimité par les élus et associations en 2004.)

NON : PLACOPLÂTRE NE PEUT SE PRETENDRE EXPERT EN DEPOLLUTION

L’exploitation du gypse n’est pas une méthode de reconversion du site du Fort de Vaujours comme l’envisage Placoplâtre. Le projet proposé ‘est un projet industriel qui ne peut être assimilé à une opération de dépollution de grande ampleur. L’importance et la dangerosité des pollutions générées par les activités historiques du site, tant en ce qui concerne les explosifs toujours présents que par les activités du CEA nécessitent expertise et méthodes hors des compétences habituelles des carriers.

2. La carrière permettrait, selon Placoplâtre, de pérenniser l’activité de l’usine de Vaujours (Seine‐Saint‐Denis) et ses 3 500 emplois directs et indirects dans la région. L’exploitation du gisement de gypse à proximité immédiate de l’usine offre un bilan environnemental particulièrement favorable.

INEXACT : L’ACTIVITE DE L’USINE DE VAUJOURS PEUT ETRE PERENNISEE SANS UNE CARRIERE A CIEL OUVERT.

L’exploitation du site de Fort de Vaujours en carrière à ciel ouvert est une opportunité permettant à la société Placoplâtre d’obtenir un profit maximum pour une ressource naturelle considérée comme stratégique en ile de France.. De la même manière que l’exploitation en cavage du site du Bois de Bernouille n’a pas mis en péril les 3 500 emplois directs et indirects générés autour de l’usine de Vaujours, une exploitation réalisée suivant les mêmes techniques peut être envisagée sous le Fort de Vaujours avec les précautions liées aux risques engendrés par les activités du CEA.

3. Il n’y aurait aucun impact sur l’environnement, les équipes de travail et les riverains.

(Placoplâtre exploite des carrières dans la région depuis plusieurs décennies. Spécialiste de l’exploitation du gypse, Placoplatre a su innover dans les méthodes d’exploitation)


PROMESSE HASARDEUSE.

Placoplâtre est spécialiste de l’exploitation du gypse sur de nombreux sites et peut se prévaloir d’une expertise reconnue. Cette expertise n’est par contre aujourd’hui pas transposable sur les terrains du Fort de Vaujours.il est en particulier regrettable que la société Placoplâtre n’ait pas été plus attentive à mesurer l’état initial des terrains légués par le CEA, ancien propriétaire des lieux.

4. L’Agence Régionale de Santé (ARS) Ile‐de‐France a formellement démenti les allégations et l’interprétation erronée de statistiques locales concernant un taux anormal de cancers lié à l’historique du fort

DONNEES INCOMPLETES ou MANQUANTES.

L’ARS refuse de tenir compte des statistiques diffusées dans le cadre du Contrat Local de Santé de juin 2012, préférant s’appuyer sur d’autres statistiques elles l’ICM (Indice Comparatif de Mortalité) de son point de vue plus représentatives. L’impact des expériences du Fort de Vaujours sur les populations riveraines n’a ainsi jamais été mesuré, donnant entière liberté à toutes les activités à hauts risques proposées dans les projets de carrières à ciel ouvert. Pourtant les limites des ICM sont également bien connues puisqu’elles ne considèrent que des données de mortalité alors que des données de morbidité seraient plus pertinentes et que d’autre part le délai nécessaire à l’apparition de certains cancers, pour lesquels le temps d’induction est de plusieurs décennies, est bien sûr négligé.

5. De très nombreuses études radiologiques ont été menées dans le Fort de Vaujours. En l’état, elles n’ont pas mis en évidence de valeurs anormales pouvant avoir un impact potentiel chez les riverains.

AFFIRMATIONS FAUSSES.

Deux enquêtes publiques ont dû être organisées en juin 2000 et juillet 2004, pour mieux comprendre l’état du Fort de Vaujours après l’abandon du site par le CEA. Dans son rapport du 17 décembre 2004 la Direction Régionale de l’Industrie de le Recherche et de l’Environnement (DRIRE) reconnaît un cortège de pollutions résultant de 120 ans d’activités militaires et de plusieurs années d’expérimentation atomique et souligne la nécessité de prendre en compte « les risques générés par les substances radioactives, les métaux lourds toxiques, les particules explosives et les munitions enfouies »

Le 25 février 2014, une campagne de mesures contradictoire a été organisée par le préfet de Seine-et-Marne et l’ASN dans la casemate TC1 du Fort central ; les investigations effectuées par l’ACRO, puis par la CRIIRAD, ont permis d’isoler un fragment présent sur le sol au contact duquel la CRIIRAD a mesuré une valeur au moins 70 fois supérieure à la référence obtenue sur le sol bétonné.

Cette dernière mesure ne peut prétendre bien sûr à l’exhaustivité, mais révèle l’ampleur du travail d’investigation et de dépollution.

6. La phase de démolition des bâtiments permettra d’assainir définitivement le site

. Une première phase a été menée en avril 2014, dans le cadre des permis accordés. Elle visait par retour d’expérience à évaluer et à affiner les dispositions à prendre afin d’établir un protocole adapté pour la démolition totale de cette friche industrielle.

AFFIRMATION FAUSSE.

Cette phase de démolition, organisée dans la précipitation par la société Placoplâtre, est révélatrice de la stratégie du « fait accompli » déployée en permanence par l’entreprise. Il est bien hasardeux d’affirmer que cette phase de démolition suffira à assainir définitivement le site. C’est oublier bien vite les particules radioactives et débris de métaux lourds disséminés sur l’ensemble du Fort de Vaujours après les explosions réalisées à l’air libre.

L’IRSN a par ailleurs invalidé le protocole mis en place pour cette phase de démolition, mettant en avant des insuffisances graves

7. Placoplâtre s’est entourée d’experts pour apporter les réponses et méthodologies adaptées à la situation historique du Fort de Vaujours. Il est possible de trouver des pollutions résiduelles limitées mais c’est justement le but des protocoles qui sont à l’étude par l’Autorité de Sûreté

Nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) pour les traiter définitivement.

AFFIRMATIONS FAUSSES.

La société Placoplâtre s’est entourée d’experts qui ont été des « alibis » permettant de servir aux journalistes et aux élus un panorama rassurant de l’état sanitaire du Fort de Vaujours. C’est bien l’expertise des associations qui a été formellement reconnue le 25 février 2014.

8. Placoplâtre mène – à l’en croire - un dialogue permanent avec l’ensemble des parties prenantes et autorités compétentes pour pouvoir mener ce projet de reconversion du site, et ainsi, lui donner une seconde vie, utile à tous. Il y a des Commissions de Suivi du Site (CSS), mais également un site Internet (fortde‐vaujours.fr) mis en place par la société ainsi qu’un point d’information ouvert au public pour présenter le projet et répondre à toutes les questions qu’il peut susciter.

AFFIRMATIONS FAUSSES.

Les informations diffusées par la société Placoplâtre sont toujours incomplètes vis à vis du public et des médias. Alors que la présence et l’expertise de la CRIIRAD , association reconnue pour son savoir-faire et ses compétences , avaient été jugées prépondérantes dans le cadre des commissions de suivi mises en place par la préfecture en 2000, la mise à l’écart de cette association est bien révélatrice d’une communication peu soucieuse de transparence sur les activités liées aux projets engagés sur le Fort de Vaujours

9. Au fur et à mesure de l’exploitation, Placoplatre réhabilitera la carrière en espace vert en y réintroduisant une riche biodiversité avec l’aide d’associations environnementales. A terme, cet espace sera cédé à l’Agence des espaces verts (AEV) d’Ile‐de‐France.


OBLIGATIONS LEGALES.

La remise en état des sites de carrières est une obligation imposée à l’exploitant ; cette entreprise de remise en état est prévue dès la demande d’autorisation d’exploiter, dont l’étude d’impact doit préciser l’ensemble des travaux qui seront mis en œuvre pour satisfaire cette obligation. De Bernouille au Bois Gratuel la société Placoplâtre s’est ainsi engagée dans une spirale de fuite en avant l’obligeant à creuser toujours davantage pour combler les saccages et dégâts commis tout au long des côteaux de l’Aulnoye : Cette agitation présentée comme vertueuse n’est que la manifestation des obligations légales qui sont imposées à tous les exploitants

10. Il faut agir aujourd’hui. Le projet industriel et économique de Placoplâtre est la meilleure solution pour donner au Fort de Vaujours une seconde vie pour l’intérêt et le bien commun de tous les habitants de la région.


Ce projet industriel de Placoplâtre n’est qu’une nouvelle étape dans la recherche du profit maximum déduit de l’exploitation de nos ressources naturelles. S’il faut en effet agir aujourd’hui, c’est bien parce que depuis bientôt 20 ans l’Etat n’a pas su assumer une responsabilité qui aurait dû être pourtant exemplaire. Il est temps maintenant de lever un secret défense « désuet » pour obtenir enfin la connaissance exhaustive des expériences du CEA,, et donner ainsi un espoir de seconde vie au Fort de Vaujours. »

La vérité est donc loin de la propagande (appelons-la com’ ou pub …) de l’entreprise selon laquelle « Le projet de la société Placoplâtre est de reconvertir le site du Fort de Vaujours grâce à l’exploitation du gypse. Il s’agit de la meilleure solution pour l’avenir de ce site. »

Ce n’est qu’en niant les réalités de la radioactivité du site que Placoplâtre peut ainsi affirmer que : « Seul le projet de carrière de gypse permettra de démolir les bâtiments et de pouvoir lever les servitudes après exploitation pour rendre cet espace au public.

Particulièrement gonflée, la société prétend : « L’histoire du Fort de Vaujours impose de prendre toutes les précautions nécessaires afin de garantir le respect de l’environnement et de la santé des salariés et des riverains. Placoplatre en est pleinement conscient, et en prend l’engagement.»

Rappel, nous participons – avec Environnement 93 et des milliers de citoyenNEs – à une procédure judiciaire contre ce projet plâtrier-radioactif.

Pierre M
athon

Fort de Vaujours : la riposte associative à la com’ mensongère de Placoplatre
Fort de Vaujours : la riposte associative à la com’ mensongère de Placoplatre
Fort de Vaujours : la riposte associative à la com’ mensongère de Placoplatre
Fort de Vaujours : la riposte associative à la com’ mensongère de Placoplatre

Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)

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Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)



Le Conseil de quartier de la Dhuys a effectué sa deuxième visite de quartier ce samedi 14 février 2015 (Rappel, la première a eu lieu le 22 novembre 2014.)

La visite concernait le groupe scolaire Joliot-Curie, cœur et carrefour du quartier de
la Dhuys (ses équipements annexes, son fonctionnement, son environnement), les locaux du club de boxe du Top Rank qui lors de la conception du groupe scolaire avaient été dévolus à la maison de quartier) pour se terminer par les préfabriqués de la rue des Loriettes, l’ancienne cantine lors des travaux du groupe scolaire. Ces locaux sont actuellement occupés jusqu’à fin juin 2015, par une association nubienne (que l’ancien maire avait installée là arbitrairement). En juillet 2015, la maison de quartier de la Dhuys pourra s’y installer.

27 citoyens du quartier ainsi que Cédric Pape, un des deux élus référents du Conseil de quartier ont participé à cette visite de quartier.

Deux autres articles complèteront celui-ci, l’un consacré aux équipements du Top Rank et l’autre aux préfabriqués de la ru
e des Loriettes.

Le groupe scolaire Joliot-Curie et ses équipements ont été livrés pendant l’année scolaire 2010/2011. Il a été reconstruit sur l’emplacement de l’ancien groupe scolaire et du service des espaces verts municipaux mitoyen.

L’école maternelle n’a pas été visitée, faute de temps.

Ecole-usine comme nous le soulignions à l’époque, elle a été conçue pour accueillir 18 classes, et a été ouverte à 17. Elle comprend aujourd’hui 20 classes. La livraison prochaine de nouvelles opérations immobilières dans le quartier fait craindre des ouvertures de classes surnuméraires et donc la fermeture des locaux dédiés à des activités spécifiques. Ainsi, en cas d’ouverture d’une classe supplémentaire, il semblerait que la bibliothèque soit amenée à disparaître…

Quelques constats faits par les participants :
- Les classes, qui avaient été programmées pour offrir chacune 75 m² sont de différentes superficies et n’atteignent que rarement les 75 m².
- L’école est dotée d’une salle informatique comprenant 14 postes pour un accueil en demi-groupe.
- La présence de deux ascenseurs permettant de scolariser les enfants handicapés-moteur et les élèves accidentés.
- Les élèves commencent à subir les nuisances sonores des travaux de construction d’un immeuble privé au 83 avenue de la Dhuys.
- Des participants notent tout au long de la visite des dégradations (absence de papier sèche-mains, de papier toilettes, arrachement de l’appareil distributeur de papier, descellement d’une rangée de porte-manteaux, absence d
e l’appareil distributeur de désinfectant dans la cuisine, … ) évoquant une fragilité des matériaux et des finitions de manière générale.
-Un participant s’étonne de l’absence de classe pour enfants non francophones et en difficulté (CLIS et CLIN) compte tenu de la grande mixité de la population du quartier.
-La passerelle qui relie les classes du bâtiment jaune à celles du bâtiment rouge (au-dessus du préau) forme des flaques d’eau car concave au lieu d’être con
vexe !

Le préau fermé et chauffé – ce qui est intéressant – est malheureusement sous-dimensionné pour accueillir l’ensemble des élèves (350 à 380 – chiffre cantine) dans des conditions intéressantes et confortables : l’absence de mobilier interdit la possibilité de faire asseoir les enfants pour se livrer à des activités calmes mais détendues. C’est dans ce contexte que des animateurs hurlent sur les enfants et les obligent au silence et à l’immobilité (« statue » !) pendant de très longs moments. Des parents témoignent que certains enfants sont terrorisés et préfèrent rester au froid ou sous la pluie.

Certains animateurs emmènent les plus grands (CM1 et CM2) dans le gymnase qui ne dispose, lui non plus, d’aucun mobilier ni matériel pour occuper les enfants…

Beaucoup d’enfants se plaignent du manque de consistance de l’occupation du temps de la pause méridienne et du comportement de certains animateurs.

Les cours de récréation apparaissent très petites au regard de la population scolaire. Une grande partie est toujours en béton brut laissant apparaître des petits cailloux blessants en cas de chutes d’après le témoignage des parents d’élèves. Le revêtement aux normes « cours d’école » semble être un investissement prioritaire pour les parents participants. Ce qui frappe d’abord, c’est le vide, pas de bancs, pas de marelles, ….

La restauration scolaire est organisée en « self » (En réalité il s’agit d’un plateau déjà préparé par le personnel et sans choix) pour les élémentaires et service à table pour les maternelles.
La confection des repas est assuré par la cuisine centrale en liaison froide, ce qui génère un énorme gaspillage d’énergie (cuisson-chauffage, refroidissement-conservation et réchauffage-service), soit 3 dépenses d’énergie au lieu d’une seule lorsque les repas sont confectionnés sur place… sans compter la production extrêmement dommageable de déchets (barquettes). Le nombre de repas servis aurait pu justifier d’une cuisine autonome et de repas confectionnés sur place.
Le nombre de lavabos dans le réfectoire élémentaire est apparu comme insuffisant.
Il a été également noté, dans le local-poubelles réfrigéré de la cuisine, la présence du bloc-moteur à l’intérieur du local alors qu’il est d’usage de le placer à l’exté
rieur.

Le centre de loisirs dispose de trois salles d’activités qui semblent bien aménagées.

Grand et vide, le gymnase. Un très grand espace paraissant encore plus grand du fait du vide absolu (aucun agrès ! Pas de jeux de ballon possible … pas un seul matériel en dehors d’un stock de tapis de sol. Pas de mur d’escalade. Pas davantage de matériel pour une autre utilisation ! Le caractère spartiate du gymnase en sortant du luxe du club de boxe (voir notre article à venir) a créé un ressenti d’injustice flagrante.

Une belle salle polyvalente avec un mur complet de placards très largement vides est utilisée pour la motricité des maternelles, des cours de yoga (une ou deux fois par semaine) et par le centre de loisirs. Les animateurs du Conseil de Quartier ont suggéré de pouvoir y tenir leurs réunions dans l’attente de la création de la Maison de Quartier.

Un beau terrain d’évolution (basket, foot et hand), sur la terrasse, en plein air, est à la disposition de l’école. Cet espace a été repéré par les participants comme une opportunité pour organiser des événements ou des initiatives publiques… Il est à noter que ce terrain devait être situé à proximité immédiate et en vis-à-vis de l’immeuble en copropriété, avenue Gambetta et passage des Loriettes, de Bouygues (en cours de négociation avec la mairie actuelle, suite à l’annulation du permis de construire grâce à un recours au tribunal administratif de l’association Bagnolet Écologie).

Des participants, en découvrant les panneaux solaires installés sur le toit-terrasse de l’école (mis en fonction tardivement) souhaiteraient qu’ils fassent l’objet d’une visite particulière et connaître leur bilan dans la perspective de généraliser un tel dispositif à d’autres bâtiments communaux.

L’école est gardiennée.

Les abords de l’école

« L’agora », minuscule placette devant les entrées d’école n’a jamais vu la réalisation de son aménagement. Elle se présente comme un espace sans bancs, sans éclairage, sans abri, sans poubelles.

De plus, elle est en partie barrée par la montée de l’escalier monumental extérieur qui mène au club de boxe et au gymnase qui représente une gêne importante (plusieurs accidents). L’installation de barreaux pourrait garantir la sécurité sans occulter la fenêtre du rez-de-chaussée de l’école maternel se trouvant en d
essous.

Trois gros conteneurs-poubelles sont stockés en permanence dans l’angle de la rue du Pinacle et de l’avenue de la Dhuys le long du mur de l’école. Quel qu’en soit le « propriétaire », (école, club de boxe ?) elles ne doivent être sorties dans la rue que dans les règles qui s’appliquent à tous.

Garage illégal de la rue du Pinacle

Cédric Pape a fait part de l’avancée du traitement de ce « garage » tant sur le plan de l’activité illégale elle-même que de l’occupation illégale d’une parcelle.

La parcelle est cadastrée au nom d’un propriétaire défunt depuis des décennies. Une recherche d’héritiers est en cours. Il a été rappelé que même si le propriétaire s’avérait difficile à trouver, la ville pouvait se substituer à lui pour faire partir les squatteurs avec le concours de la préfecture.

Quant à l’activité polluante (huile de vidange) dans la rue, la ville s’est tournée vers l’Unité Territoriale de la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie (DRIEE) et la Direction départementale du travail.
Ces démarches administratives peuvent s’avérer un peu longues. Le Conseil de Quartier suivra l’avancée des démarches jusqu’au résult
at.

Bref, la deuxième visite du conseil de quartier fut bien instructive. (Avec mes remerciements pour les animateurs du conseil de quartier).

Pierr
e Mathon

Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)
Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)
Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)
Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)
Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)
Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)
Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)

Turquie islamo-conservatrice : députés blessés, journaliste poignardé, viols et meurtres de femmes banalisés

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Photo : Turquie, répression en 2013
Photo : Turquie, répression en 2013

La Turquie s’enfonce dans la violence contre les femmes, contre la liberté.

Avec à sa tête l’islamiste dit « modéré » Erdogan, la Turquie s’éloigne des valeurs démocratiques qui en avaient fait un modèle pour le monde.

Il est loin le temps où Mustafa Kemal Atatürk faisait vivre la laïcité, donnait le droit de vote aux femmes et bannissait le voile, ce signe d’infériorisation des femmes.

La Turquie régresse et s’enfonce dans les ténèbres à pas de géant pour rejoindre les pays musulmans. Elle devient un enfer pour les femmes et les démocrates au nom du respect de la charia imposé par une violence écœurante. La progression de cet obscurantisme religieux encourage les comportements archaïques criminels comme les viols, les meurtres, les crimes d’honneur, les discriminations, …

Le malheur s’abat sur cette partie de la population éduquée, éclairée et inspirée par les valeurs démocratiques. Elle paie un lourd tribut et force notre admiration.

Viol et assassinat d’ Özgecan Aslan par le chauffeur qui la conduisait

Portée disparue le 11 février, la jeune Turque Özgecan Aslan a été retrouvée morte deux jours plus tard dans une rivière de sa ville natale de Tarsus. Selon le récit de la presse locale, la jeune femme a été violée, tuée à coups de barre de fer par le chauffeur du minibus qui la ramenait de l’université à son domicile. Aidé de deux complices, dont son propre père, le violeur présumé, Ahmet Suphi Altindoken, a ensuite coupé les mains de sa victime et mis le feu au corps pour faire disparaître toute trace d’ADN.

Heureusement identifiés, les trois suspects ont été interpellés par la police et sont passés aux aveux. Ils ont été inculpés et écroués dimanche.

Après ce dernier crime ignoble – malheureusement pas isolé -, des milliers deTurcs sont descendus dans les rues pour crier leur colère et surtout dénoncer la recrudescence particulièrement inquiétante dans leur pays des violences faites aux femmes.

Lundi 16 février 2015, les associations féministes ont appelé les Turques à porter le deuil et les réseaux sociaux débordent de messages de révolte exhortant les victimes à sortir du silence regroupés sous le mot-clé « #sendeanlat » (« #toi aussi raconte » en turc). En effet, dans les pays musulmans, par une inversion perverse de la culpabilité, c’est la victime qui reçoit la charge de l’opprobre sociale et beaucoup de jeunes filles violées se suicident ou sont même tuées par leurs familles.

Il n’y a pas que les femmes qui sont victimes de ces régressions démocratiques et des droits de l’homme en Turquie.

Mardi 17 février 2015, en soirée, un journaliste turc et militant des droits de l’homme, Huh Köklü, a été poignardé à Istambul par un commerçant au motif que sa devanture avait reçu une boule de neige ! (La victime avait participé avec des amis à une partie de boule de neiges.)

Les proches de la victime ont dénoncé un « crime de haine » car le groupe avait au préalable participé, dans le même quartier, à une manifestation dénonçant un projet de loi très controversé du régime islamo-conservateur renforçant dangereusement les pouvoirs de la police.

Cette même nuit (du 17 au 18 février), cinq députés de l’opposition ont été agressés et blessés avant même l’ouverture des débats sur le projet de loi sur le renforcement des pouvoirs de la police.

Quatre des cinq élus blessés ont été hospitalisés. Deux ont été blessés à la tête par des coups du marteau, traditionnellement utilisé par le président de l'Assemblée pour ouvrir et clore les séances, dont se sont emparés des députés du parti gouvernemental de la Justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).

Hélène Zanier

Visite du conseil de quartier de la Dhuys (2) au préfabriqué de l’association nubienne

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Visite du conseil de quartier de la Dhuys (2) au préfabriqué de l’association nubienne



Le bâtiment préfabriqué Rue des Loriettes faisait partie de la visite de samedi 14 février du conseil de quartier de la Dhuys.

Ancien réfectoire provisoire du groupe scolaire pendant sa reconstruction, resté propriété communale, ce préfabriqué est occupé depuis mars 2014 par une association nubienne suite à une décision arbitraire du maire de l’époque. Il devait être libéré en novembre 2014, mais le bail a été prolongé jusqu’à fin juin au bénéfice de l’association en question.

L’objectif de la visite était technique : il s’agissait d’évaluer les potentialités de ce local dans la perspective de le transformer (provisoirement en attendant de récupérer le local promis depuis le début et attribué scandaleusement aux boxeurs du Top Rank par Everbecq) en « maison du q
uartier de la Dhuys ».

Ce samedi 14 février, seule une petite « délégation » du conseil de quartier de la Dhuys a pu visiter les lieux. (L’association n’ayant pas été prévenue de notre visite.)

Constats :
- Deux cours d’arabe avaient lieu.
- Les locaux sont spacieux. Ils ont été cloisonnés après l’arrivée de l’association.
- On entre dans une grande salle occupée par des canapés, fauteuils de salon et un grand écran de télévision.
- D’autres pièces complètent cette salle : réserves de mobiliers divers, appareils ménagers, …).
- Lors de la visite de la délégation, les occupants qui l’ont reçue ont déclaré avoir fait des travaux récemment (réfection du sol suite à une fuite d’eau) et avoir l’intention d’en effectuer d’au
tres prochainement …

Les membres de la « délégation », dont Cédric Pape, élu référent, ont noté la contradiction existant entre le départ tout proche de l’association des locaux, annoncée par le maire au dernier conseil de quartier et les projets de travaux des occupants à trois-quatre mois de leur départ … Il est apparu clairement qu’ils n’avaient pas été informés de la décision municipale.

Lors de la discussion qui a eu lieu au retour de la « délégation », des participants ont pointé que les explications du maire à ce sujet au conseil de quartier, pour justifier le report de leur départ de novembre 2014 à juin 2015 (éviter un éventuel « procès » faisant peser un risque de retard encore plus important) n’étaient pas très claires et que cette visite confirmait ces inquiétudes.

Afin de lever toutes les ambiguïtés liées à ce bâtiment, des participants ont demandé à voir la convention (document public).

Par ailleurs, le panneau apposé sur la porte fait apparaître une autre « ambiguïté » inquiétante : en français on peut lire « Association Nubienne en France » et en arabe : « Front Nubien Egyptien en France ». Cette distorsion fait supposer un caractère politique de ce « groupe » installé par l’ancien maire dans des locaux municipaux. Cela est de nature à expliquer l’importante présence de véhicules immatriculés « CD » (corps diplomatique) devant ce bâtiment.

Les principes et la règle sont pourtant simples : l’ambassade d’un pays étranger peut gratifier, sur ses fonds propres, un groupe comme le « Front Nubien Egyptien en France » de moyens si elle le souhaite ; en revanche, ce n’est en aucun cas le rôle d’une municipalité d’octroyer des locaux municipaux à un groupe étranger.

De plus, les riverains sont régulièrement envahis par des véhicules lors de fêtes, de mariages, etc. Ils soupçonnent que ce groupe sous-loue le
s locaux municipaux.

À suivre.

Pi
erre Mathon

Visite du conseil de quartier de la Dhuys (2) au préfabriqué de l’association nubienne
Visite du conseil de quartier de la Dhuys (2) au préfabriqué de l’association nubienne
Visite du conseil de quartier de la Dhuys (2) au préfabriqué de l’association nubienne

Quelques mots de Fabrice Nicolino

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Photos : oies cendrées
Photos : oies cendrées


Repris de son blog « Planète sans visa » :

« Quelques mots avant de me rendormir

Publié le 13 février 2015

Mes amis, mes chers amis, mes chers lecteurs, quelques nouvelles du front intérieur. Je suis encore à l’hôpital, en attente de deux opérations. Cela fera quatre au total si l’on s’arrête là, ce qui n’est pas certain. Je vois le monde au travers d’un voile éthéré, tout est ralenti, et dans le même temps chronométré. Je découvre le monde de la kinésithérapie.

J’en profite pour dire et répéter à quel point je suis merveilleusement traité. Je parle à tout le monde, ébahi par le savoir et le destin de tant d’êtres anonymes. Je ne peux vous conter dans le détail l’histoire des 13 filles rousses, digne des Mille et Une nuits. Je me laisse bercer par des récits de Kabylie, du Mali, de Gambie, du Laos. C’est un tour du monde immobile.

Je mentirais en vous disant que je pense. Mon esprit est comme engourdi, et mon attention faiblit après un quart d’heure d’application. Les médicaments de toute sorte font la sarabande dans mon corps. Et moi qui ai publié un livre sur un « empoisonnement universel » ! Ça y est, je faiblis déjà, laissez-moi donc vous embrasser. Même mes adversaires ? Il le faut, au moins l’espace d’un soulagement. Je ne répéterai jamais assez qu’il nous faut unir. Sur des bases claires - d’où ma virulence -, mais dans une unité aussi complète qu’il sera possible.

Je vous laisse. J’essaierai d’écrire plus souvent dans les jours qui viennent. Je ne peux m’occuper pour l’instant des mails que vous adressez à planetesansvisa@yahoo.fr, pour me dire vos articles préférés de Planète sans visa. Mais je vous jure que rien ne sera perdu, et je vous adjure de continuer, encore et toujours. Merci, merci infiniment d’être là.

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J’aime profondément les oies cendrées, et tous les oiseaux du monde. Madame Royal, ministre de l’Écologie, a signé le 28 janvier une circulaire scélérate qui rappelle hypocritement, pour commencer, que la chasse aux oies cendrées est interdite à partir du 31 janvier. Telle est la loi. Mais le texte mitonné à petit feu par nos services spécialisés ajoute qu’aucun procès verbal d’infraction ne sera dressé avant le 9 février. Ce qui laisse neuf jours de braconnage légalisé aux tireurs fous de la chasse.

Or donc, de splendides oiseaux, retour d’Andalousie et en direction de l’Écosse et des pays scandinaves, vont être abattus pour complaire au lobby du flingue. C’est de la politique. Leur politique. »

Quelques mots de Fabrice Nicolino
Quelques mots de Fabrice Nicolino
Quelques mots de Fabrice Nicolino

Les juifs ont leur place en Europe et Netanyahou doit cesser ses appels

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Delacroix : la Liberté guidant le peuple
Delacroix : la Liberté guidant le peuple



Nous publions cet appel (à titre personnel) d’Alain Jakubowicz, président de la LICRA pour que B. Nétanyahou cesse ses appels aux Juifs d’Europe :

« Le président de la Licra demande à Nétanyahou de cesser ses appels aux juifs d’Europe

Le Monde | 18.02.2015

Après les attentats antisémites qui ont frappé Paris et Copenhague, le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a appelé les juifs d'Europe à rejoindre Israël. Le président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz, lui répond dans une tribune.

Bruxelles, Paris, Copenhague… Après chaque attentat antisémite le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou appelle les juifs d’Europe à rejoindre Israël. Je ne crois pas être le seul à ressentir le besoin de lui demander, respectueusement mais fermement, de mettre un terme à ces appels. Certes, un antisémitisme mortifère frappe à nouveau notre vieille Europe. Certes, pour la première fois depuis la guerre, on a hurlé « mort aux juifs » dans les rues de Paris. Certes, on assassine aujourd’hui dans les écoles, les musées et les magasins juifs. Certes, les synagogues et les écoles juives doivent être protégées par des hommes en armes. Certes, tout cela est insupportable. Mais au nom de quoi les juifs européens et particulièrement les juifs Français quitteraient leur pays ?

Ce n’est pas à eux de partir, mais aux salauds qui s’attaquent à eux. Il n’est ni dans l’histoire ni dans la tradition juive de déserter. Ce n’est pas au premier ministre israélien que je rappellerai l’histoire de Massada et de la résistance du ghetto de Varsovie. La situation n’est certes pas la même, mais le choix n’est pas non plus comme dans les années 1930 entre l’exil et Auschwitz.

Ne pas interférer dans ma vie de citoyen

Ma famille a quitté l’Allemagne en 1933 pour se réfugier en France. Mon grand-père n’a pas choisi cette destination par hasard, il voulait être heureux comme Dieu en France, et il le fut. La France est mon pays et personne ne m’en fera partir. Je n’accepte pas l’idée que les juifs soient confinés dans un État, fut-il le leur. La vocation d’Israël n’est pas de devenir le dernier village juif de la planète. Français, je n’ai pas à juger de la politique conduite par Benyamin Nétanyahou, mais je suis autorisé à lui demander de ne pas interférer dans ma vie de citoyen et de renvoyer l’idée que je serais un Français de seconde zone.

Je respecte ceux de mes concitoyens qui font le choix de l’alyah. Si leur nombre est en forte augmentation, comme les médias se plaisent à le rappeler à satiété, il ne s’agit pas pour autant d’un exode. Je demande seulement que mon choix soit respecté. L’appel lancé a été entendu, point n’est besoin de le réitérer à chaque occasion hélas devenues trop nombreuses. Israël ne peut pas prospérer sur le malheur des juifs. La peur et le repli ne peuvent être les ingrédients d’une alyah harmonieuse. Mon choix n’est ni de l’aveuglement ni de la candeur. Je refuse seulement de désespérer de mon pays et de mes concitoyens. Je refuse que la France ne soit plus la France, comme cela adviendrait si les juifs devaient quitter son sol. Quels que soient les périls, l’alternative n’est pas de rester ou de partir mais de se résigner ou de se battre, et le choix est vite fait. À nous de remonter nos manches. Pour certains, hélas devenus rares, on pourra encore y lire un numéro matricule…

Par Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). Il s’exprime ici à titre personnel ».


Salon de l’agriculture : le modèle gouvernemental est climato-incompatible

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Salon de l’agriculture : le modèle gouvernemental est climato-incompatible



Le double langage du gouvernement est patent. Les décisions favorables au productivisme agricole au salon de l’agriculture qui ouvre le 21 février contredisent les intentions affichées en vue de la 21ème conférence climat des nations unies (COP 21) qui se tiendra au Bourget au mois de décembre.

Le communiqué de France Nature Environnement du 18 février 2015 :
« Tapis rouge gouvernemental pour un modèle agricole climato-incompatible

Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes le 21 février. Alors que Paris accueillera la 21ème conférence climat des nations unies (COP 21) au mois de décembre, il est plus que temps de repenser notre agriculture pour qu’elle soit plus économe en eau et en énergie. Au lieu de quoi, le gouvernement recule à nouveau en annonçant des mesures au bénéfice du seul lobby agro-industriel. Réaction de FNE.

Exit l’agroécologie… place au l
obby !

A la suite de son entretien avec le Premier ministre Manuel Valls, Xavier Beulin, président de la FNSEA, s’est empressé d’annoncer à la presse les mesures qu’il a voulu dicter au gouvernement pour alléger les soi-disant « contraintes environnementales », avant même le Conseil des ministres ! Parmi elles, l’assouplissement des règles à respecter pour la création ou l’agrandissement des élevages de volailles (passage du régime AutorisationICPE au régime Enregistrement pour la moitié des gros élevages). Le stockage de l’eau pour l’irrigation a également été évoqué.

Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles :« Les mesures annoncées sont d’arrière-garde et totalement à l’opposé du projet agroécologique mis en avant par le Ministre de l’agriculture. Que ce soit d’un point de vue économique, social, environnemental, ou encore en en ce qui concerne le respect des animaux, l’agriculture industrielle va dans le mur. »

La nécessité de changer de modèle

L’agriculture représente 21% des émissions françaises de gaz à effet de serre. Face au changement climatique, l’agriculture doit réduire ses émissions mais aussi s’adapter à ces nouvelles conditions de production.

Pour répondre à ce défi, c’est bien l’agroécologie qui doit être encouragée, c'est-à-dire une agriculture diversifiée, adaptée à son territoire, qui utilise peu d’intrants (engrais, pesticides, énergie, eau d’irrigation, alimentation du bétail importée...) et qui stocke du carbone dans les prairies et les éléments du paysage que sont par exemple les haies et les bosquets.

Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission agriculture, explique : « En réduisant les coûts au lieu d’alimenter la course aux rendements et à l’exportation, en favorisant la qualité plus que la quantité, l’agroécologie est aussi plus proche des attentes de la société et finalement plus compétitive sur le plan économique. »

Les mesures nécessaires à l’agroécologie

Au lieu de soutenir ainsi les agrandissements des élevages industriels, FNE demande unplan national pour recréer un lien entre l’élevage et son terroir avec un soutien à l’élevage à l’herbe et à l’alimentation des animaux par les cultures du territoire. L’idée est que la taille des exploitations d’élevage doit être en adéquation avec les ressources du territoire qui permettent de nourrir les animaux et d’absorber leurs déjections (fumier, lisier). C’est la seule solution pour s’affranchir des importations massives d’aliments du bétail, souvent OGM, et résoudre le problème de la pollution des eaux par les nitrates et les algues vertes, dont le coût pour le contribuable vient encore une fois d’être pointé du doigt dans un rapport de la Cour des comptes rendu public le 11 février.

Quant à la raréfaction de la ressource en eau, FNE rappelle que la construction de retenues ne saurait être une réponse systématique et risque au contraire d’accélérer les déséquilibres quantitatifs et les situations de crise. Surdimensionnement, accaparement de la ressource par l’agriculture industrielle, destruction des écosystèmes aquatiques… L’approche par « projets de territoires », annoncée par le gouvernement, doit être mise en œuvre en associant l’ensemble des acteurs et dans une logique d’économie et de partage de la ressource en eau.

Denez L’Hostis, président de FNE : « Notre priorité reste la réorientation vers une agriculture plus diversifiée et moins consommatrice d’eau. L’irrigation doit devenir plus stratégique, en se mettant au service de la transition agro-écologique. Le partage de l’eau entre les différents usages doit se faire de manière concertée avec l’ensemble des acteurs concernés. Sans cela, des conflits similaires à celui qui entoure le barrage de Sivens, se multiplieront.» »

Salon de l’agriculture : le modèle gouvernemental est climato-incompatible

Séparation des Églises et de l'État, la loi du 21 février 1795

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Séparation des Églises et de l'État, la loi du 21 février 1795

« Séparation des Églises et de l'État, la loi du 21 février 1795

C'était il y a 220 ans le 21 février 1795 (3 ventôse an III), la Convention votait le décret sur la liberté des cultes. Boissy d'Anglas (1756-1826) déjà connu pour sa défense des protestants et des hommes libres de couleur en fut le promoteur.

Déjà une première séparation avait été instaurée de fait le 18 septembre 1794 par le décret du 2 sansculotides an II qui supprimait le budget de l'Église constitutionnelle.

Art. Ier Conformément à l’article VII de la déclaration des droits de l’homme, et à l’art. CXXII de la constitution, l’exercice d’aucun culte ne peut être troublé.

II. La République n’en salarie aucun.

III. Elle ne fournit aucun local, ni pour l’exercice du culte, ni pour le logement des ministres.

IV. Les cérémonies de tout culte sont interdites hors de l’enceinte choisie pour leur exercice.

V. La loi ne reconnaît aucun ministre de culte : nul ne peut paraître en public avec les habits, ornements ou costumes affectés à des cérémonies religieuses.

VI. Tout rassemblement de citoyens pour l’exercice d’un culte quelconque, est soumis à la surveillance des autorités constituées. Cette surveillance se renferme dans des mesures de police et de sûreté publique.

VII. Aucun signe particulier à un culte ne peut être placé dans un lieu public, ni extérieurement, de quelque manière que ce soit. Aucune inscription ne peut désigner le lieu qui lui est affecté. Aucune proclamation ni convocation publique ne peut être faite pour y inviter les citoyens.

VIII. Les communes ou sections de commune, en nom collectif, ne pourront acquérir ni louer de local pour l’exercice des cultes.

IX. Il ne peut être formé aucune dotation perpétuelle ou viagère, ni établi aucune taxe pour en acquitter les dépenses.

X. Quiconque troublerait par violence les cérémonies d’un culte quelconque, ou en outragerait les objets, sera puni suivant la loi du 22 juillet 1791 sur la police correctionnelle.

De 1795 à 1802, année du Concordat, l'Église n'est plus qu'une association privée mais entourée de méfiance et surveillée de près par les autorités.

Cette loi est liée à la fin de la 1ère guerre de Vendée. Suite aux atrocités de la guerre civile, les colonnes infernales de Turraud sont dissoutes au printemps 1794. En aout 1794, le général Alexandre Dumas (le père de l'écrivain, fils d'un planteur et d'une esclave haïtienne) qui vient de se couvrir de gloire à l'Armée des Alpes devient commandant en chef de l'Armée de l'Ouest. Il dénonce au Comité de Salut Public les exactions de la guerre civile. Hoche et Canclaux le défenseur de Nantes en juin 1793 sont chargés de la pacification de l'ouest. Sur les conseils de Carnot et de Hoche, l'amnistie est proposée, exemption de service militaire et libre exercice du culte réfractaire. Des conventions sont signées. Les mesures concernant le catholicisme sont alors étendues au reste de la France.

Ce régime est aboli par Bonaparte, Premier Consul, qui signe avec le pape Pie VII (Pissette pour les humoristes du temps) un Concordat le 15 juillet 1801 (26 messidor an IX). Cet accord règle les relations entre la papauté et la France. En l'échange de l'abandon des biens de l'Église vendus depuis 1790, le gouvernement assure un traitement aux ecclésiastiques qui prêtent serment au gouvernement. Il y a collusion entre pouvoir civil et religieux notamment lors des tractations qui se déroulent à la nomination des évêques. Par ailleurs le catéchisme impérial (1806-1815) approuvé par Rome assoit la dictature impériale.

Pour la séparation des Églises et de l'État il faut attendre la loi du 9 décembre 1905.

André MAUDET »

Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire : "Sortir du nucléaire" porte plainte pour 34 infractions !

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Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire : "Sortir du nucléaire" porte plainte pour 34 infractions !


« COMMUNIQUÉ COMMUN du 17 février 2015 DU RÉSEAU "SORTIR DU NUCLÉAIRE" ET DE L’ASSOCIATION SORTIR DU NUCLAIRE BERRY-PUISAYE


Ce 17 février 2015, le Réseau "Sortir du nucléaire", soutenu par l’association Sortir du nucléaire Berry-Puisaye, dépose plainte contre EDF, exigeant la condamnation de l’exploitant de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire pour 34 infractions constatées en 2014. À cette occasion, le collectif Sortir du nucléaire Berry-Puisaye annonce une manifestation et des actions dans le centre-ville de Bourges.


Une plainte contre un exploitant délinquant

Du 28 au 30 avril 2014, l’Autorité de sûreté nucléaire a mené une inspection renforcée à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, située à la frontière du Cher, du Loiret, de la Nièvre et de l’Yonne. Publié le 15 juillet 2014, le rapport d’inspection fait état d’une impressionnante liste de dysfonctionnements et conclut sobrement que les performances du site en matière de prévention des pollutions "ne sont pas satisfaisantes".

Ces dysfonctionnements constituent autant d’entorses à la règlementation des installations nucléaires de base, au droit du travail et aux prescriptions concernant les rejets d’effluents. Pour que ces graves négligences ne restent pas impunies, le Réseau "Sortir du nucléaire", qui a recensé pas moins de 34 infractions dans ce rapport, porte donc plainte auprès du Parquet de Bourges. C’est la première fois que le Réseau “Sortir du nucléaire“ porte plainte pour un si grand nombre d’infractions (du jamais vu !). Sa plus grosse plainte jusqu’à présent concernait 15 infractions à la centrale nucléaire de Chinon.

34 infractions, symptômes de graves problèmes de sûreté

Agents mis en danger par une mauvaise organisation du travail, précautions insuffisantes pour empêcher des fuites de substances chimiques ou radioactives, méthodes de mesure aboutissant à minimiser l’impact des pollutions éventuelles : les faits soulignés sont graves et comportent un risque réel pour les riverains, les travailleurs et l’environnement. Surtout, ils illustrent le résultat d’une dangereuse évolution : déjà, en 2013, l’Autorité de sûreté nucléaire estimait que les performances du site étaient "en retrait" et que"la prise en compte des enjeux environnementaux lors de la réalisation des activités d’exploitation ou de maintenance [n’était] pas encore satisfaisante". Il est probable qu’il s’agit ici de la conséquence de la course à la rentabilité généralisée chez EDF, qui semble conduire à relâcher la rigueur sur la sûreté et à une gestion désorganisée du site.

Avant que ne survienne un accident ou une pollution nucléaire grave, scénario malheureusement réaliste au vu des dysfonctionnements constatés, il est urgent de mettre fin à cette situation. La centrale nucléaire de Belleville, qui atteindra bientôt les 30 ans (sa durée de fonctionnement initialement annoncée) doit être mise rapidement à la retraite !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et le collectif Sortir du nucléaire Berry-Puisaye espèrent une condamnation sévère de l’exploitant délinquant. Le dépôt de plainte officiel aura lieu ce 17 février dans l’après-midi.

Rendez-vous est donné à 14h au parc de Séraucourt. Après une déambulation dans les rues de Bourges et un arrêt devant la préfecture pour interpeller l’État, les manifestants se réuniront devant le Palais de Justice vers 16h. Une plainte géante sera symboliquement déposée sur les marches afin que les infractions commises par EDF soient exposées à la vue de tous. Un point presse aura lieu suite à l’action.

Lire le dossier juridique et la plainte : http://www.sortirdunucleaire.org/Belleville-sur-Loire-Une-inspection-environnement

Contacts presse :
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire"
Marie Frachisse (juriste) - 07 62 58 01 23
Catherine Fumé - 06 62 84 13 88

Pour Sortir du nucléaire Berry-Puisaye
Françoise Pouzet – 02 48 72 42 92
Martine Rouillard - 06 82 20 21 85

ANNEXE : SYNTHÈSE DES DYSFONCTIONNEMENTS CONSTATÉS

Infractions au droit du travail :

  • Suite à des mouvements de personnel, certains intervenants n’ont pas reçu les formations nécessaires à leur prise de poste.
  • Atelier de travail mécanique des métaux non-conforme à la réglementation du travail, les dispositions nécessaires pour protéger les salariés n’étant pas prises (pas de bouton d’arrêt d’urgence sur les machines, captation des fumées et aérosols inefficaces, etc.).
  • une installation qui implique des agents biologiques pathogènes ne comporte pas d’affichage relatif aux risques de l’installation ni au port obligatoire du masque P3 et aucun équipement de protection individuelle n’y est disponible.

Équipement à risques et matières dangereuses mal stockées

  • Les agents ne sont pas en mesure d’indiquer où sont entreposées les substances dangereuses détenues par le site et EDF Belleville ne dispose d’aucun registre les recensant et indiquant leur localisation !
  • Certains produits dangereux ne présentent pas les symboles de danger qui doivent normalement être apposés sur les contenants.
  • Déchets dangereux mal étiquetés, déchets d’amiante en fûts non scellés, déchets de bore sans étiquette…
  • Pas de plan d’évacuation prévu pour certains déchets dangereux.
  • L’étude de risque incendie n’est pas à jour dans l’atelier de travail mécanique des métaux.
  • L’inventaire des installations et équipements est lacunaire et contient plusieurs erreurs.

Absence de précautions pour prévenir les rejets dans l’environnement

  • L’intervenant en charge du contrôle des prélèvements et le chef de mission environnement ont tous les deux été remplacés sans que leurs successeurs n’aient reçu certaines formations obligatoires pour effectuer leurs missions.
  • Les dispositifs et protocoles en place ne permettent pas de détecter si certaines tuyauteries sont étanches et si des fuites de tritium (substance radioactive) ont eu lieu.
  • Les dispositions ne sont pas prises pour prévenir certains incidents de déversement dans l’environnement de substances potentiellement dangereuses.
  • Fréquence insuffisante du contrôle des actions visant à évaluer la présence de légionnelles dans l’eau de refroidissement du circuit secondaire.
  • Seule 5% de la tuyauterie véhiculant certains fluides est vérifiée : c’est systématiquement la même portion qui est contrôlée, non la plus fragile, mais la plus accessible.
  • Le site ne dispose pas de bassin de confinement pour contenir une éventuelle pollution. En cas de fuite de substances radioactives ou dangereuses, il ne serait pas toujours possible d’obturer les réseaux d’eau pluviale pour empêcher un déversement dans l’environnement.
  • Pas de coordination au niveau local et national avec les autres centrales qui déversent aussi leurs effluents dans la Loire pour éviter que le milieu naturel ne soit trop atteint en cas de déversement de chlore en période d’étiage sévère.
  • Plusieurs réservoirs de fuel non équipés de dispositifs de détection de fuite.

Des méthodes de mesure biaisées… pour minimiser une éventuelle pollution ?

  • Utilisation de méthodes de calcul biaisées afin de pouvoir annoncer que le tritium émis est plus dilué qu’il ne l’est en réalité. La concentration en tritium mesurée par les inspecteurs s’est avérée deux fois plus élevée que ce qu’indiquent les estimations de la centrale : 89 Becquerels par litre au lieu de 46 Becquerels par litre !
  • Le contrôle des rejets de tritium dans l’atmosphère pourrait être biaisé, le point où sont effectués les prélèvements de contrôle étant situé dans un lieu protégé par une haie dense et haute.
  • Certains contrôles complémentaires sont effectués dans des réservoirs ne contenant pas les effluents radioactifs et chimiques recherchés. »
Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire : "Sortir du nucléaire" porte plainte pour 34 infractions !
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