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Channel: Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
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Sivens, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse … et Murs à Pêches de Montreuil !

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Sivens, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse … et Murs à Pêches de Montreuil !



Si la réunion organisée par un certain nombre d’associations environnementalistes, avec EELV, le lundi 26 janvier à Montreuil était utile et nécessaire pour défendre Sivens, Notre-Dame-des-Landes et leTriangle de Gonesse, elle a aussi permis de signaler le non moins nécessaire combat associatif contre le projet de Placoplâtre au Fort radioactif de Vaujours (voir photo de l’intervention de Francis Redon, président d’Environnement 93, ce soir-là) ; il n’en reste pas moins vrai qu’à Montreuil, la Zone à Défendre, c’est les MAP et que certains organisateurs de ladite réunion ne sont pas clairs et/ou ne l’ont pas été dans la défense –montreuilloise, ici et maintenant-, des murs à pêches.

Je reproduis donc la réaction légitime et significative de mon ami Georges Bertrand, très impliqué dans l’action associative montreuilloise et notamment la défense des murs à pêches :


« Bonjour

EELV a réussi l’exploit de faire une réunion publique à Montreuil sur les graves atteintes à l’environnement pour des projets plus que contestables sans du tout évoquer le dépeçage des MAP sous l’égide de la ville de Montreuil et du Conseil Général (propriétaire des terrains) : collège avec son entrée aberrante rue St Antoine (Conseil Général), piscine (Ville de Montreuil, et maintenant Est Ensemble), ateliers du tram (STIF, sur proposition de la Ville de Montreuil avec le soutien du Conseil Général). Défendre Sivens, c’est nécessaire, mais défendre les MAP (Murs À Pêches), quand on est à Montreuil, c’est la priorité.

Ce que l’on voit c’est que la piscine a été construite sur la base d’un permis totalement illégal, sans le moindre doute et que la municipalité de Montreuil, dans une union sans faille du PS au PC en passant par les Verts (comme dans le Tarn), exige que les travaux du tram soient engagés sans attendre le résultat des recours…

Vérité en deçà des Pyrénées…

Cordialement

Gerard Bertrand »


J’ai participé à la réunion montreuilloise pour Sivens et Notre Dame des Landes, contre les projets inutiles, (il faut être unitaire et positif), mais je n’en ai pas moins en vue qu’à Montreuil, être Sivens et Notre Dame des Landes, c’est d’abord défendre les Murs à pêches !

Pierre Mathon

Sivens, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse … et Murs à Pêches de Montreuil !
Sivens, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse … et Murs à Pêches de Montreuil !
Sivens, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse … et Murs à Pêches de Montreuil !
Sivens, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse … et Murs à Pêches de Montreuil !
Sivens, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse … et Murs à Pêches de Montreuil !

AKERA, 12 rue P. et M. Curie, l’espace public ! Bagnolet Écologie écrit au maire

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AKERA, 12 rue P. et M. Curie, l’espace public ! Bagnolet Écologie écrit au maire



Le promoteur immobilier AKERA s’est engagé, à hauteur de 800 000 euros, à financer l’aménagement de l’espace public au droit de l’immeuble de 121 logements qu’il est en train d’achever 12, rue Pierre et Marie Curie dans les Malassis. Il convient aujourd’hui de passer à la réalisation.

L’association Bagnolet Écologie, qui a obtenu du promoteur, en 2013, un abondement de l’engagement initial, correspondant à un agrandissement de l’espace piéton et la réalisation d’un ascenseur pour monter sur la dalle, vient d’écrire la lettre suivante au maire de Bagnol
et :
« Monsieur le Maire,

Comme vous le savez, suite à l’action de notre association, le promoteur Akera qui est en train d’achever un programme de 121 logements au n° 12 de la rue Pierre et Marie Curie à Bagnolet, s’est engagé, dans un protocole, à abonder les sommes qu’il verse à la commune de Bagnolet pour l’aménagement de l’espace public au droit de son immeuble. De fait l’association a signé le 12 février 2013 un protocole avec AKERA et le 27 mars 2013, le conseil municipal de Bagnolet a approuvé en conséquence l’avenant n°1 au projet partenarial (projet initial approuvé en janvier 2011) concernant cette opération.

C’est ainsi qu’AKERA s’est engagé dans un projet d’aménagement de l’espace public qui comprend notamment un agrandissement de ce qui reste de la place du 17 octobre 1961, par démolition d’une partie de la dalle Maurice Thorez, et la réalisation d’un ascenseur pour monter sur cette dalle. Le promoteur s’est engagé à verser à la commune 800 000 euros pour qu’elle réalise ces aménagements.

Partie prenante de cet accord avec le promoteur, notre association Bagnolet Écologie demande à être associée à l’utilisation de ces 800 000 euros. Naturellement, le conseil de quartier des Malassis a également vocation à y participer.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments associatifs distingués.

Le président, Pierre Mathon

Copies : Marie Colou, Mandana Saiedi Akkarzadeh, El Miloud Kanfoudi, adjointEs au maire et Olivier Taravella, conseiller municipal délégué, animateurs du conseil de quartier des Malassis »

« Remettre à flot le principe pollueur-payeur »

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« Remettre à flot le principe pollueur-payeur »



« Politique de l’eau : La France doit remettre à flot le principe pollueur-payeur

Alors que le principe fondamental de «pollueur-payeur» a été institué par la loi sur l’eau de 2006, la Cour des comptes révèle dans son rapport annuel la mauvaise, voire la non-application de ce principe concernant la politique de l’eau en France.

Pour les écologistes, ces dérives faites de mauvaises gestions et de passes-droits sont inacceptables. Il apparaît en effet contraire au sens de l’intérêt général de voir les plus grands pollueurs -à commencer par les industriels et les agriculteurs- payer moins de taxes alors même qu’ils sont les plus grands responsables de la pollution des eaux. Ainsi, c’est sur les particuliers que repose l’essentiel des efforts.

La Cour des comptes pointe également de nombreuses incohérences concernant la gouvernance des agences de l’eau. EELV souhaite que bon ordre soit mis dans le fonctionnement de ces agences : l’eau est un bien commun qui doit être géré à l’abri de tous conflits d’intérêts en associant l’ensemble des acteurs de la société civile.

EELV réaffirme la nécessité de garantir fermement le principe du pollueur-payeur qui permet de financer son traitement et d’offrir à toutes et tous une eau propre et de qualité.

Les écologistes rappellent que la France, hôte de la prochaine conférence-climat en décembre, est régulièrement condamnée par la Cour de Justice de l’Union Européenne pour manquement à la directive nitrate. Le respect de ces normes est pourtant indispensable à la protection de l’environnement et la santé des citoyens.

Le 10 février 2015

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux EELV »

« Remettre à flot le principe pollueur-payeur »

Placements en Suisse : « 180 milliards qui donnent le tournis »

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Placements en Suisse : « 180 milliards qui donnent le tournis »


« Swissleaks : la France et l’Europe doivent impérativement réagir

EELV salue le travail d’investigation mené par Le Monde et le Consortium international des journalistes d’investigation. Les révélations Swissleaks illustrent à nouveau l’importance de la protection des lanceurs d’alerte et des sources.

L’ampleur des fonds dissimulés en Suisse, plus de 180 milliards d’euros en quelques mois, donne le tournis. EELV appelle à des sanctions exemplaires. Plus que jamais la lutte pour la transparence et contre l’évasion fiscale doit être relancée au niveau européen.

EELV maintient qu’une commission d’enquête est nécessaire pour faire toute la lumière sur les conditions du scandale LuxLeaks et du rôle de l’actuel président de la Commission Européenne Juncker dans la signatures d’accords fiscaux particulièrement favorables aux grandes entreprises quand il était Premier ministre du Luxembourg. « M. Juncker doit agir contre le dumping fiscal en Europe ou s’en aller » explique Julien Bayou.

Pour Sandrine Rousseau, « l’effort de transparence doit aussi être renforcé au niveau français. Par exemple, il est tout à fait incroyable que le projet de loi Macron envisage de permettre aux entreprises de ne pas publier leurs comptes annuels. » Les députés écologistes proposeront la suppression de l’article 58 quater dénoncé par les associations membres de la plateforme de lutte contre les paradis fiscaux ou judiciaires.

Le 10 février 2015

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux EELV »

Centre ville de Bagnolet : sur l’atelier municipal du 4 février

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Centre ville de Bagnolet : sur l’atelier municipal du 4 février

Ce mercredi 4 février 2015, la mairie a organisé un groupe de travail sur la ZAC Benoit Hure, l’utilisation de l’ancienne mairie et l’aménagement de la place Allende.

D’entrée, l’ancien architecte de l’opération de la place du centre ville (dénommée place Nelson Mandela), présent comme citoyen, a jeté un pavé dans la mare en informant – à l’encontre de ce qui nous était seriné depuis des années – que la place Mandela avait été réalisée pour pouvoir supporter deux tonnes à l’essieu c’est-à-dire que logiquement – sous réserve d’études complémentaires -, on pouvait très bien y installer le marché du jeudi et diman
che.

Notons, sans développer, que l’ensemble des participants a rejeté l’hypothèse folle d’Everbecq de creuser un niveau supplémentaire sous la mairie historique pour y faire un café « branchouille » (en défigurant le bâtiment, en risquant de le déstabiliser et avec un coût supplémentaire évalué à plusieurs centaines de milliers d’euros). Exit donc cette hypothèse débile. Reste à trouver l’utilisation de l’ancienne mairie … Un service public, certes, mais lequel ? Et quid du 2ème étage sous combles? Quid du lien entre la nouvelle hideuse et non fonctionnelle mairie et l’ancienne historique et symbolique dont nous savons – au moins – que les mariages y seront de nouveau célébrés.

L’obstination à vouloir remettre la place à niveau avec des mouvements de terre coûteux pour dégager une partie plane ce qui suppose de multiples emmarchements, également coûteux a été questionnée et contestée. Seul argument : il vaut mieux que ce soit plat si l’on veut y installer le marché (on voit qu’une autre hypothèse semble être possible) et, de temps en temps, des chapiteaux (il y a peut-être pour cela, d’autres endroits à Bagnolet) …

Voulait-on nous imposer un parti d’aménagement ? Toujours est-il que les mouvements de terre et les emmarchements, nécessaires à l’aplanissement, étaient présents dans tous les scenarii présentés.

Une grande partie des participants souhaitaient le maintien de la pente naturelle et la réalisation d’un bel espace vert*.

Dans la foulée, s’est donc imposée l’étude d’une autre hypothèse d’aménagement consistant à bannir les emmarchements et à réaliser un parc urbain en pleine terre, tant attendu par des habitants hostiles à la minéralisation systématiques des espaces. Cette hypothèse pourrait comprendre un passage conforme à la législation handicapés en diagonale. Assurance nous a été donnée par l’adjointe-au-maire à l’urbanisme qu’une telle hypothèse serait présentée à la prochaine réunion. Dont acte : peut-être avons-nous assisté à
une vraie avancée ?

J’ai eu l’occasion de m’interroger sur la faisabilité de l’opération Vinci (si la vente de logements privés ne devrait pas être un problème, il n’en est pas de même pour la commercialisation des commerces. Nous nous trouvons donc dans le dilemme suivant : soit ça marche avec les nouveaux commerces et les 70 places de parkings souterrains, et alors c’est la mort du commerce des rues Raoul Berton et Sadi Carnot ; soit ça ne marche pas.

Et ce ne sont pas les propos euphorisants de l’adjoint-au-maire aux commerces qui nous rassurera …

Concernant le fait que les citoyens auraient le droit à consulter les conventions qui font que Vinci a été retenu par Everbecq … et gardé par Di Martino, j’ai eu droit à un circulez, il n’y a rien à voir (« Faîtes-nous confiance … ») de la part de l’adjointe à l’urbanisme, peu de nature à établir la
confiance.

Dès lors il est clair que l’opération Mairie-Sequano-Vinci (et les fabuleux quinze millions d’euros de Vinci qui équilibreront la ZAC) a toutes les chances de se révéler un leurre … quand l’heure des comptes financiers sonnera.***

Un débat a aussi eu lieu sur la largeur du passage piéton entre la place Allende et la rue Adelaïde Lahaye pour aller ensuite vers Auchan-Bel Est via la poste. Bon maintenant qu’Attila-Everbecq a démoli sauvagement les bâtiments remarquables des 13 et 15 rue Marceau, il est clair que ce passage doit être fait. Concentrons-nous donc sur :
- la largeur de ce passage 13 m, 23 m auraient été promis antérieurement (?) ; il a été officiellement indiqué 10-12 mètres lors de la réunion, alors que figure dans l’enquête publique en cours 8 -10 mètres … Que croire ?
- la traversée de la rue Adelaïde Lahaye ;
- et sur la qualité du passage de la poste jusqu’à Bel Est (combien ça coûte et qui p
aye ?)

Si j’ai oublié des points importants, merci d’écrire au blog en commentaire ou à bagnoletenvert@gmail.com.

À suivre. C’est du centre ville de Bagnolet qu’ll s’agit !

Pierre Mathon

* Il était proposé un parc riquiqui entre l’ancienne et la nouvelle mairie ainsi que des arbres de chaque côté de la place, sans parler de la plantation d’une rangée d’arbres rue P.V. Couturier, côté commerces et habitations sur un trottoir étroit ….

** Je note – et ce n’est pas rassurant - que l’ajointe à l’urbanisme continue à affirmer que la ZAC Benoit Hure a permis de financer l’école maternelle Francine Fromond et la médiathèque alors que ces deux équipements, effectivement réalisés par l’aménageur de la ZAC, la Sidec, devenue Sequano Aménagement, mais hors budget ZAC, sur financement communal !

*** À noter que beaucoup s’obstinent à penser que l’essentiel du passage se ferait d’Auchan vers les commerces du centre ville alors qu’il paraît évident que ce serait plutôt l’inverse, vers Auchan. Mais bon …

Centre ville de Bagnolet : sur l’atelier municipal du 4 février
Centre ville de Bagnolet : sur l’atelier municipal du 4 février
Centre ville de Bagnolet : sur l’atelier municipal du 4 février

Gaz de schiste en Californie : décisions contre l’environnement et manifestations

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Gaz de schiste en Californie : décisions contre l’environnement et manifestations



Le Monde.fr du 10 février 2015 rend compte de l’actualité californienne en matière de gaz de schiste. Pris sur le blog des Verts des Lilas :

« Scandale autour du gaz de schiste californien

Le Monde.fr | 10.02.2015 | Par Corine Lesnes (San Francisco, correspondante)http://www.lemonde.fr/pollution/article/2015/02/10/scandale-autour-du-gaz-de-schiste-californien_4573377_1652666.html#l6IYKdHXl8YC8JuT.99

Le gouverneur de Californie Jerry Brown va-t-il se montrer à la hauteur de ses prétentions à diriger l’État le plus « vert » de l’Union américaine ? Un mois après avoir fixé des objectifs ambitieux lors de la cérémonie d’investiture pour son second mandat, il est sous le feu des critiques non seulement des écologistes pour son refus d’interdire la fracturation hydraulique – seule technique d’exploitation du gaz de schiste – mais aussi de l’agence fédérale de l’environnement (EPA) pour avoir autorisé les compagnies pétrolières à rejeter des eaux contaminées dans les nappes phréatiques de Californie.

Samedi 7 février, une manifestation de près de 10 000 personnes, baptisée « Marche pour un vrai leadership sur le climat », est venue réclamer dans le fief même du gouverneur, à Oakland, l’interdiction de la fracturation hydraulique dans l’État, le troisième producteur de gaz et de pétrole du pays. C’était la manifestation la plus importante jamais enregistrée aux États-Unis contre la fracturation.

Réforme « trop longuement différée »

Une semaine plus tôt, une enquête du San Francisco Chronicle accusait l’administration de Californie d’avoir laissé depuis des années les compagnies pétrolières rejeter les eaux usées de fracturation qui peuvent contenir de l’arsenic, du plomb ou encore du benzène dans des puits d’injection creusés dans des aquifères d’eau potable au risque de polluer la nappe phréatique. Or, les agriculteurs de la Vallée centrale, confrontée à une sécheresse record, puisent 90 % de leurs ressources en eau dans le sous-sol.

Selon l’agence Associated Press, qui a passé en revue les documents, les régulateurs de l’État ont autorisé – à 2 553 reprises – le rejet dans le sous-sol d’eaux usées résultant de la fracturation. Une partie des permis ont été émis avant l’arrivée au pouvoir de Jerry Brown, mais près de la moitié (46 %) pendant son premier mandat (2010-2014). Cela, alors que l’EPA l’avait mis en garde dès 2011 sur le fait que les ressources aquifères étaient insuffisamment protégées contre la pollution émanant des activités pétrolières.

La division de réglementation du pétrole, du gaz et des ressources géothermiques a plaidé la désorganisation et une mauvaise cartographie des zones protégées en vertu de la loi de 1974 (Safe Drinking Water Act). Lundi 9 février, son responsable, Steve Bohlen, a annoncé une réforme « trop longuement différée » du processus d’autorisations. Immédiatement, 140 puits de rejets, trop proches des aquifères, ont été fermés.

L’EPA a donné deux ans à l’État pour mettre fin aux pratiques interdites. Les écologistes réclament, eux, la fermeture immédiate des puits dans les zones les plus affectées par la sécheresse, qui se trouvent être aussi l’épicentre de la fracturation. « Alors que tant de Californiens sont dépourvus d’accès à une eau pure et saine, il est scandaleux de laisser la contamination par des eaux industrielles continuer », a protesté le Center for Biological Diversity, une association qui a intenté un procès à l’État en janvier 2013 pour une supervision inadéquate des forages.

300 puits ouverts chaque mois

Un cinquième de la production d’énergie fossile californienne vient de la fracturation hydraulique. Depuis dix ans, chaque mois, l’État enregistre l’ouverture de 300 nouveaux puits. « L’expansion du pétrole et du gaz menace les progrès susceptibles d’être accomplis sur le climat », déplore Kassie Siegal, la juriste du Center for Biological Diversity. Deux comtés californiens ont déjà interdit la fracturation en invoquant les risques pour la santé publique et l’environnement.

Dans son discours d’investiture début janvier, Jerry Brown a fixé comme objectif de porter à 50 % la proportion d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en Californie avant 2030. Lui qui était intervenu au sommet de l’ONU en septembre 2014 pour vanter l’exemple californien, et qui compte se rendre au sommet de Paris fin 2015, soutient qu’aucune preuve n’a été apportée des dangers du « fracking » pour la Californie et que les réglementations édictées sont les plus strictes des États-Unis.

Contrairement à son homologue de New York, Jerry Brown est sur la ligne de Barack Obama : toutes les ressources naturelles doivent être exploitées, y compris les énergies fossiles. A chaque fois qu’il est interpellé, il renvoie les consommateurs-pollueurs à leurs responsabilités : « Tant que les Californiens effectueront 520 milliards de kilomètres chaque année dans leurs voitures et consommeront 53 milliards de litres d’essence, nous aurons besoin d’un dispositif qui inclut toutes les énergies, notait-il à la veille de la manifestation d’Oakland. Et je n’entends personne proposer de moratoire sur la conduite automobile. » »

Alerte à la pollution à Paris ce jeudi 12 février

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Alerte à la pollution à Paris ce jeudi 12 février

Un épisode de pollution avec un dépassement du seuil de la procédure d'information pour le polluant PM10 (particules fines) a été déclaré par Airparif et la Mairie de Paris ce jeudi 12 février 2015.
Le stationnement résidentiel est gratuit aujourd'hui dans la capitale afin de réduire les émissions de polluants dans l'atmosphère et inciter les riverains à privilégier les transports en commun.

Pour protéger votre santé, il est conseillé de limiter les promenades et activités extérieures, ainsi que les activités sportives intenses (même en intérieur).

Il est recommandé aux personnes sensibles aux polluants atmosphériques comme les enfants et les personnes âgées d'éviter si possible toute sortie en extérieur. Ces polluants peuvent être
irritants pour les bronches.

Daniel Guiraud conseiller général du 93, veut-il bétonner le parc de la Courneuve ?

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Daniel Guiraud conseiller général du 93, veut-il bétonner le parc de la Courneuve ?



Daniel Guiraud est maire PS des Lilas, une ville qu’il ne souhaite pas densifier davantage. Or il semblerait qu’en tant que conseiller général, vice-président, candidat à sa succession en mars 2015, il envisage d’une tout autre manière l’avenir du parc départemental de la Courneuve, propriété du conseil général et acquis environnemental de la Seine-Saint-Denis que les associations écologistes ne laisseront pas bétonner.

Rappel le projet dit Castro-Rozenblatt envisage dans le cadre du Grand-Paris d’amputer 70 hectares du parc de la Courneuve pour y construire 22 000 logements !

Qu’o
n en juge.

Ainsi, Silvia Casi architecte de l’atelier Castro-Denissoff/Sylvia Casi a indiqué dans LUMIERES DE LA VILLE http://www.lumieresdelaville.net/2014/12/04/avec-le-central-park-de-roland-castro-le-grand-paris-voit-enfin-son-urbanite-promise/ :

« J’étais invité au Forum de Libération « A nous le Grand Paris », et Daniel Guiraud, le Président de Paris Métropole qui était présent, a parlé à de nombreuses reprises de ce projet comme quelque chose d’exemplaire, d’important et de représentatif. Ce projet de Central Park, pour lui comme pour de nombreux autres acteurs du monde de l’architecture, de l’urbanisme mais aussi du monde politique devra faire partie de ce que pourraient être les projets du grand Paris. »

Il va sans dire que, si les propos que prête Silvia Casi à Daniel Guiraud ne correspondaient pas à la vérité, nous apporterons immédiatement les rectifications qui s’imposeraient.

Naturelle
ment.

Pierre Mathon


Landowski-Cogédim, suites

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Landowski-Cogédim, suites



Ce vendredi 6 février, nous avons rencontré, à leur demande, les représentants de Cogédim. Sans être conclusif, l’entretien s’est passé correctement et nous avons eu l’occasion d’aborder toutes les problématiques sans se voir opposer de fermeture.

Il faut dire que la démarche des associations et des citoyens est constituée puisque quatre recours amiables ont été déposés (avec, au-delà de leurs légitimités au niveau du contenu, des arguments juridiques solides).

Bien entendu, nous sommes toujours à la recherche de solutions amiables. Et nous poursuivons - naturellement - la piste patrimoniale.

D’où, suite au courrier de la Direction départementale de la Culture, nous venons d’envoyer quatre courriers : à M. Landowski, au Maire, à l’Architecte des Bâtiments de France et à la Direction Départementale de la Culture.

Nous vous tiendrons informés des suit
es de nos démarches.

Pierre Mathon

Sur le conseil de quartier des Malassis du 5 février

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Sur le conseil de quartier des Malassis du 5 février



Le jeudi 5 février s’est tenu le conseil de quartier des Malassis.

Quelques mots trop brefs. Nos lecteurs-lectrices internautes pourront compléter par leurs commentaires. Et pour l’ensemble des questions soulevées et des échanges denses qui ont eu lieu, nous attendrons la publication du compte-rendu sur le site internet de la ville.

Comme à chaque conseil de quartier, il y avait une bonne affluence et de nombreux élus étaient présents pour écoute
r et répondre.

Le conseil de quartier s’approprie peu à peu son rôle : il se dote d’une équipe d’animateurs-animatrices, d’une boite aux lettres (au centre Neruda sur la dalle), d’une boite mail lesmalassisenharmonie@yahoo.fr

Il a été questions de plusieurs sujets récurrents.

Concernant la dalle Maurice Thorez*, la principale nouvelle – concrète - est venue d’un responsable administratif de l’OPHLM : les tuyaux de descente de l’eau vont être refaits à neuf dans les prochaines semaines ce qui laisse augurer que l’eau ne stagnera plus sur la dalle comme depuis des années (et quand il gèle, c’est de la glace).

Pour le reste, (sécurité, propreté, commerces …) rien de nouveau, mais beaucoup de sujets ont été abordés, avec le rappel de certaines demandes (notamment la préservation du passage des piétons au droit du 74 rue P et M Curie, le refus municipal d’accéder à la demande des parents d’élèves de fermer le parking situé devant la maternelle Pêche d’or, la demande de gardiennage pour l’école P.V. Couturier-J. Barbusse, le mauvais positionnement des stations de vélib’, etc.) et les échanges ont été très
utiles**.

Ce sera au conseil de quartier et à ses animateurs de suivre tout cela et de faire en sorte que les choses soient concrétisées avec des avancées positives et pré
cises.

Pierre Mathon

* Comme nous le répétons, concernant cette dalle Maurice Thorez, elle doit faire l’objet d’un traitement en trois temps :
- À court terme, le rétablissement de l’évacuation des eaux de pluie (cela va être fait par l’OPH), le nettoyage par les services de la ville et l’entretien des bacs (on en parle…)
- À moyen terme, dans le cadre du plan partenarial entre la mairie et le promoteur Akera, ce dernier verse 800 000 euros pour les travaux (réalisés par la ville) sur l’espace public au pied du bâtiment Akera. Ces travaux comprennent, suite à l’action de Bagnolet Écologie, un léger agrandissement – en détruisant une partie de la dalle - de la place du 17 octobre 1961 et la réalisation d’un ascenseur pour monter sur la dalle.
- À long terme la réintégration promise de la dalle M. Thorez dans l’ANRU (sans toutefois de précisions sur la date, le montant et le contenu des travaux.

Pour rappel, se trouvent sur la dalle les accès de deux importants immeubles d’habitation de l’OPH, du centre de quartier Neruda, de la piscine, des deux conservatoires – danse et musique – et de la salle de réunion
P. et M. Curie.

** Échanger, c’est bien et cela représente un indéniable changement, mais il arrive un moment où il faut passer aux actes.

Sur le conseil de quartier des Malassis du 5 février
Sur le conseil de quartier des Malassis du 5 février

« Simplement pouvoir, marcher (…) sans me tordre les pieds ni me cogner dans des voitures ou des poubelles. »

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« Simplement pouvoir, marcher (…) sans me tordre les pieds ni me cogner dans des voitures ou des poubelles. »

Nous publions ci-dessous une tribune-« coup de gueule » du citoyen bagnoletais, Pierre Morin, habitant de la Dhuys :

« Interdiction de circuler dans Bagnolet.

Il suffit d’écouter à droite et à gauche pour découvrir les inepties municipales (de toutes les municipalités).

Je croyais, naïvement, que nos élus cherchaient à améliorer notre qualité de vie.

Je pensais qu’ils souhaitaient améliorer notre confort quotidien.

J’espérais qu’ils rêvaient, comme moi, d’une ville agréable où il fait bon vivre.

Eh bien NON ! Il existe des plans d’occupation des sols, des plans d’urbanisation, des plans de circulation (la voiture, quelle drôle de petite bête ! ) des PLU, des COS …

Des tas de gens intelligents et instruits se penchent sur les hauteurs d’immeubles ou bien s’élèvent contre un parking inapproprié ?

Moi, je demande simplement de pouvoir, à pieds, faire mes courses, aller jusqu’au métro et aussi jusqu’à l’école sans me tordre les pieds, sans me cogner dans des voitures ou des poubelles.

MAIS POUR CELA IL N’EXISTE PAS DE PLAN ? !

Il existe des règles pour la largeur minimum des chaussées (pour les camions ) des interdictions de ci, des encadrements de ça, mais rien pour les trottoirs !

rien pour les poussettes et peu pour les handicapés…

Il existe des sens interdits ou des sens obligatoires, des interdictions de stationner pour les voitures Mais pour les piétons ou les vélos je n’ai jamais vu de « voies conseillées »

Après l’ère du feu, il y a eu l’ère du bronze puis l’ère de l’écriture. Nous quittons l’ère de l’industrialisation et nous sommes en plein dans l’ère du Process dans l’ère du plan rantanplan.

Mais pour le pauvre humain que je suis, il n’y a pas de Process pour me simplifier la vie.

Il existe des Process pour emprunter de l’argent, des process pour acheter une voiture ou une maison, des process pour me soigner, des process pour joindre un élu, pour voter ou pour me servir de tel ou tel instrument, mais pour aller jusqu’à la station de métro, alors là : c’est une course d’obstacles.

Traverser l’axe central de l’avenue Adelaïde Lahaye pour passer par la passerelle de la poste (aux pied des Mercuriales ) est même dangereux pour les milliers de personnes qui s’y exercent chaque jour. Le comble du rire est qu’il y a de superbes passages piétons ( 1m ?) pour franchir la piste cyclable et aller à l’arrêt de bus, mais RIEN pour traverser la totalité de la rue et se rendre à l’arrêt de bus situé en face.Tout cela parce que personne ne semble avoir réfléchi aux cheminements naturels donc aux emplacements de bon sens de ces passages piétons.

Alors à ce moment de la réflexion, une série de Process vous tombent dessus : c’est pas moi, c’est l’autre qui est responsable … l’article 38bis rénové 2004…Le choc des simplifications…courrier en 14 exemplaires adressé aux différentes administrations … à Est ensemble, au préfet et bientôt au 1° ministre. A cela s’ajoute le pouvoir du chef de service, puis celui du sous chef qui se heurte à celui des syndicats. Et l’opposition alors ? Mais que fait donc l’opposition? Elle troque son ralliement avec …

J’ai même connu (il y a très longtemps, c’est vrai ) des barbelés pour empêcher le passage au milieu des fleurs!

Si je posais la question pour améliorer ces points j’imagine les 2 réponses standard qui sont encore à la mode : « c’est la faute de l’équipe d’avant « et « il n’y a plus d’argent «

Mais j’espère encore un peu :

C’est sûr que pour le rêve il n’y a pas d’obstacle… »

Centre ville : non à la suppression d’un emplacement réservé pour passage piéton

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Centre ville : non à la suppression d’un emplacement réservé pour passage piéton



Indépendamment de la modification du PLU qui devrait être prochainement lancée par le maire, une autre enquête publique se déroule actuellement, de façon très discrète ( !), jusqu’au 18 février. Cette modification (simplifiée, très simplifiée) du PLU consiste à supprimer l’emplacement réservé prévu au PLU pour créer une voie piétonne entre la place Allende et le passage de la poste, vers Bel Est.

Il faut en effet tenir compte de la démolition (attilesque par l’ancien maire et la Sequano-Aménagement au cours de l’été 2013) des immeubles remarquables qui existaient aux numéros 13 et 15 de la rue Marceau. Mais alors qu’il paraîtrait logique de déplacer en conséquence l’emplacement réservé, il est pour le moins curieux que la municipalité actuelle propose la suppression de la garantie que constitue un emplacement réservé.

D’autant qu’il semble que ce passage, qui devait avoir 13 mètres de large, est réduit (pour l’instant … mais qu’en sera-t-il à terme ?) à 8 mètres.
D’où l’opposition de l’Association Bagnolet Ecologie à cette modification confidentielle et à la hussarde.

Voici le mot que j’ai laissé jeudi dernier, le 29 décembre, sur
le registre de l’enquête publique :
« Il semble, vu le nombre de remarques, au regard des gens concernés par cette modification (concernés et impliqués) que la communication de l’enquête publique n’a pas vraiment été au top.
Sur la démarche de cette modification, il est dit que l’emplacement réservé de l’actuel PLU entre 5 et 20 m de large n’est plus d’actualité puisque la traversée piétonne ne devrait être que de 5 et 10m et à un endroit différent. Il m’avait semblé que les discussions avec les personnes riveraines portaient sur une largeur de 13 m (ce qui est plus que de 8 à 10 m) mais b
on …

La logique des aménageurs aurait donc dû être de nous proposer un passage à l’endroit différent en raison de la démolition des bâtiments 13 et 15 rue marceau (démolition qui résultait d’un passage en force du maire précédent … au cours de l’été 2013) sous forme d’un nouvel emplacement réservé.
Pourquoi ce n’est pas le cas ?
On nous explique que l’emplacement réservé doit être supprimé « d’autant plus que la maîtrise foncière est déjà assurée par la ville et son aménageur » : cela revient à laisser les mains libres « à la ville et à son aménageur ». Les citoyens appré
cieront.

Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à cette modification et demandons que le problème soit traité à l’issue d’une consultation approfondie de la population sur l’aménagement du centre ville et le PLU.

Pierre Mathon (Président de Bagnolet Écologie)
Le 29-1-
15 »

Centre ville : non à la suppression d’un emplacement réservé pour passage piéton

Pas de TMB à Bordères-sur-l’Echez (Midi-Pyrénées) non plus

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Pas de TMB à Bordères-sur-l’Echez (Midi-Pyrénées) non plus



Lu le 9 février 2015 dans la dépêche.fr :

Dans les Hautes Pyrénées aussi, à Bordères, les citoyens se mobilisent contre un projet d’usine de tri mécano-biologique et méthanisation que le maître d’ouvrage veut faire passer en force. Pour information, le projet d’un coût prévisionnel d’environ 50 millions d’euros a été confié à un groupement conduit par Vinci-Environnement pour la conception, la création et l’exploitation.

Les opposants à l'UTV 65 restent mobilisés et multiplient les actions./ Photo Rachel Barranco.

« 160 à manifester contre l'usine de tri des déchets

La manifestation des associations d'opposants à l'usine de tri mécano-biologique et de méthanisation (UTV 65) a rassemblé environ 160 personnes samedi matin à Bordères.

Les opposants au projet multiplient les actions. Rappelons qu'ils ont introduit deux recours auprès du tribunal administratif de Pau : l'un contre le permis de construire de l'usine et l'autre contre l'autorisation d'exploiter.

«Le président du SMTD, maître d'ouvrage de l'usine, avait déclaré que les travaux ne débuteraient pas avant la fin des recours. Or, il s'est ravisé et a annoncé un démarrage du chantier fin mars. Nous ne voulons pas que Bordères devienne un nouveau Sivens. Il n'est pas question de prendre la justice de vitesse en laissant réaliser des travaux en pure perte. Nous souhaitons que la date de début des travaux soit repoussée après la fin des recours», explique Didier Oppein, porte-parole de l'Adrise (Association de défense des riverains des stations d'épuration et installations de traitement des déchets).

Le collectif souhaite aussi que Christian Paul, maire de Bordères-sur-L'échez, clarifie sa situation. «Il a été contraint par son conseil municipal d'effectuer deux recours au tribunal administratif contre l'UTV 65. Mais dans le même temps, il est vice-président du SMTD», souligne Didier Oppein. »

A suivre.

Pierr
e Mathon

Périscolaire : graves dysfonctionnements à l’école élémentaire Joliot-Curie

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Périscolaire : graves dysfonctionnements à l’école élémentaire Joliot-Curie

De graves dysfonctionnements concernant l’organisation des temps périscolaires (pause méridienne, centre loisirs du mercredi et l’étude du soir) à l’école élémentaire Joliot-Curie sont dénoncés par les parents d’élèves. Ils datent depuis la rentrée, mais il semble que le froid de l’hiver ait exacerbé les problèmes.

Certains de ces dysfonctionnements paraissent directement liés à la mal-conception de l’établissement qui ne permet pas d’accueillir, lors des temps de détente périscolaires pendant la période hivernale, l’ensemble des enfants dans des locaux chauffés. Les enfants sont ainsi contraints de rester dehors où ils souffrent du froid. A noter que le préau, censé les accueillir n’est ni suffisamment spacieux, ni aménagé pour offrir des activités adaptées.

Les autres dysfonctionnements sont, eux, liés à l’attitude maltraitante de certains animateurs de ces temps périscolaires – pas tous, heureusement – qui hurlent sur les enfants, leur imposent le silence et l’immobilité, leur infligent des punitions inimaginables, communiquent dans un langage vulgaire, grossier, violent, …

Cette situation est décrite par les parents avec force témoignages d’enfants victimes de véritables maltraitances. Elle se produit dans une école qui, l’an dernier, avait déjà connu ce type de problèmes.

Les parents qui ont signalé cette situation particulièrement inquiétante aux autorités responsables sont choqués et demandent que cela cesse et que leurs enfants soient encadrés correctement.

On est loin de la « pédagogie », ces faits relèvent même de la violence éducative.

Les parents sont d’autant plus inquiets que des projets d’organisation de la pause méridienne (allant vers une augmentation) pour l’an prochain circulent et qu’ils aboutiraient à encore plus de temps des enfants auprès d’animateurs dans des conditions n’assurant pas leur sécurité.

Il faut se rendre à l’évidence : ce n’est pas une formation et un petit diplôme (Bafa) qui régleront le problème qui est d’abord celui du recrutement. Et cela ressemble un peu à la quadrature du cercle que de recruter des personnes formées, éduquées, suffisamment mûres pour exercer des responsabilités quand on est dans l’impossibilité d’offrir des contrats et des rémunérations suffisants… Cependant, cela n’autorise pas à recruter des personnes dangereuses pour les enfants.

À suivre.

Hélène Zanier

La loi énergie au Sénat : transition ou immobilisme énergétique ?

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La loi énergie au Sénat : transition ou immobilisme énergétique ?



France Nature Environnement le10 février 2015 :

« Le Sénat élague le projet de loi Energie

A partir d’aujourd’hui (mardi 10 février2015. Ndlr), sera examiné en séance plénière au Sénat le projet de loi portant transition énergétique. Ce texte, initialement insuffisant, avait été considérablement renforcé lors de son passage à l’Assemblée nationale en octobre dernier. Malheureusement, les sénateurs ont taillé à la hache lors du premier examen en commission. France Nature Environnement souligne les principalesdispositions devant absolument être rétablies.

Des objectifs sans aucune ambition

Pour FNE, les trois piliers de la transition énergétique sont la réduction des consommations, le développement des énergies renouvelables et la sortie progressive du nucléaire. L’article 1 de la loi énergie fixait des objectifs en accord avecles engagements du gouvernement et ceux de la France à l’échelle internationale. Au mépris de ces engagements, les Sénateurs ont adopté en commission des amendements visant à raboter ces objectifs.

Pour Maryse Arditi, responsable des questions Energie de FNE : « les Sénateurs ont transformé les objectifs de la transition écologique en objectifs d’immobilisme. Au lieu de profiter du répit donné par la baisse du prix du pétrole pour amorcer la transition de la manière la plus indolore possible pour les consommateurs, ils préfèrent continuer à foncer dans le mur ! ».

Une obligation de rénovation…sauf pour les bâtiments les plus énergivores !

Les Sénateurs ont également adopté en commission un amendement visant à amoindrir le niveau de performance énergétique à atteindre lors de la rénovation des bâtiments, en partant du principe que les bâtiments les plus anciens présentent des particularités empêchant une rénovation ambitieuse.

Pour Adeline Mathien, coordinatrice du réseau énergie: « C’est au contraire ces bâtiments anciens qu’il faut rénover en priorité car ce sont les plus consommateurs et tous ne sont pas classés. Se priver de ce gisement d’économie, revient à ne pas faire de transition énergétique et à se priver de milliers d’emplois.»

Une réforme de la mobilité au service du véhicule électrique

Les dispositions visant à réformer les modes de transports et à améliorer la qualité del’air ont également été rabotées. Si les mesures très dispendieuses pour favoriser les véhicules électriques se multiplient, celles pour développer les alternatives, comme l’obligation pour les entreprises de faire des plans de mobilité pour aider leurs salariés à se déplacer moins et mieux, ont été supprimées.

Pour Michel Dubromel, responsable transports à FNE : « cette contrainte concernant les plans de mobilité compte particulièrement pour nous car c’est une des rares mesures concrètes et efficaces à faible investissement pour améliorer la consommation d’énergie du secteur des transports et la qualité de l’air. Nous espérons donc qu’elle sera rétablie, d’autant que le gouvernement vient d’annoncer dans la feuille de route de la conférence environnementale de 2014 qu’il prendra des mesures pour accompagner au mieux les entreprises dans l’élaboration de ces plans.»

Denez L’Hostis, président de FNE : « Le texte qui est présenté aujourd’hui aux Sénateurs n’est pas à la hauteur de l’ambition affichée par le président de la République à quelques mois de la conférence internationale consacrée au climat.» »


« Nuage toxique : les Français ne seraient pas plus protégés que les Espagnols »

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« Nuage toxique : les Français ne seraient pas plus protégés que les Espagnols »



Communiqué de FNE du 13 février 2015 :

« Nuage toxique : les Français ne seraient pas plus protégés que les Espagnols

En fin de matinée, un étrange nuage orange a plané dans le ciel catalan. Il serait dû à l’explosion d’un camion d’acide nitrique dans une usine chimique. Nuage corrosif et toxique, les autorités ont intimé aux populations d’au moins trois communes alentour de se confiner chez elles… France Nature Environnement exprime son soutien aux blessés.

Un accident est possible en France

Nous comptons de nombreuses usines chimiques sur l’ensemble du territoire français, usines qui parfois ont été rattrapées par les villes et exposent les riverains à des dangers importants. Utilisant des substances chimiques elles peuvent en effet provoquer explosions, incendies, nuages toxiques ou une combinaison des trois. C’est parce que les dangers sont importants, que nous devons encadrer strictement ces activités. Malheureusement, certains industriels ne prennent pas la mesure des dangers présentés par leur activité, en atteste la condamnation de Synthron en mai dernier pour non respect des prescriptions depuis 10 ans.

13 ans de retard pour les plans de prévention

La France doit gérer un parc industriel vieillissant et dont les villes se sont dangereusement rapprochées. Nous devons impérativement moderniser ces installations pour réduire les risques à la source. Cela suppose une amélioration continue par l’utilisation des meilleures techniques disponibles, un réaménagement des sites industriels et une protection des riverains.

Suite à l’accident d’AZF, la France avait réagi en créant les Plans de Prévention des Risques Technologiques. 13 ans plus tard, tous ces plans ne sont pas adoptés et les mesures concrètes sur les habitations, pas encore mises en œuvre. Si la France a su être innovante à l’époque, le retard constaté nous inquiète.

Denez L’Hostis, président de FNE : « Cet accident chez nos voisins espagnols nous rappelle l’urgence d’agir pour éviter de nouveaux accidents industriels en France. Moderniser le tissus industriel tout en protégeant l’environnement et les populations est un enjeu de compétitivité et d’innovation ». »

Pietragalla dimanche sur le marché de Bagnolet

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Pietragalla dimanche sur le marché de Bagnolet

Notre ami Francis le clown est inspiré par le numéro de Pietragalla qui avait l’intention de profiter des largesses d’Everbecq et se trouva fort dépourvue quand celui-ci fut viré par les électeurs-trices. Après avoir tenté d’amadouer la nouvelle mairie, elle fut fort désappointée de la réaction des parents d’élèves de Joliot-Curie qui ont agi avec succès afin de récupérer pour leurs enfants le local fléché et promis.

Aujourd’hui Pietragalla, fort marrie dénonce tous azimuts la mairie de Bagnolet et fait la manche pour qu’une mairie l’accueille (on suppose qu’elle demande à l’être dans des conditions aussi avantageuses que celles consenties par Everbecq avec pour seule contrepartie de le soutenir aux électio
ns.

Ce dimanche, vous l’auriez deviné, ce ne sera pas elle qui viendra au marché de Bagnolet, mais le clown-citoyen.

Voici ce qu’écrit le Parisien de ce ma
tin :
« BAGNOLET
Un artiste se moque de la « Piètre à galas
»
Raymonde Tutu est le nom d’artiste d’un habitant de Bagnolet qui n’apprécie pas la réaction de la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla. La danseuse, à qui la Mairie vient d’annoncer la fin du bail précairedont elle bénéficiait depuis six ans dans la commune, s’est en effet ouverte dans les médias, lançant notamment un appel « à toute municipalitéqui souhaiterait l’accueillir ». En réponse, demain à partir de 10 heures, place du marché, le comique en nuisetteentend se moquer de l’artiste. Raymonde rappelle que les locaux doivent permettre l’agrandissement de l’école voisine Jules ferry et propose un drôle de soutien à marie-Claude Pietragalla, rebaptisée pour l’occasion la « Piètre à Galas ». Dans son intervention clownesque, Raymonde soutiendra donc « l’appel de la Piètre à galas à aller se faire voir ». »

Le clown :

« Madame Pietragalla

("la" piètre à galas!)

se répand dans les médias

- dernièrement encore chez RTL- :

la ville de Bagnolet lui réserve un mauvais traitement.

Que la vile ville

veuille récupérer le local

précaire

mis à sa disposition

(par l'ancien maire)

constitue à ses yeux

une vilaine attaque vile

contre la Culture.

Raymonde Tutu,

poussière d'étoile,

ne peut rester

insensible

à la situation

qui est faite

à

la célèbre

Casse Noisettes.

Dimanche 15 février,

l'artiste en nuisette

lui manifestera son soutien

sur le marché de Bagnolet

(centre ville)

à partir de 10h.

* Rappelons:

Ce local précaire

était, est destiné

à l'agrandissement

(nécessaire, indispensable, vital)

de l'école primaire le jouxtant.

Elle n'est pas

mise à l'art, hue!

sine die:

elle a un an

pour libérer

le dit local

précaire.

Mme P.

est si peine - et très! -

de la ôte idée de culture

qu'elle n'a jamais fait

la moindre action culturelle

à Bagnolet

ou aux Coutures

(quartier de son arrêt si dense artistique).

Ses seules

manifestations publiques

à l'égard

de Bagnolet

ont été

le soutien électoral

publique

à l'ancien maire

(dont l'agestion avisée,

ne l'oublions pas,

a

- entre autre -

endetté la ville

pour 80 ans).

On regrettera

ici

que son sens politique

ne soit pas à la hauteur

de son engagement artistique

(à moins que ce ne soit l'inverse).

Participez

tous

et toutes

à cet évènement

pas

si fique

mais,

si toyen!

Dimanche

15 février

à partir de

10h.

Raymonde Tutu

Petit rat de bibliothèque.

http://nomadelame.free.fr »

Pierre Mathon

Pietragalla dimanche sur le marché de Bagnolet

Conseil de Quartier la Dhuys : aujourd’hui, samedi 14 février à 14 h 30, VISITE DE QUARTIER

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Conseil de Quartier la Dhuys : aujourd’hui, samedi 14 février à 14 h 30, VISITE DE QUARTIER

« INVITATION

Samedi 14 février à 14 h 30 aura lieu la deuxième visite « réfléchir en marchant » organisée par le Conseil de Quartier de la Dhuys.
Rendez-vous à l’entrée des écoles, avenue de la
Dhuys.

Elle sera consacrée à la découverte de deux bâtiments municipaux : le groupe scolaire Joliot-Curie et l’ancien réfectoire (algécos) situé dans l’impasse des Loriettes (passage aboutissant av. Gambetta à des escaliers).

1 – Groupe scolaire Joliot-Curie

. ses classes (maternelle et élémentaire)
. ses cours de récréation
. ses équipements (gymnase, locaux occupés par le club de boxe, …)
. son fonctionnement
. son environnement (éclairage, aire d’attente, poubelles, …)
Outre les élus référents du Conseil de Quartier, sont conviés les enseignants des écoles, les directrices, les animateurs du centre de loisirs et les parents
d’élèves.

2 – Ancien réfectoire – impasse des Loriettes (algécos)

Ce bâtiment, propriété municipale, qui a servi de réfectoire provisoire pendant les travaux de reconstruction du groupe scolaire (« tiroir ») a été attribué en mars 2014 par l’ancien maire, en toute opacité, à l’association des Nubiens de France, liée au consulat d’Egypte. Elle y organise des fêtes, mariages, cours d’arabe …
Dès sa création, le Conseil de quartier a considéré que ce local devait être attribué aux habitants du quartier pour une « maison de quartier ». La Dhuys est, en effet, avec le centre-ville, le seul quartier à n’avoir aucun lieu collectif. Cette maison est une demande ancienne et un engagement datant de mars 2002.
Pour mémoire, le programme de la reconstruction de l’école comportait un local (dans le bâtiment bleu) dédié à la maison du quartier. Mais le maire l’avait également attribué, avec la même opacité, à un club de boxe. Le Conseil de quartier revendique toujours la réattribution de ce local pour la maison de quartier, mais accepte, dans l’urgence et provisoirement, d’installer la maison de quartier dans les algéco
s.
Notre visite a pour but de repérer les potentialités du bâtiment pour construire un projet de maison de quartier dans le sens discuté en groupe de travail le 3 février.

Dans l’attente de vous rencontrer nombreux, l’équipe d’animation vous adresse ses meilleures salutations citoyennes.

»

Notre-Dame-des-Landes : l’avis du « conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité »

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Notre-Dame-des-Landes : l’avis du « conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité »

Lu dans Reporterre ce 10 février 2015 un article de Marie Astier qui fait état de l’avis négatif du Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité sur le projet d’aéroport à Notre-dame-des-Landes :
« L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est incompatible avec la biodiversité, jugent des scientifiques

Le Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité vient de rendre un avis négatif sur les impacts du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. C’est le troisième rapport de ce type.

Et encore un. Un avis scientifique de plus qui estime qu’en l’état actuel, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’est pas compatible avec la préservation de la biodiversité.

Cette fois-ci c’est le Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité qui s’exprime. Cet organe indépendant, bien que rattaché au ministère de l’Ecologie, rassemble des experts de l’environnement venant à la fois des sciences dures (naturalistes, agronomes,etc) et des sciences sociales (sociologues, philosophes, etc).

Les 1.400 hectares sur lesquels s’étendrait l’aéroport, qui sont pour 98 % une zone humide, « abritent des cortèges floristiques et faunistiques remarquables, présentant une grande valeur patrimoniale », note-t-il dans un avis publié le 2 février.

Le projet d’aéroport prévoit donc une « compensation » : de nouvelles zones humides seraient créées dans les environs de l’aéroport. Mais le Conseil se montre très dubitatif face à cette solution car « les bilans de telles opérations de compensation sur des zones humides restent très insatisfaisants. »

En clair, on ne pourra pas recréer ailleurs une zone humide aussi riche en biodiversité et en services écologiques que celle de Notre-Dame-des-Landes. Le conseil « émet donc un avis défavorable à la destruction de cet ensemble très original par la réalisation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ».

Une zone humide « pas compensable »

Cette conclusion ravit le Collectif d’élu-e-s doutant de la pertinence du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. C’est une preuve de plus que « le choix du site de Notre-Dame-des-Landes, fait dans les années 70, n’était pas pertinent compte tenu des problèmes environnementaux qu’il pose », expliquent-ils dans une lettre adressée à la ministre de l’environnement Ségolène Royal.

« Le Conseil n’a pas fait dans la dentelle pour dire non, c’est inhabituel pour des scientifiques », se félicite également François de Beaulieu, naturaliste et historien breton, actif dans la lutte contre l’aéroport.

Selon lui, cet avis vient enfoncer le clou, après toute une série de rapports et d’avis qui émettent de fortes réserves :

La conclusion de l’enquête publique sur le respect de la loi sur l’eau, à l’été 2012. Elle est favorable à la construction de l’aéroport, mais à condition que la méthode de compensation soit validée par un comité d’experts.
Ce comité d’experts rend un rapport en avril 2013, moins d’un an plus tard. Il émet de nombreuses réserves sur la possibilité de compenser la destruction de la zone humide. « Ces réserves devraient être levées pour que le projet puisse être poursuivi », conseillent les experts.
Puis c’est au tour du Conseil National de protection de la nature de se prononcer. Il reprend les mêmes réserves, et demande un délai de deux ans pour effectuer des études.
Enfin arrive aujourd’hui l’avis du Conseil scientifique de la biodiversité. Après avoir invité l’un des auteurs du rapport des experts, Ghislain de Marsily, il se prononce sans ambiguïté contre la destruction de la zone humide.

« Cela confirme ce que disent tous les experts et les opposants à l’aéroport : la zone humide de Notre-Dame n’est pas compensable », estime François de Beaulieu. Seul problème, « aucun des avis de ces conseils n’a de valeur légale, le préfet ou le gouvernement peuvent s’asseoir dessus », déplore le naturaliste.

Éviter de détruire, la meilleure solution

Virginie Maris, philosophe de l’environnement et membre du Conseil, précise :« L’avis ne se prononce pas sur le projet d’aéroport », mais juste sur la préservation de la zone humide. Avec ses collègues, ils s’intéressent depuis quelque temps à la « compensation écologique ». « Et on a des réserves »,explique-t-elle. Pour preuve, une fiche rédigée par le Conseil pour la ministre Ségolène Royal, qui l’avertit « d’une grande incertitude quant aux succès de restauration des milieux naturels » et lui rappelle que « la meilleure façon de ne pas perdre de biodiversité reste l’évitement. » En d’autres termes, l’état de nos connaissances scientifiques ne nous permet pas de détruire puis recréer des écosystèmes. Il vaut mieux tout simplement les préserver.

Alors, cet avis peut-il servir aux opposants à l’aéroport ? Au moins, « il apporte la preuve que le ministère a été averti des conséquences d’une destruction », estime la philosophe. « Il peut être utilisé pour les recours devant le tribunal administratif, ajoute François de Beaulieu. Cela montre qu’on a des arguments scientifiques très forts. »

Ce sera donc une pièce de plus dans le dossier des opposants. Ils contestent les arrêtés pris par le préfet sur la loi sur l’eau et les espèces protégées. Rendez-vous devant le tribunal administratif de Nantes fin février ou début mars. »

http://www.reporterre.net/L-aeroport-de-Notre-Dame-des-6927

Déchets : la réponse de la vice-présidente d’Est Ensemble

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Déchets : la réponse de la vice-présidente d’Est Ensemble



L’association Bagnolet Ecologie vient de recevoir ce 12 février une réponse d’Est Ensemble, à savoir de Mme Marie-Rose HARENGER vice-présidente chargée des déchets.
Nous préparons une relance pour en préciser et approfondir certains points après avoir échangé avec nos amiEs d’Environnement 93, d’ARIVEM et d’Association Romainvilloise pour la Défense de l’Environnement.

En attendant, nous publions la réponse avec des premiers et brefs commen
taires.
« Affaire suivie par : Direction Prévention & Valorisation des Déchets
N/Réf. : DIR/SG/028-2015

Objet : demande de renseignement sur la ville de Bagnolet

Madame,

En réponse à votre courrier du 14 janvier dernier sur la collecte des déchets des ménages, je vous prie de trouver les éléments suivants :

Les immeubles concernés par la collecte complémentaire des ordures ménagères sont les moyens et grands collectifs disposant d’une capacité de présentation par bacs de 3 000 litres hebdomadaire. (À faire préciser. Ndlr)

La mise en place de cette collecte s’inscrivant dans un processus d’optimisation et d’harmonisation sur les tournées réalisées par le prestataire (la société SITA) sur les villes de Bagnolet et de Montreuil induit une réduction annuelle des coûts de 300 000 € HT. (À faire préciser en essayant de distinguer le coût lié à la tournée supplémentaire et les économies liées à l’« optimisation ». Ndlr)

A ce jour, je ne peux vous indiquer ni la faisabilité, ni le coût de mise en œuvre des containers enterrés sur l’ensemble de la ville, cette étude n’ayant pas été envisagée. En revanche, un certain nombre de projets ont été sollicités par la ville et les bailleurs, notamment la résidence des Grands Champs, place Sampaix, rue Blanqui, PRU des Malassis, Esplanade Curie, rue F. Léger, Carnot, Anatole France, Louise Michel, J. Hornet, La Capsulerie et collectifs de la Noue. La seule fourniture des mobiliers s’élève à près de 1 500 000 €. Les travaux d’installation (fosse, voirie) sont du ressort de la ville ou des résidences et leurs coûts sont variables, selon les contraintes techniques locales (de 5 000 à 10 000 € par Point d’Apport Volontaire Enterré (PAVE).

La mise en place progressive est prévue en fonction des faisabilités techniques de projets et des faisabilités annuelles financières des acteurs ville / agglomération, OPH, résidences.

(À relancer et à faire préciser. Ndlr)

Le dispositif de collecte pneumatique des déchets a représenté un coût net pour l’agglomération de 10 607 933,17 €. Les déchets issus de ces collectes restent séparables et les performances de tri sont, à l’identique des autres modes de collecte, fonction de la sensibilisation des usagers aux gestes de tri et de la technique de’ collecte.
(À faire préciser pour distinguer l’investissement et le fonctionnement, les subventions versées à la ville de Romainville et/ou à Est Ensemble pour les investissements, pour voir ce qui est vraiment séparable après compactage et obtenir les chiffres réels du recyclage des collectes compactées en comparaisons des autres collectes séparées. Demander aussi les intentions d’Est Ensemble concernant les éventuelles extensions de ce système. Ndlr)

Quant à la collecte des biodéchets, nous avons conduit avec le SYCTOM (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) une étude de faisabilité de la collecte des déchets organiques ménagers et non ménagers sur le bassin versant de l’ménagers et non ménagers sur le bassin versant de l’unité de Romainville. Des représentants de plusieurs associations et notamment Environnement93 et MNLE 93 (Mouvement National de Lutte pour l’Environnement) ont participé aux Comités de Pilotage. Des études expérimentales, avec l’appui méthodologique du SYCTOM sont prévues en 2ème partie de cette étude.
(Nous reparlerons de cette « fuite en avant » d’Est Ensemble vers « l’expérimental » alors que la mise en œuvre - en grand - de la collecte des biodéchets est une nécessité et une urgence. Et que la preuve est déjà faite que ça marche. Ndl
r)

Mes services restent à votre disposition pour vous présenter leurs pistes de travail.

Espérant avoir répondu à vos interrogations, je vous prie de croire, Madame, à l’expression de mes salutations distinguées.

La 6è vice-Présidente
Chargée de la collecte, Prévention et
Valorisation des Déc
hets

Marie-Rose HARENGER »

Et encore merci pour ces réponses.

À suivre.

Hélène Z
anier

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