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Le pape, sa mère et la violence. Religions : il est urgent de réfléchir

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Le pape, sa mère et la violence. Religions : il est urgent de réfléchir

Une « sortie » incroyable ce 19 janvier 2015 dans la bouche du pape nous donne l’occasion de penser la religion, le respect, le droit à la critique, la violence, la liberté, la logique, la raison, les idéologies, les croyances, …

Si on a pris (malheureusement) l’habitude d’entendre, dans nos cours de récréation de banlieue ou sur les stades, des saillies du style « Y traite ma mère », le Vatican ne nous y avait pas … encore … habitués. Et, si les propos tenus par le pape l’avaient été par un illettré quelconque, ils n’auraient reçus que le mépris qu’ils méritent. Mais voilà …

Aujourd’hui, alors qu’il semble qu’un débat s’instaure sur la question de la laïcité, sur les droits et devoirs des religions dans une démocratie, encore faut-il que pour que ce débat soit fécond que les débatteurs respectent le sens des mots et ne les tordent pas en sophismes inacceptables.

Le philosophe Henri PENA-RUIZ vient, dans Libération du 27 janvier, en signant une tribune, d’apporter un éclairage d’une justesse remarquable à la « pensée » profonde du pape.

« Le pape, sa mère et les caricatures

TRIBUNE : Citons le pape François le 19 janvier : «Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s’attendre à un coup de poing, et c’est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision.» En voulant faire de la pédagogie sur les limites de la liberté d’expression, le pape François se livre à des caricatures qui jouent sur l’amalgame et la confusion.

D’une part, il met sur le même plan une insulte personnelle (parler mal de Regina María Sivori, sa mère) et un dessin caricatural ciblé sur une religion. D’autre part, il établit une équivalence entre ce dessin, représentation fictionnelle, et une violence physique réelle : donner un coup de poing. Certes, il y a loin du coup de poing à la rafale de kalachnikov, mais ici le registre de la violence semble validé comme juste réponse à une dérision par signes («C’est normal», ose-t-il dire). On se demande alors quelle portée peuvent bien avoir les condamnations verbales de la violence données en préalable.

Le pape, au passage, gomme la chronologie de l’histoire réelle. Car ce n’est pas la caricature qui est première et le meurtre second, mais l’inverse. Il faut rappeler que les caricatures de Charlie relayaient celles de caricaturistes danois après l’assassinat, le 2 novembre 2004, du cinéaste Theo Van Gogh, auteur du film Submission, portant sur la domination des femmes dans un contexte islamiste. Et par le dessin satirique elles ne visaient pas les musulmans en général mais un prophète qui justifierait le meurtre. Pas d’amalgame, donc, entre personnes musulmanes et fanatisme religieux.

On est donc consterné devant une comparaison qui, sans légitimer le meurtre lui-même, ose lui trouver des circonstances atténuantes. Deux fautes simultanées. D’une part, l’incroyable confusion entre la mise en cause d’une religion et l’insulte à une personne comme telle. D’autre part, une étrange conception de la justice, puisque le pape d’une religion dite d’amour trouve justifié qu’en cas d’insulte personnelle, on se fasse justice à soi-même par une violence physique. Nous sommes loin de la parabole de la joue tendue.

Mais il y a plus grave, la volonté implicite de pénaliser le blasphème par une sorte de chantage : «Pour éviter les violences criminelles, respectez la religion !» D’où la question : qu’est-ce qui est respectable ? Issu d’un mot latin qui désigne le regard empreint de considération (respectus), le respect s’applique aux personnes et non aux choses ou aux croyances. C’est le sentiment qu’un être humain, comme tel, mérite des égards. Bref, ce qui est respectable, c’est la personne humaine et sa liberté, non sa conviction particulière. Ainsi, par exemple, le propos de Philippe Tesson insultant les musulmans comme tels («Les musulmans amènent la merde en France aujourd’hui.») relève de l’injure raciste, puisqu’il met en cause non une conception religieuse mais un groupe de personnes en raison de leur religion. De façon similaire, toute dérision portant sur la Shoah fait insulte à la mémoire douloureuse des Juifs comme tels, et vaut délit. Il n’y a donc pas deux poids deux mesures pour une chose identique, mais deux choses rigoureusement distinctes au regard du droit. Les dessins satiriques de Charlie Hebdo, quant à eux, n’ont jamais visé les personnes ou les groupes de personnes comme tels.

Il faut d’ailleurs en finir avec les mots pièges qui amalgament la critique d’une religion à l’insulte des croyants. Le terme d’islamophobie est de ceux-là puisqu’il cherche à établir la confusion entre rejet d’une religion et rejet de ses fidèles. Le seul délit incontestable est le racisme qui vise les musulmans, c’est-à-dire la mise en cause d’une personne ou d’un groupe de personnes du fait de sa religion. Dans le même esprit, l’antisémitisme est à l’évidence un délit, mais la judaïsmophobie, si l’on entend par là le rejet de la religion de certains juifs, ne pourrait être confondue avec le racisme anti-juif. Imaginons enfin que les athées, ulcérés d’être considérés comme des vecteurs d’immoralisme, inventent le terme athéophobie et proclament que toute caricature de l’athéisme est un délit. Nombre de religieux ne se privent pas de telles violences polémiques, et ils en ont le droit tant qu’ils ne visent qu’une conviction.

Un croyant est libre de croire en Dieu, un athée libre d’affirmer un humanisme sans dieu. Le croyant et l’incroyant sont également respectables comme êtres humains libres. Ils peuvent coexister, mais à la condition que l’option de l’un ne s’impose pas à l’autre. L’athée peut donc critiquer la religion, et le croyant l’athéisme. La psychologie du fanatisme refuse quant à elle cette distinction car elle rejette toute distance entre la personne et sa conviction. Elle exige donc le respect des croyances et pas seulement celui des personnes croyantes. Comme si la croyance, inséparable de l’être, collait à sa peau. D’où le délit de blasphème, qui entend pénaliser toute critique d’une religion en prétendant qu’elle insulte les personnes croyantes comme telles.

Face à cela, l’éducation doit promouvoir la distance à soi, contrepoison du fanatisme. Montaigne, contemporain des guerres de religions, rappelait : «Il ne faut pas confondre la peau et la chemise.» Arrêtons de dire qu’en cultivant une telle distance intérieure, on installe les gens dans la schizophrénie ! L’apologie de la spontanéité indûment confondue avec l’authenticité est dangereuse. Chaque personne peut assumer librement sa foi religieuse ou son athéisme, mais sans oublier qu’elle est aussi dépositaire d’une humanité universelle. L’incitation laïque à la retenue et à la distance intérieure est source de paix : elle inspire le respect de l’autre sans exiger pour autant le respect de son opinion.

La loi commune, fondée sur le droit, ne peut dépendre d’aucune croyance particulière, car elle doit valoir pour tous. Bayle : «Il n’y a de blasphème que pour celui qui vénère la réalité blasphémée.» On voit bien que la laïcité n’est nullement antireligieuse. Simplement, elle consiste à rappeler que la religion ne doit engager que ses adeptes, et eux seuls.

Le fanatisme religieux, on l’a vu, est prêt à noyer dans le sang le droit à la vie et la liberté d’expression. Ne lui donnons aucune excuse. Et ne mélangeons pas tout en prétendant que l’islam étant par ailleurs la religion de beaucoup d’opprimés, des égards particuliers seraient dus à l’islamisme politique.

Double confusion, là encore. S’en prendre à l’islamisme, ce n’est pas s’en prendre aux musulmans, qui en sont souvent les premières victimes. Pas d’amalgame. Par ailleurs, on ne résout pas une injustice sociale en taisant l’exigence laïque. Les grands registres d’émancipation vont de pair, comme le soulignait Karl Marx en faisant l’éloge de l’œuvre à la fois laïque et sociale accomplie par les Communards de Paris en 1871. Bref, arrêtons d’imputer à la laïcité les exclusions qui relèvent de problèmes économiques et sociaux ou de mentalités encore marquées par l’idéologie raciste. Et traitons ainsi les deux grandes questions de l’intégration républicaine sans erreur de diagnostic.

Henri Pena-Ruiz ancien membre de la commissionStasi sur l’application du principe de laïcité 27 janvier 2015 »

Il y a urgence à former les citoyens et les futurs citoyens (élèves) à apprendre à penser.

Si l’Éducation nationale cherche des réformes urgences et utiles, qu’elle introduise d’urgence la formation au Droit et à la Philosophie. La plupart des « citoyens » n’en n’ont pas la moindre notion, et pour cause (!), cela ne fait pas partie des programmes de la scolarisatio
n obligatoire.

Hélène Zanier


Hassen Allouache à Aubervilliers (suite)

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Hassen Allouache à Aubervilliers (suite)

Où l’on retrouve le sulfureux Hassen Allouache qui fut, sous Everbecq, directeur général des services communaux à Bagnolet. Rappel : il a été « remercié » quand le tribunal administratif a jugé, à la requête de la CGT, que son arrêté de nomination n’était pas valable.
http://www.bagnoletenvert.com/article-retour-seme-d-embuches-du-sulfureux-hassen-allouache-a-aubervilliers-124010835.html
Depuis son arrivée dans les services communaux d’Aubervilliers, il défrayait la chronique. Et, comme c’était prévisible, il a fini par se faire une place, avec le soutien du nouveau maire PC (Soutien dû au rôle qu’il a joué dans sa victoire électorale – comme il l’avait fait pour Everbecq à Bagnolet -. Et disons-le ce rôle a à voir avec le clientélisme communautaire).

Résultat : c’est le directeur général des services d’Aubervilliers qui s’en va « précipitamment » après 23 ans de services.

L
u dans le Parisien :

« Aubervilliers : départ précipité du directeur général des services

Nathalie Revenu | 04 Févr. 2015

Il était le patron de l'administration municipale depuis vingt-trois ans. Entré à la ville d'Aubervilliers sous le dernier mandat de Jack Ralite (PC), dans les années 1990, d'abord comme directeur général adjoint, puis directeur général des services (DGS), Claude Kroviarski part précipitamment.

Le fonctionnaire n'a pas souhaité commenter. En revanche, le cabinet du maire a précisé : « que Claude Kroviarski a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 1er févier ». Ce départ anticipé intervient à un moment où le fonctionnaire ne cachait plus sa désapprobation des choix de la municipalité. La nouvelle a provoqué l'émotion dans les services. « L'annonce du départ de Claude Kroviarski a été pour beaucoup d'entre nous un véritable choc et a suscité interrogations, incompréhensions et inquiétudes, rapporte un employé municipal dans un courrier, non signé, adressé au maire (PC) Pascal Beaudet. Claude a servi cette ville et les équipes municipales successives avec compétence, engagement, loyauté. Nous avons le sentiment d'une grande perte. »

Depuis plusieurs mois, Claude Kroviarski avait mis son départ dans la balance, ouvertement opposé au recrutement de Hassen Allouache comme directeur général adjoint. Il ne cachait pas ses réticences à l'idée de cohabiter avec ce transfuge de Bagnolet. La venue à Aubervilliers de Hassen Allouache, ancien DGS de Marc Everbecq, maire PC de Bagnolet défait en mars dernier, s'est faite sur fond de polémique. En juin 2013, le tribunal administratif avait annulé l'arrêté du maire de Bagnolet qui le nommait directeur général des services, au motif que ce simple attaché territorial ne pouvait pas prétendre occuper un poste de fonctionnaire de catégorie A. Marc Everbecq avait été contraint de le rétrograder.

En 2014, Hassen Allouache, originaire d'Aubervilliers, a joué un rôle essentiel dans la campagne des municipales de Pascal Beaudet,
qui a battu lesocialiste Jacques Salvator. En remerciement de son engagement, Pascal Beaudet, une fois maire, a proposé de le nommer à la tête de l'office public HLM (OPH). Mais une levée de boucliers au conseil d'administration a contraint la majorité municipale à retirer son nom. Fethi Chouder, adjoint et chef de groupe Parti de gauche à Aubervilliers, avait volé au secours de ce coéquipier attaqué de toutes parts. « C'est un ami à qui nous devons une partie non négligeable de notre victoire aux municipales », écrivait-il dans un vibrant plaidoyer.

Hier le cabinet du maire a confirmé le recrutement de Hassen Allouache en tant que directeur général adjoint chargé des solidarités. Il prendra ses fonctions lundi. »

Pierre Mathon

Un espace vert sur Blanqui : la pétition !

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Un espace vert sur Blanqui : la pétition !

31 janvier 2015

La pétition : c'est parti !

Face à l'obstination de la mairie à vouloir livrer notre quartier aux marchands de béton il est temps de se faire entendre! Avec cette pétition nous allons pouvoir avoir un nouveau moyen de le faire. Rien n'est joué... A Sivens, Notre-Dame des Landes ou à Roybon (Center Parc) l'intervention des citoyens a pu stopper au moins provisoirement les projets couteux et inutiles qui étaient prévu. A Bagnolet aussi ne nous laissons pas faire! Sigons tous!

http://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/defendons-derniers-espaces-verts-aux-malassis/13632

Conseil de quartier des Malassis ce soir jeudi 5 février 2015 à 19h30

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Conseil de quartier des Malassis ce soir jeudi 5 février 2015 à 19h30



Le conseil de quartier des Malassis se tient ce soir jeudi 5 février 2015 à 19h30 salle Pierre et Marie Curie, sur la dalle Maurice Thorez.

À l’ordre du jour le compte-rendu des ateliers organisés sous l’égide de la municipalité sur quelques espaces verts que la mairie veut réaménager, mais naturellement il sera question aussi d’autres questions qui préoccupent les habitants.

(photo, la dalle Maurice Thorez)

À ce
soir.

Pierre Mathon

Conseil de quartier des Malassis ce soir jeudi 5 février 2015 à 19h30

« Quand Dieu n’existait pas »

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« Quand Dieu n’existait pas »

Olivier Adam nous livre une chronique dans Libération du 30 janvier 2015 qui résonne formidablement chez les quadras … et chez leurs parents héritiers de 68. Ce temps « béni », non pas des dieux, mais de la laïcité vécue comme une évidence, où les amours n’étaient ni « halal » ni « haram » ni communautaires, où le racisme était ultra-marginal et marginalisé si nécessaire, où les divisions religieuses n’avaient pas droit de cité car juste incompréhensibles et souhaitées par personne…
Que s’est-il passé ?

Hélène
Zanier

« J’allume la télévision, la radio. Et ils sont là. Partout. Des religieux. De toutes confessions. Des durs. Des mous. Des excités. Des conciliants. Ils s’expriment. Au même titre que les élus, les chercheurs, les intellectuels. Ils formulent des analyses, émettent des préconisations. S’immiscent dans le débat public. Ils ont voix au chapitre. On les consulte. On écoute leurs recommandations. Leurs souhaits. Leurs exigences, même. Mariage et adoption pour tous. Fin de vie. Et même, depuis Charlie, fanatisme religieux (!), liberté d’expression (!!), laïcité (!!!). Ils sont là, partout, arpentent les plateaux. Et s’ils ne sont pas là, on parle d’eux. On tient compte de leur «sensibilité». On nous dit qu’il faut veiller à ne pas les heurter. Et tant pis si, par leurs incursions hors des lieux de culte, ils heurtent les athées et nuancent d’emblée une laïcité pourtant non négociable.

J’allume la télévision, la radio. Et me retrouve projeté dans des temps très lointains et très obscurs. Des temps que je n’ai pas connus. Et que je ne pensais pas connaître un jour. Parce qu’on se croyait délivrés. Affranchis. J’ai grandi en banlieue. Un écheveau de villes plus ou moins tranquilles, bien mélangées, avec leurs cités déjà sensibles, leurs lotissements et un reste de culture prolétaire à l’ancienne. J’avais des copains beurs, des copains blacks, la plupart vivaient dans les HLM. On ne parlait pas de musulmans. Ceux qui l’étaient ne s’en réclamaient jamais. Comme aurait dit Charb : ils faisaient le ramadan comme d’autres fêtaient Noël, par habitude et parce que ça rythmait l’année, rien de plus.

On ne savait pas si untel ou untel était juif ou autre. S’il était pratiquant ou non. D’ailleurs les racistes n’étaient pas «islamophobes». Ils se contentaient de détester les Arabes et les Noirs. Et on les emmerdait. Et l’antisémitisme était juste un truc immonde de très vieux cons, qui allait disparaître avec la dernière génération à l’avoir nourri. On avait grandi bercés par les disques de nos parents, Brel, Brassens et Ferré. On avait passé notre enfance à écouter Renaud, à regarder Coluche et Desproges, à s’endormir devant Polac et Cavanna. On chourait le Canard de nos pères pour dévorer les dessins de Cabu. Notre prof préféré nous faisait commenter les dessins de Charlie. On était tous un peu anars. On bouffait du religieux (curés imams rabbins tous dans le même sac), on se foutait des flics, de l’armée, de la nation, des fachos. Et l’internationale serait le genre humain. A nos yeux, la religion n’était qu’une vieille scorie déliquescente, un reste d’obscurantisme dont on avait mis des siècles à se délivrer mais ça y était, c’était fait, on tenait le bon bout. Il y avait bien quelques cathos de nos âges mais ils restaient entre eux dans leurs écoles privées, se retrouvaient au catéchisme, se côtoyaient chez les scouts. C’était juste des sujets de plaisanteries. Des types coincés et des filles pas futes-futes, dotés de parents bornés. Nous, les seules paroles du Christ qu’on se refilait c’étaient les dernières : un clou je glisse.

Au final, qu’on soit blanc, black ou beur, la religion, c’était juste un hobby bizarre, un truc du dimanche matin pour la plupart, qui nous faisait un peu froid dans le dos parce que ça ressemblait quand même à un genre de secte et franchement, quand on les voyait sur le parvis de l’église en rentrant de la boulangerie, ils ne faisaient pas envie. Ils étaient tous gris tous fermés tous coincés dans leurs croyances irrationnelles et leurs principes étriqués. Mais on les plaignait plus qu’autre chose : avec tout ça, ils allaient rater Téléfoot. Nos parents ne nous démentaient pas, ceux qui avaient été élevés dans la religion nous répétaient combien nous étions chanceux de nous construire en esprits libres, guidés par des enseignants soucieux de former des citoyens éclairés et non par des curés. Quant à ceux des cités, dont beaucoup étaient vaguement musulmans, jamais je n’ai entendu l’un d’eux invoquer le Prophète, ni même mentionner le Coran. C’étaient d’autres temps.

La citoyenneté, la liberté l’égalité la fraternité, et le combat qu’il fallait mener pour que ces belles paroles deviennent des réalités : c’était ça, le projet commun. Ce qui nous projetait ensemble vers l’avenir. La laïcité était un principe intangible. Et l’athéisme n’était pas une croyance parmi d’autres mais un idéal universel. On voulait bien admettre qu’il y ait encore quelques volontaires pour s’aveugler, on voulait bien apprendre à le tolérer, pourvu que tout ça reste dans le silence des églises, des synagogues et des mosquées. Que la religion demeure une occupation strictement privée et vaguement honteuse. Un genre d’hygiène personnelle. Comme le yoga, en plus sectaire. Ou les arts martiaux, en moins physique. Oui vraiment, c’était une autre époque. Une époque bénie.
Olivier Ada
m »

Bruit dans l’environnement à Est Ensemble : consultation en cours

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Bruit dans l’environnement à Est Ensemble : consultation en cours



Une consultation publique, lancée par l’intercommunalité Est Ensemble, et donc dans les communes qui la composent, se déroule du 19 janvier au 19 mars 2015 sur le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement.

Son but ? Définir les mesures local
es pour réduire le bruit dans les zones les plus critiques, prévenir et anticiper les nuisances sonores lors des projets d’aménagements futurs, préserver les « zones calmes ».

Comme d’habitude, l’association Bagnolet Écologie (membre d’Environnement 93, d’Ile de France Environnement et de France Nature Environnement) saisira cette possibilité d’expression citoyenne et appelle les citoyenNEs à faire de même.

Lu sur le site internet de la Ville de Bagnolet :
« Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement

Jusqu’au 19 mars 2015, Est Ensemble lance une consultation publique sur son projet de plan de prévention du bruit de l’environnement (PPBE).

Le Plan de prévention définit les actions locales à mettre en œuvre afin de prévenir et réduire le bruit dans l’environnement et de protéger les « zones calmes ». Il concerne tous les bruits liés au transport et à l’industrie et ne comprend donc pas les bruits de voisinage. Le projet de PPBE d’Est Ensemble, élaboré en 2014 en concertation avec les villes de l’agglomération, répond ainsi à trois objectifs :

  • Réduire le bruit dans les zones les plus critiques
  • Prévenir et anticiper les nuisances sonores lors des projets d’aménagements futurs
  • Préserver les « zones calmes » (espaces extérieurs faiblement exposés au bruit)

Le projet de PPBE ainsi qu’un registre permettant de noter les observations éventuelles seront mis à la disposition du public pendant une période de 2 mois, du 19 janvier au 19 mars 2015, à l’Hôtel d’agglomération d’Est Ensemble et dans chacune des mairies de l’agglomération.

L’objectif de cette consultation publique est de permettre à Est Ensemble d’affiner son projet de PPBE avant approbation, en répondant aux attentes de la population.

À l’issue de la période de consultation, les remarques formulées dans le registre seront analysées et intégrées sous forme d’annexe au PPBE qui sera présenté, pour approbation, au Conseil Communautaire au printemps 2015.

Christiane Pesci, adjointe au maire chargée de l'Environnement, du Développement durable, des Espaces verts et de l'Agenda 21, tiendra une permanence à cette occasion et notera toutes vos observations, remarques et propositions les :

  • Samedi 7 février 2015
  • Samedi 7 mars 2015
  • De 9h30 à 12h30
  • Bureau 221, 2e étage de l'Hôtel de Ville

Pour plus d’informations : est-ensemble.fr/ppbe

Vous pouvez également envoyer vos observations, remarques et propositions à l’adresse suivante : ppbe@est-ensemble.fr »

À suivre.

Pierre Mathon

Limitation de l’usage des pesticides : EELV pour « des gestes forts et rapides »

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Limitation de l’usage des pesticides : EELV pour « des gestes forts et rapides »



EELV s’exprime, ce 5 février 2015 dans un communiqué sur la nécessaire et urgente réduction des pesticides dans l’agriculture en lien avec une proposition de Joël Labbé, sénateur.

« Ecophyto : moins de pesticides, dès maintenant !

Le plan Ecophyto initié en 2008 par le Grenelle de l’Environnement est un échec. Loin d’avoir réduit l’usage des pesticides, l’agriculture française a augmenté de plus de 5% chaque année leur utilisation. Ce premier plan avait posé des objectifs mais n’inscrivait pas de conditions précises de la transition vers un modèle agro-écologique.

Les pesticides sont un poison, pour la biodiversité, pour les professionnels qui les emploient, pour les riverains et pour tous les consommateurs des productions traitées. La France est le troisième consommateur mondial de pesticides. Les propositions actuelles du Ministre de l’Agriculture, avec des objectifs à 2025, ne sont pas à la hauteur des enjeux.

La transition doit se faire dès maintenant. Il est urgent d’élargir au plus grand nombre d’exploitations les pratiques mises en œuvre dans les fermes test (luttes biologiques, désherbage mécanique, etc) et d’imposer des objectifs progressifs annualisés.

La formation des agriculteurs joue un rôle clé et la proposition d’augmenter les budgets de formation va dans le bon sens. Il est nécessaire d’associer étroitement les agriculteurs bio qui ont déjà les savoirs faire pour assurer la transition. Il nous faut changer d’état d’esprit pour engager une transformation profonde de notre modèle agricole. Les écologistes demandent des gestes forts et rapides concernant la limitation de l’usage des pesticides. Nous proposons des mesures contraignantes comme l’augmentation de la fiscalité sur les produits phytosanitaires et des cadres strictes pour les distributeurs.

Les écologistes demandent des gestes forts et rapides concernant la limitation de l’usage des pesticides. Pour EELV cela passe par l’augmentation de la fiscalité sur les produits phytosanitaires et des cadres stricts pour les distributeurs, avec des dates d’application rapprochées.

Monsieur le Ministre, le premier geste dans la lutte contre les pesticides est de suivre la proposition de Joël Labbé, Sénateur EELV : agir auprès de l’Union européenne pour obtenir un moratoire européen sur l’ensemble des pesticides néonicotinoïdes. Ce sujet était débattu ce mercredi au Sénat et vous avez scandaleusement rejeté la proposition écologiste en verrouillant les votes. Il est de votre responsabilité de faire avancer ce dossier. Nous vous attendons !

Pour EELV il faut agir et agir vite.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux. »

BD écolo : prix Tournesol au sud-coréen Kim Su-Bak

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BD écolo : prix Tournesol au sud-coréen Kim Su-Bak



Le 19éme prix Tournesol, récompensant la BD la plus écologiste de l’année, a été décerné vendredi 30 janvier en « off » du Festival BD d’Angoulême au manga coréen (on dit manhwa) « Le parfum des hommes » de Kim Su-Bak.

« Le 19° Prix Tournesol à Kim Su-bak pour « Le parfum des hommes »

Le 19éme prix Tournesol, récompensant la BD la plus écologiste de l’année, a été décerné vendredi 30 janvier en « off » du Festival BD d’Angoulême. Il est revenu au manwha coréen « Le parfum des hommes » de Kim Su-bak, édité par l’éditeur indépendant suisse Atrabile.

Le jury, présidé par la Secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, a choisi ce livre après un large débat, où »Lip », de Laurent Galandon et Damien Vidal (Dargaud) a longtemps fait figure de favori.

Ce prix, organisé sous la houlette de EELV est décerné chaque année par un jury différent, composé d’écologistes, de journalistes et d’artistes de trois pays francophones.

»Le parfum des hommes » raconte une histoire authentique où l’on montre la multinationale Samsung dans ses pires agissements en Corée. L’héroïne Yumi est une ouvrière qui travaille dans les semi-conducteurs, mais ses conditions de travail, lamentables, la rendent vite leucémique, car exposée sans protection à des matériaux hautement toxiques. La firme nie évidemment toute responsabilité et tout le monde se défile, politiques, administratifs, médias : nul ne veut se mettre à dos une firme aussi puissante. Le père de Yumi, Hwang Sang-ki, va enquêter, prétexte pour Kim Su-bak de dresser un dossier implacable et universel sur la maltraitance ouvrière et le cynisme des grandes entreprises.

Le taux de maladies graves dans cette usine est très élevé, dans l’indifférence générale, mais l’auteur et son personnage dévoilent au passage les malversations financières, les spéculations et les magouilles de la firme, certes parfaitement nommée, mais représentative de toutes les grandes multinationales. Ce combat se termine par des éléments de victoire propres à développer l’espoir, mais les ripostes des grands vampires de l’industrie sont sans fin.

Inconnue en France, cette affaire exemplaire pourrait se raconter en changeant le nom de la firme ou d’activité, dans tous les pays du monde. En ce sens, Kim Su-bak a réalisé un album magistral, combinant une information sans faille et une narration soutenue. Son dessin, en noir et blanc, est très efficace et inclut parfois la photo, pour rendre plus palpable l’authenticité de l’affaire.

Kim s’était fait connaître en France par un précédent album, « Quitter la ville » (2009), déjà ancré dans la réalité des ouvriers du bâtiment.

Le 30 janvier 2015

Yves Frémion, secrétaire du Prix Tournesol
Emmanuelle Cosse, présidente du jury du prix Tournesol »

BD écolo : prix Tournesol au sud-coréen Kim Su-Bak

Marchons avec le conseil de quartier du Plateau ce samedi après-midi …

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Marchons avec le conseil de quartier du Plateau ce samedi après-midi …



Rien ne vaut la marche à pied pour connaître son environnement et réfléchir à la manière de l’améliorer.

Et quand c’est ensemble dans le cadre du conseil de quartier ….

C’est ce que propose le conseil de quartier du Plateau* avec 2 visites : ce samedi 7 février (RV à 14 heures devant l’école Jean Jaurès), avec « rattrapage lundi 9 février (RV également devant l’école Jean Jaurès)

On appelle ça « les diagnostics en
marchant »**.

Rappelons que le conseil de quartier de la Dhuys avait organisé une première visite du quartier le samedi 22 novembre 2014 :
http://www.bagnoletenvert.com/article-le-conseil-de-quartier-de-la-dhuys-visite-son-quartier-125067080.html
(la prochaine est prévue samedi prochain 17 février après-midi – RV 14h30 devant l’école Joliot-Curie), le conseil de quartier du 1
4 février.

Le site internet de la Ville :
« Soyons tous acteurs de notre ville !
Participez au diagnostic participatif du quartier du P
lateau

  • Pour faire un état des lieux du quartier
  • Pour le découvrir ou le redécouvrir
  • Pour noter les points positifs et les atouts
  • Pour signaler les points négatifs et les problématiques
  • Pour réfléchir aux améliorations possibles et au
  • Pour souligner le potentiel du quartier

Samedi 7 février 2015 - 14h
Lundi 9 février 2015 - 14h
Départ devant l'école élémentaire Jean-Jaurès
89, rue Louise-Michel »

Pierre Mathon

* http://www.bagnoletenvert.com/article-bref-compte-rendu-du-conseil-de-quartier-du-plateau-125421579.html

** J’avais organisé avec les citoyens, lorsque j’étais maire-adjoint, diverses visites « en marchant » dans les années 2001-2006. Déjà en vogue ailleurs, c’était innovant à l’époque à Bagnolet.

« Alerte sur les lanceurs d’alerte »

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« Alerte sur les lanceurs d’alerte »


Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV le 6 février 2015 :

« C’est la petite histoire qui se cache derrière le grand récit. A l’ombre de la grande messe présidentielle, jeudi 05 février, s’est déroulé sur les bancs quasi-déserts de l’hémicycle du Palais Bourbon un vote bien moins médiatisé mais dont la caisse de résonance fait immédiatement écho à l’actualité de ces dernières semaines.

De quoi s’agit-il ? D’une proposition de loi UMP adoptée hier, malgré l’opposition des députés écologistes, bien seuls pour dénoncer ses réelles intentions. Cette proposition prévoit en effet d’alourdir les sanctions pour intrusion sur un site nucléaire, avec notamment la création – pour l’occasion- d’un délit pénal sur le sujet.

Sans complexe, elle vise directement les citoyens, militants, lanceurs d’alerte anti-nucléaires qui par leurs actions coup de poings démontrent avec courage la très grande vulnérabilité de nos centrales nucléaires. Absolument pacifiques, ces opérations sont destinées à alerter les responsables politiques d’une situation particulièrement dangereuse pour la sécurité et la santé de nos concitoyens.

Si la sécurité des centrales est pour les écologistes un sujet fondamental, cette proposition de loi ne règle en rien celle-ci ; elle ne fait même que l’aggraver, tant les militants de Greenpeace, pour ne citer qu’eux, concourent à l’expression démocratique et représentent un thermomètre très utile pour révéler nos failles actuelles.

Ce n’est pas la première fois ces dernières semaines que les lanceurs d’alerte subissent une attaque en règle. Récemment, le projet de loi d’Emmanuel Macron envisageait l’introduction d’une notion -désormais caduque face à la levée de boucliers- de «secret des affaires» dans laquelle toute information susceptible de nuire aux intérêts d’une entreprise serait pénalement répréhensible. Une pression terrible afin de dissuader la révélation d’informations compromettantes pour un grand groupe, alors même que leurs activités présenteraient des risques sanitaires et environnementaux. Exposition aux ondes électromagnétiques, amiante, Médiator : les exemples de scandales ne manquent pas.

Ces deux épisodes illustrent l’importance de la mobilisation citoyenne et écologiste afin d’éviter une dérive dangereuse vers laquelle nous nous engageons. Le statut des lanceurs d’alerte doit être protégé, la législation doit évoluer ; mieux, leur rôle doit être reconnu et sanctuarisé pour que puisse s’exprimer une démocratie saine, apaisée, et vivante.

Les lanceurs d’alerte représentent un symbole de la République : celui de la liberté d’expression si chèrement défendue le 11 janvier dernier. »

M.-C. Pietragalla ne se grandit pas

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M.-C. Pietragalla ne se grandit pas



Invitée aujourd’hui 7 février sur RTL M.-C. Pietragalla a déversé sa bile sur les Bagnoletais.
« La danseuse Marie-Claude Pietragalla dirige une compagnie, le Théâtre du corps Pietragalla-Derouault, actuellement installée à Bagnolet (Elle occupait – à titre précaire - un local communal prévu initialement pour l’agrandissement de l’école Jules Ferry. Elle y avait été installée par le maire précédent par piston politique. Ndlr). Un conflit l'oppose cependant à la Ville. « La mairie de Bagnolet et son maire, M. de Martino, viennent de nous écrire (« Mieux vaut tard que jamais ». Il s’agissait d’un engagement de campagne de Tony Di Martino, que les parents d élèves lui ont rappelé ces derniers mois. Ndlr) pour nous demander de quitter les locaux que nous exploitons (« Exploitation » est le mot : car M.-C. Pietragala sous-loue - contre loyer - ce local. Ndlr) à Bagnolet depuis maintenant six ans", explique-t-elle.

« Par cette décision, la municipalité prend la voie inverse de celle du maire précédent (Heureusement qu’il prend « la voie inverse » ! Il n’a pas été élu pour continuer à refuser d’agrandir l’école Jules Ferry, attendu depuis longtemps par les habitants des Coutures. Ndlr) en condamnant une entreprise culturelle, source d'emploi et d'activité et en tentant de précariser des artistes, des techniciens, des professeurs", déplore Marie-Claude Pietragalla, qui s'inquiète également pour la culture, "souvent la première cible des restrictions budgétaires". (Cette invocation du sort souvent réservé à la culture est indigne : ce n’est pas du tout le problème. D’autant que M.-C Pietragalla n’a jamais rien fait en direction des Bagnoletais … à part appeler à deux reprises, en 2008 et en 2014, à voter pour Everbecq. Ndlr)

La compagnie de la danseuse a investi le local en 2008 et a bénéficié d'un loyer favorable (un loyer cadeau !) en échange de travaux à hauteur de 200.000 euros réalisés pour créer la salle. La mairie assure de son côté qu'elle souhaite le récupérer pour agrandir l'école voisine. « Un prétexte », selon Marie-Claude Pietragalla. (Les parents et enseignants apprécieront le mépris de cette dame. Ndlr)

« La Ville ne nous donnait aucune subvention et on a réhabilité ses locaux avec nos fonds propres en payant un loyer. La région Île-de-France est soutien et partenaire de la compagnie. Son président, Jean-Paul Huchon, veut inscrire la compagnie en label « Fabrique de la culture » (M.-C. Pietragalla mélange tout, l’accueil « bienveillant » et politiquement intéressé de l’ancien maire de Bagnolet et la politique régionale culturelle qui se situe à un tout autre niveau. Ndlr) C'est une décision unilatérale (« Unilatérale » ? Elle veut parler du favoritisme du maire précédent ? Ndlr) et illégale (« Illégale » ? Ah bon … Depuis quand est-il illégal de mettre fin à un bail précaire ? Ndlr) de la mairie de Bagnolet », s'emporte-t-elle.

Le cabinet du maire assure de son côté que « le contrat passé avec le maire précédent est arrivé à échéance en septembre dernier » (Elle devrait déjà s’estimer « heureuse » d’avoir « bénéficié » d’une année supplémentaire … au détriment de l’agrandissement de l’école. Ndlr) Prête à "faire le nécessaire pour faire valoir (ses) droits", Marie-Claude Pietragalla lance également un appel « à toute municipalité qui souhaiterait (l')accueillir" pour que sa compagnie puisse "paisiblement travailler ». (« Bon courage à ces municipalités » ! Ndlr) »

C’est peu de dire que cette dame manque d’élégance. Par son attitude agressive et méprisante, M.-C. Pietragalla ne se grandit pas !

Pierre Mathon

Lire aussi :
http://www.bagnoletenvert.com/article-petition-pour-rendre-a-l-ecole-jules-ferry-ses-locaux-occupes-par-mme-pietragalla-125086205.html

http://www.bagnoletenvert.com/article-bagnolet-l-affaire-pietragalla-contre-l-ecole-joliot-curie-sur-france-info-125092078.html

http://www.bagnoletenvert.com/article-detournement-de-locaux-a-l-ecole-jules-ferry-pietragalla-pas-contente-125117495.html

http://www.bagnoletenvert.com/article-ecole-j-ferry-et-pietragalla-ce-n-est-pas-si-simple-le-communique-officiel-et-nos-commentaires-125117716.html

http://www.bagnoletenvert.com/article-ecole-j-ferry-7-ans-apres-d-everbecq-a-di-martino-le-meme-communique-125218806.html

Blanqui-Eiffage, l’enfumage* continue

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Blanqui-Eiffage, l’enfumage* continue
Blanqui-Eiffage, l’enfumage* continue
Blanqui-Eiffage, l’enfumage* continue
Blanqui-Eiffage, l’enfumage* continue



Ce mardi 27 janvier 2015, la mairie de Bagnolet et le groupe Eiffage ont tenu aux Malassis une réunion publique pour présenter la suite de leurs réflexions et décisions concernant leur projet de bétonnage de l’îlot Blanqui (le grand espace vert, non construit, situé entre les rues Girardot et R. Lefebvre)
Nous avons donc appris que le nombre des scenarii était passés de 4 (à la réunion de début juillet 2014 ) à 2 ce jour.

De toutes façon cela n’a pas beaucoup d’importance puisque les scenarii se ressemblent tous et qu’un vrai scenario alternatif (la réalisation du grand parc urbain, si nécessaire aux quartiers des Malassis, mais aussi du Plateau) est toujours exclu par les décideurs-bétonneurs !

Rappel et précisions utiles :
Everbecq avait concocté avec le groupe immobilier Eiffage un projet de construction de 480 logements (C’est du moins le chiffre qui figure dans le permis d’aménagement qu’il a signé en octobre 2013). Ce permis d’aménagement comprenait également la démolition de l’école maternelle Pêche d’Or et de la crèche départementale Girardot qui devaient être réinstallées (à grand frais et dans des conditions moins favorables qu’actuellement pour les usagers). Everbecq avait d’ailleurs signé ce permis d’aménagement présenté par Eiffage en violant une délibération – amendée par le groupe PC-PdG au conseil municipal du 27 juin 2013 – qui conditionnait la signature dudit permis à des concertations sur l’école et la crèche …
Certes le nouveau maire a retiré les permis de construire de 3 immeubles Eiffage en avril de cette année, mais c’était pour mieux rebondir, puisque cela ne l’a pas empêché de défendre – avec avocat - le permis d’aménagement Everbecq devant le tribunal administratif, le 30 novembre 2015 contre l’assoc
iation Bagnolet Écologie.

Que dire de plus sur cette réunion que la mairie s’obstine à ne pas présenter au débat le scénario di parc urbain.

Ah si, un tableau chiffré, sur le coût supposé de l’opération a été rapidement projeté sur l’écran. Nous le commenterons lorsqu’il sera publié sur le site internet de la ville.

Et puis aussi, grand moment de cette réunion (« grand » si l’on peut dire …), une adjointe-au maire, ancienne opposante –sous Everbecq - au bétonnage de Bagnolet, osa reprocher à un citoyen** de ne pas avoir changé d’avis, comme elle. En prime elle lui a reproché sa participation constructive aux ateliers municipaux sur l’aménagement de quelques espaces publics dans les Malassis, ce qui aurait dû, selon elle, lui faire abandonner sa demande d’un grand espace vert sur l’ilôt Blanqui ! Eh bien, non Madame Pesci, il y a à Bagnolet des citoyenNEs qui restent fidèles à leurs idées !

Quant à la destruction de la bergerie actuelle pou la relocaliser à l’étroit sur le parking de la copro St-Simon (c’était le projet Everbecq-Eiffage et c’est aussi – à l’identique - le projet Di Martino-Eiffage) c’est un leurre : il ya fort à parier que du fait de cette proposition lamentable, la bergerie quitte Bagnolet pour aller ailleurs, où les propositions ne manquent pas …

À suivre !!!

Pierre Mathon

* Du temps d’Everbecq, ceux qui sont actuellement au pouvoir auraient qualifié une telle réunion d’ « enfumage » …
** ll faut dire que ledit citoyen, né aux Malassis dans l’îlot Blanqui, venait de distribuer un tract à l’entrée de la salle, dénonçant « la fuite en avant immobilière » et « la dégradation de notre quartier » et appelant à un « projet d’un véritable espace vert au cœur des Malassis »

Filières djihadistes : Bagnolet aussi …

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Filières djihadistes : Bagnolet aussi …



On ne comprendrait pas par quel « miracle » Bagnolet serait épargnée par les filières djihadistes : vous savez ces jeunes qui vont se faire tuer … et qui vont assassiner d’autres êtres humains ( !) pour le compte de l’Etat Islamique …

Eh bien, oui Bagnolet n’y échappe pas.

Lu dans le parisien du 5 février.

Pierre Mathon

« Seine-Saint-Denis : soupçonnés d'avoir recruté pour le jihad

Plusieurs personnes soupçonnées d'être impliquées dans une filière jihadiste vers la Syrie ont été interpellées mardi dans les communes de Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Livry-Gargan et Bagnolet (C’est nous qui le soulignons. Ndlr). D'autres interpellations ont eu lieu dans la région de Lyon (Rhône).

Ces recruteurs présumés sont âgés de 21 à 46 ans. Le coup de filet a été mené par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la police judiciaire parisienne sur commission rogatoire du pôle antiterroriste, à la suite de l'ouverture d'une information judiciaire pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».
Ils appartenaient à « un réseau francilien plus large »
Les suspects auraient participé à des degrés divers « au recrutement de candidats au jihad vers la Syrie », a précisé Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur. Une source proche de l'enquête a indiqué qu'ils appartenaient à « un réseau francilien plus large dont les membres ont rejoint la Syrie en trois vagues : mai, été et septembre 2013. Certains seraient toujours sur place ».
Ces interpellations interviennent cinq jours après la divulgation de chiffres préoccupants par le préfet. Philippe Galli, qui réunissait vendredi des représentants musulmans, a révélé « qu'une soixantaine d'habitants du 93 seraient partis faire le jihad en Syrie ou en Irak », précisant que « six d'entre eux sont morts au combat ». Ces nouvelles données sont en grande partie basées sur les constatations des commissariats locaux, recevant des parents désemparés. « Les familles viennent nous signaler qu'un fils ou un parent est parti ou s'est radicalisé », indique un officier de police.
La mise en place au printemps d'un numéro vert destiné aux familles avait déjà permis de mieux cerner l'ampleur de cette radicalisation, à l'échelle de toute la France. En l'espace de neuf mois, cent dix départs avaient été con
statés. »

Coutures : conseil de quartier mardi 10 février à 19h30

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Coutures : conseil de quartier mardi 10 février à 19h30



Le conseil de quartier des Coutures tiendra sa réunion ce mardi 10 février 2015 à 19 heures 30 à la salle 37, rue Jules Ferry.

L’ordre du jour est copieux : l’urbanisme (avec tous les projets des promoteurs … ndlr) et les espaces verts (comment retrouver l’espace pour un jardin partagé …), les vendeurs à la sauvette (distinguer l’envahissement du square Varlin et la question des espaces de vente pour les biffins … ndlr), les commerces et les entreprises, l’extension si nécessaire, ndlr) du groupe scolaire Jules Ferry et le social.

Nous souhaitons que les citoyenNEs des Coutures, dans leur diversité, s’approprient leur conseil de quartier notamment afin de prendre en mains leur environnement (qui en a bien besoin).

À mardi.

Pierre Mathon

« Qu'a fait la paire au nid ? »

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« Qu'a fait la paire au nid ? »


Notre-ami-bagnoletais-Francis-le-clown présente sa revue « Liselotte, ysopet épisodique à parution hypothétique, chez Café Lapeyronie ».


C'est à côté de Beaubourg.

Jusqu'au 28 février. Du lundi au samedi, de 10h à 19h30.


Comme il le dit : « Grazie e ciao »

Pierre Mathon


Fabrice Nicolino : une 3ème opération …

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Fabrice Nicolino : une 3ème opération …



Le texte très émouvant de Fabrice, publié ce 4 février sur son blog « Planète sans visa » :

« Mais vous aussi, tenez bon !

(J’ai de nouveau accès au Net, mais sans garantie que cela dure. Et même ainsi, je ne peux communiquer qu’un tout petit peu)

Bonjour à vous tous. Je ne peux entrer dans les détails, mais mon séjour à l’hôpital va se prolonger. On parle d’une troisième opération, ce qui est une détestable perspective. Je reste très étonné de mon sursaut des premiers jours, qui m’a permis de vous écrire, car j’en aurais été incapable depuis.

Sur le fond, je suis et demeure comme frictionné par vos innombrables messages. Encore une fois, je suis bien incapable de répondre pour le moment. Mais soyez certain(e)s qu’ils me sont vitaux. Puis-je vous demander de continuer à écrire à planetesansvisa@yahoo.fr, en me signalant les deux ou trois textes de Planète sans visa qui vous ont le plus marqué(e)s ?

Un phénomène étrange s’est invité chez moi. Comme le signalent certain(e)s d’entre vous, il règne ici un sentiment merveilleux, celui de la fraternité. Je n’oublierai jamais. Je chasserai peut-être le pire de ma mémoire, mais cette fraternité-là, jamais. »

Salauds de terroristes !

Hélène Zanier et Pierre Mathon

Lycéennes enlevées par Boko Haram : au 300e jour, Malala crie à « l'urgence »

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Lycéennes enlevées par Boko Haram : au 300e jour, Malala crie à « l'urgence »



300e jour !
La jeune prix Nobel de la Paix pakistanaise Malala Yousafzai a appelé dimanche à une action urgente pour libérer les plus de 200 jeunes filles enlevées il y a 300 jours exactement par le groupe islamiste Boko Haram au Nigeri
a.

« Alors que nous marquons l'anniversaire tragique du 300e jour de captivité de ces centaines de lycéennes kidnappées, j'appelle le monde entier à demander avec moi à ce qu'on agisse d'urgence pour libérer ces jeunes filles héroïques », déclare Malala dans un communiqué.

Le 14 avril 2014, le groupe islamiste Boko Haram a enlevé 276 adolescentes scolarisées au lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno au Nigeria.

Cinquante-sept jeunes filles ont réussi à s'échapper, mais 219 lycéennes restent entre les mains des islamistes. L'armée nigériane avait annoncé qu'elles avaient été localisées, mais qu'une opération de sauvetage était trop dangereuse pour leurs vies.

L'enlèvement des jeunes filles, puis leur « mariage » et leur conversion forcée à l'islam, annoncés par Boko Haram, ont provoqué une vague d'indignation mondiale. Ce kidnapping incarne la haine des femmes et de l’éducation de ce groupe de musulmans violents.

Malala se dit convaincue que le gouvernement nigérian et la communauté internationale « peuvent et doivent faire beaucoup plus pour résoudre cette crise ».

« Mettons tout de suite un point final à cette épouvantable histoire », lance cette défenseure des droits des enfants. « Si ces jeunes filles avaient été les enfants de parents puissants, politiquement ou économiquement, on aurait fait beaucoup plus pour les libérer », déplore-t-elle. « Mais elles viennent d'une région défavorisée du Nord-Est du Nigeria et, malheureusement, peu de choses ont évolué depuis leur kidnapping ».

Selon la jeune fille, s'ils veulent être élus, les candidats à la présidentielle devraient promettre la libération des jeunes filles -et le droit à l'éducation de toutes les jeunes Nigérianes- dans les 100 premiers jours de leur mandat.

Âgée de 17 ans, blessée par les balles des talibans pour être allée à l'école malgré l'interdiction et récompensée par le prix Nobel de la paix en 2014, Malala s'était rendue au Nigeria en juillet 2014 pour pousser le président Goodluck Jonathan à agir.

A l'approche de l'élection présidentielle du 14 février, le président sortant est très critiqué pour son incapacité à freiner la progression des islamistes dans le Nord-Est du pays. Plus de 13.000 personnes ont été tuées depuis 2009 par l’agression de Boko Haram et sa répression par l'armée nigériane, et près de 1,5 million d'habitants ont été déplacés à cause de ces violences.

Hélène Zanier

« Criminalisation des intrusions dans les centrales : l’arbre qui cache la forêt du risque nucléaire »

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« Criminalisation des intrusions dans les centrales : l’arbre qui cache la forêt du risque nucléaire »



Le communiqué de « Sortir du nucléaire » en réaction à la proposition parlementaire de criminaliser les intrusions dans les centrales nucléaires au lieu de s’attaquer vraiment aux problèmes de sécurité, notamment au risque d’éventuelles attaques terroristes sur les centrales :

« Criminalisation des intrusions dans les centrales : l’arbre qui cache la forêt du risque nucléaire

Ce 5 février 2015, l’Assemblée Nationale examine la proposition de loi déposée par Claude de Ganay, député du Loiret, visant à sanctionner l’intrusion sur un site nucléaire par de lourdes peines. Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", ce texte apporte une mauvaise réponse à la menace bien réelle que constituerait une attaque terroriste.

Pour cacher l’impuissance des autorités face au risque terroriste, on criminalise les militants !

La France est l’un des pays les plus nucléarisés au monde et le risque terroriste - dont nul ne peut nier l’existence – ne peut y être pris à la légère : les centrales nucléaires constituent une cible de choix pour quiconque souhaite infliger des dégâts nombreux et durables. Et alors que les survols de sites nucléaires par des drones se poursuivent depuis des mois sans qu’il soit possible d’écarter la piste d’une opération malveillante, les autorités ne semblent pas avoir pris la mesure du risque. Pourtant, les différents scénarios identifiés par Greenpeace [1] et les aveux de responsables de la sûreté nucléaire quant à la vulnérabilité des installations à des attaques aériennes [2]devraient inviter à la plus grande vigilance.

Mais au lieu de répondre à ce problème bien réel, cette proposition de loi, déposée suite à l’intrusion de militants de Greenpeace sur des sites nucléaires en 2013, détourne l’attention des vrais enjeux. Criminaliser a posteriori et pour l’exemple des militants animés d’intentions pacifistes, qui jouaient un rôle de lanceurs d’alerte, découragera-t-il des terroristes, prêts au sacrifice de leur vie, de nuire aux installations nucléaires ? Et alors que de simples drones n’ont pu être interceptés après une trentaine de survols, proposer l’intervention de l’armée, comme le souhaitait M. de Ganay, ne constitue-t-il pas un aveu d’impuissance ?

Le danger vient avant tout de l’industrie nucléaire

Même les mesures les plus sécuritaires ne peuvent supprimer le danger intrinsèque lié au fonctionnement des installations nucléaires. Plutôt que de prévoir les peines pour d’éventuels intrus, ne faudrait-il pas accuser en premier lieu les autorités qui ont autorisé cette densité exceptionnelle d’installations à risque, tant civiles que militaires, sur le territoire français ? Des autorités qui comptent prolonger le fonctionnement de ces installations pendant des décennies en envisageant la construction de nouvelles centrales et en refusant le désarmement nucléaire ?

Enfin, le risque d’intrusion, si spectaculaire soit-il, ne constitue-t-il pas l’arbre qui cache la forêt d’autres bombes à retardement plus discrètes, comme le vieillissement des centrales et les défauts de maintenance résultant de la détérioration des conditions de travail des sous-traitants ? Nul besoin de terroriste : les rejets accidentels se multiplient déjà et les centrales sont à la merci de défaillances techniques susceptibles de compromettre le refroidissement du combustible. Contre ces menaces, l’armée n’est d’aucune utilité. La seule protection efficace, contre le risque terroriste et contre les autres risques, est d’arrêter la production d’électricité nucléaire au plus vite. Or quelques jours à peine après les attentats de début janvier, Ségolène Royal s’est empressée d’appeler à la construction de nouveaux réacteurs !

Il serait déplorable que cette nouvelle loi vienne s’ajouter à l’arsenal de mesures sécuritaires que la France compte adopter, profitant du traumatisme provoqué par les attentats, et qui auront sans doute pour effet collatéral de renforcer la surveillance des militants. Ce n’est pas en votant des lois répressives que les parlementaires protègeront les Français, mais plutôt en s’investissant pour que la loi de transition énergétique permette de fermer des réacteurs !

[1] http://www.greenpeace.org/luxembourg/PageFiles/644697/20141124%20Studie_Drohnen_fra-ES.pdf

[2] http://www.sortirdunucleaire.org/Video-Centrales-nucleaires-survol-de-drones »

« Criminalisation des intrusions dans les centrales : l’arbre qui cache la forêt du risque nucléaire »

Assia Djebar, grande figure franco-algérienne de l’émancipation des femmes

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Assia Djebar, grande figure franco-algérienne de l’émancipation des femmes



Assia Djebar, intellectuelle algérienne, écrivaine de langue française, historienne, cinéaste et universitaire de langue française, grande figure de l’émancipation des femmes, est décédée jeudi 5 février à 78 ans.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assia_Djebar
Il se trouve qu’il y a quelques années en 2005, – conseillère municipale -, j’avais eu l’occasion de la rencontrer et l’honneur de prononcer un petit discours à l’occasion du baptême civil de ses petits-enfants à Bagnolet. Elle venait d’être nommée à l’Académie Françai
se.

Je présente mes condoléances à sa famille et notamment à sa fille adoptive, bagnoletaise.

Je demande parallèlement à la mairie – par courrier - que soit organisé à Bagnolet, à la médiathèque et/ou au Cin’hoche, un hommage avec quelques uns de ses films et son œuvre littéraire.

Hélène Zanier

Ci-dessous le communiqué d’EELV qui « salue » le 9 février « la mémoire de l’Immortelle Assia Djebar » :

« EELV salue la mémoire de l’académicienne Assia DJEBAR, grande intellectuelle algérienne, écrivaine, historienne, cinéaste et universitaire de langue française, décédée samedi 7 février à Paris.

Elue à l’Académie française en 2005 et plusieurs fois pressentie pour le prix Nobel, Assia Djebar, femme engagée, aura laissé une œuvre riche et variée au service des libertés et l’émancipation de la femme algérienne en particulier.

Grande figure féminine de la littérature algérienne, elle laisse de grandes œuvres autant dans la littérature qu’au cinéma avec des documentaires marquants qui racontent les femmes de l’arrière pays algérien comme La Nouba des femmes du Mont Chenoua (1978) ou Le chant de l’oubli (1982). Elle écrit son premier roman La Soif en 1957, suivi de son deuxième roman en 1958, Les Impatients.

« J’écris, comme tant de femmes écrivains algériennes, avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie » », disait la romancière disparue avec une flamboyance et dignité exemplaire.

EELV présente ses condoléances à la famille.

Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux »

Sur le conseil de quartier de centre-sud du mercredi 28 janvier

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Sur le conseil de quartier de centre-sud du mercredi 28 janvier

Il y avait une bonne affluence au conseil de quartier de centre sud qui s’est tenu le mercredi 28 janvier : 60, 70 personnes ?

D’entrée, l’ambiance y était houleuse. Il faut dire que le trafic de drogue qui s’est installé depuis plusieurs mois, avec ses conséquences en termes de sécurité publique, n’arrange pas les choses. Houleuse, l’ambiance était fondamentalement constructive car, d’évidence, les habitants, sont exigeants, mais conscients de la difficulté du problème.

Bon je n’ai pas vraiment envie de prendre la défense du bilan des éluEs PC de Bagnolet, en particulier dans ce quartier, et en particulier sur la sécurité, mais le caractère répétitif de leur mise en accusation par les nouveaux élus et le maire commence à être lassant et stérile : aujourd’hui, les citoyens, qu’ils aient voté ou non Jamet ou Di Martino aux dernières municipales, veulent des actes.

Même s’il est vrai que les questions liées au trafic de drogue ne sont pas faciles, cela ne justifie ni la non-réception en mairie des manifestants du samedi 10 janvier, ni les surenchères démagogiques. Déjà on sent qu’un travail de police a été mis en œuvre, que des arrestations ont eu lieu. À suivre, d’autant que des mesures comme la mise en œuvre de l’élagage (surtout si l’on se félicite comme l’a fait l’adjointe au maire à l’environnement que des arbres soient tombés, alors que le problème de la drogue concerne les buissons) et la destruction du terrain de basket, qui accueille aujourd’hui le trafic, méritent discussion …

Qu’a-t-on appris d’autre dans ce conseil
de quartier ?

L’utilité du travail du centre de quartier (depuis plusieurs années) a été reconnue par tous.

Les habitants attendent toujours la remise en état de l’éclairage public.

Concernant le projet COFFIM-SERAP, après avoir annulé dès avril le permis de construire Everbecq (qui était grossièrement illégal), le nouveau maire a engagé des discussions avec Coffim et la Serap. Il semblerait que la mairie ait obtenu que le projet initial soit dé-densifié (- 25 % …), mais ces discussions se font à l’insu des citoyens et des associations. Pourtant, la mairie dispose, et dans ce cas, c’est particulièrement net, d’une marge de manœuvre considéra
ble …

Concernant le projet Novaxia au n° 80 de la rue Robespierre, sur l’ancien transfo EDF au pyralène, le maire, après avoir laissé filer le permis de construire monstrueux (205 logements « étudiants » et 167 logements de standing avec une tour de 50 mètres de haut qui surplomberait l’école Langevin), a affirmé son opposition au projet et son intention de préempter lorsque la vente du terrain EDF se ferait. Fort bien, mais nous serions pleinement « rassurés » si la mairie appuyait le recours de l’association « Bagnolet Écologie » et répondait à nos sollicitations et courriers …

Sinon, attendons le bilan promis de l’action de la mairie sur le quartier et saluons, une fois de plus, la volonté de la nouvelle équipe municipale de faire vivre les conseils de quartier.

(Et rendons à ce propos à El Miloud Kanfoudi ce qui lui revient dans cette volonté.)

À suiv
re.

Pierre Mathon

Sur le conseil de quartier de centre-sud du mercredi 28 janvier
Sur le conseil de quartier de centre-sud du mercredi 28 janvier
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