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Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)

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Visite de la Dhuys du samedi 14 février par le conseil de quartier (1)



Le Conseil de quartier de la Dhuys a effectué sa deuxième visite de quartier ce samedi 14 février 2015 (Rappel, la première a eu lieu le 22 novembre 2014.)

La visite concernait le groupe scolaire Joliot-Curie, cœur et carrefour du quartier de
la Dhuys (ses équipements annexes, son fonctionnement, son environnement), les locaux du club de boxe du Top Rank qui lors de la conception du groupe scolaire avaient été dévolus à la maison de quartier) pour se terminer par les préfabriqués de la rue des Loriettes, l’ancienne cantine lors des travaux du groupe scolaire. Ces locaux sont actuellement occupés jusqu’à fin juin 2015, par une association nubienne (que l’ancien maire avait installée là arbitrairement). En juillet 2015, la maison de quartier de la Dhuys pourra s’y installer.

27 citoyens du quartier ainsi que Cédric Pape, un des deux élus référents du Conseil de quartier ont participé à cette visite de quartier.

Deux autres articles complèteront celui-ci, l’un consacré aux équipements du Top Rank et l’autre aux préfabriqués de la ru
e des Loriettes.

Le groupe scolaire Joliot-Curie et ses équipements ont été livrés pendant l’année scolaire 2010/2011. Il a été reconstruit sur l’emplacement de l’ancien groupe scolaire et du service des espaces verts municipaux mitoyen.

L’école maternelle n’a pas été visitée, faute de temps.

Ecole-usine comme nous le soulignions à l’époque, elle a été conçue pour accueillir 18 classes, et a été ouverte à 17. Elle comprend aujourd’hui 20 classes. La livraison prochaine de nouvelles opérations immobilières dans le quartier fait craindre des ouvertures de classes surnuméraires et donc la fermeture des locaux dédiés à des activités spécifiques. Ainsi, en cas d’ouverture d’une classe supplémentaire, il semblerait que la bibliothèque soit amenée à disparaître…

Quelques constats faits par les participants :
- Les classes, qui avaient été programmées pour offrir chacune 75 m² sont de différentes superficies et n’atteignent que rarement les 75 m².
- L’école est dotée d’une salle informatique comprenant 14 postes pour un accueil en demi-groupe.
- La présence de deux ascenseurs permettant de scolariser les enfants handicapés-moteur et les élèves accidentés.
- Les élèves commencent à subir les nuisances sonores des travaux de construction d’un immeuble privé au 83 avenue de la Dhuys.
- Des participants notent tout au long de la visite des dégradations (absence de papier sèche-mains, de papier toilettes, arrachement de l’appareil distributeur de papier, descellement d’une rangée de porte-manteaux, absence d
e l’appareil distributeur de désinfectant dans la cuisine, … ) évoquant une fragilité des matériaux et des finitions de manière générale.
-Un participant s’étonne de l’absence de classe pour enfants non francophones et en difficulté (CLIS et CLIN) compte tenu de la grande mixité de la population du quartier.
-La passerelle qui relie les classes du bâtiment jaune à celles du bâtiment rouge (au-dessus du préau) forme des flaques d’eau car concave au lieu d’être con
vexe !

Le préau fermé et chauffé – ce qui est intéressant – est malheureusement sous-dimensionné pour accueillir l’ensemble des élèves (350 à 380 – chiffre cantine) dans des conditions intéressantes et confortables : l’absence de mobilier interdit la possibilité de faire asseoir les enfants pour se livrer à des activités calmes mais détendues. C’est dans ce contexte que des animateurs hurlent sur les enfants et les obligent au silence et à l’immobilité (« statue » !) pendant de très longs moments. Des parents témoignent que certains enfants sont terrorisés et préfèrent rester au froid ou sous la pluie.

Certains animateurs emmènent les plus grands (CM1 et CM2) dans le gymnase qui ne dispose, lui non plus, d’aucun mobilier ni matériel pour occuper les enfants…

Beaucoup d’enfants se plaignent du manque de consistance de l’occupation du temps de la pause méridienne et du comportement de certains animateurs.

Les cours de récréation apparaissent très petites au regard de la population scolaire. Une grande partie est toujours en béton brut laissant apparaître des petits cailloux blessants en cas de chutes d’après le témoignage des parents d’élèves. Le revêtement aux normes « cours d’école » semble être un investissement prioritaire pour les parents participants. Ce qui frappe d’abord, c’est le vide, pas de bancs, pas de marelles, ….

La restauration scolaire est organisée en « self » (En réalité il s’agit d’un plateau déjà préparé par le personnel et sans choix) pour les élémentaires et service à table pour les maternelles.
La confection des repas est assuré par la cuisine centrale en liaison froide, ce qui génère un énorme gaspillage d’énergie (cuisson-chauffage, refroidissement-conservation et réchauffage-service), soit 3 dépenses d’énergie au lieu d’une seule lorsque les repas sont confectionnés sur place… sans compter la production extrêmement dommageable de déchets (barquettes). Le nombre de repas servis aurait pu justifier d’une cuisine autonome et de repas confectionnés sur place.
Le nombre de lavabos dans le réfectoire élémentaire est apparu comme insuffisant.
Il a été également noté, dans le local-poubelles réfrigéré de la cuisine, la présence du bloc-moteur à l’intérieur du local alors qu’il est d’usage de le placer à l’exté
rieur.

Le centre de loisirs dispose de trois salles d’activités qui semblent bien aménagées.

Grand et vide, le gymnase. Un très grand espace paraissant encore plus grand du fait du vide absolu (aucun agrès ! Pas de jeux de ballon possible … pas un seul matériel en dehors d’un stock de tapis de sol. Pas de mur d’escalade. Pas davantage de matériel pour une autre utilisation ! Le caractère spartiate du gymnase en sortant du luxe du club de boxe (voir notre article à venir) a créé un ressenti d’injustice flagrante.

Une belle salle polyvalente avec un mur complet de placards très largement vides est utilisée pour la motricité des maternelles, des cours de yoga (une ou deux fois par semaine) et par le centre de loisirs. Les animateurs du Conseil de Quartier ont suggéré de pouvoir y tenir leurs réunions dans l’attente de la création de la Maison de Quartier.

Un beau terrain d’évolution (basket, foot et hand), sur la terrasse, en plein air, est à la disposition de l’école. Cet espace a été repéré par les participants comme une opportunité pour organiser des événements ou des initiatives publiques… Il est à noter que ce terrain devait être situé à proximité immédiate et en vis-à-vis de l’immeuble en copropriété, avenue Gambetta et passage des Loriettes, de Bouygues (en cours de négociation avec la mairie actuelle, suite à l’annulation du permis de construire grâce à un recours au tribunal administratif de l’association Bagnolet Écologie).

Des participants, en découvrant les panneaux solaires installés sur le toit-terrasse de l’école (mis en fonction tardivement) souhaiteraient qu’ils fassent l’objet d’une visite particulière et connaître leur bilan dans la perspective de généraliser un tel dispositif à d’autres bâtiments communaux.

L’école est gardiennée.

Les abords de l’école

« L’agora », minuscule placette devant les entrées d’école n’a jamais vu la réalisation de son aménagement. Elle se présente comme un espace sans bancs, sans éclairage, sans abri, sans poubelles.

De plus, elle est en partie barrée par la montée de l’escalier monumental extérieur qui mène au club de boxe et au gymnase qui représente une gêne importante (plusieurs accidents). L’installation de barreaux pourrait garantir la sécurité sans occulter la fenêtre du rez-de-chaussée de l’école maternel se trouvant en d
essous.

Trois gros conteneurs-poubelles sont stockés en permanence dans l’angle de la rue du Pinacle et de l’avenue de la Dhuys le long du mur de l’école. Quel qu’en soit le « propriétaire », (école, club de boxe ?) elles ne doivent être sorties dans la rue que dans les règles qui s’appliquent à tous.

Garage illégal de la rue du Pinacle

Cédric Pape a fait part de l’avancée du traitement de ce « garage » tant sur le plan de l’activité illégale elle-même que de l’occupation illégale d’une parcelle.

La parcelle est cadastrée au nom d’un propriétaire défunt depuis des décennies. Une recherche d’héritiers est en cours. Il a été rappelé que même si le propriétaire s’avérait difficile à trouver, la ville pouvait se substituer à lui pour faire partir les squatteurs avec le concours de la préfecture.

Quant à l’activité polluante (huile de vidange) dans la rue, la ville s’est tournée vers l’Unité Territoriale de la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie (DRIEE) et la Direction départementale du travail.
Ces démarches administratives peuvent s’avérer un peu longues. Le Conseil de Quartier suivra l’avancée des démarches jusqu’au résult
at.

Bref, la deuxième visite du conseil de quartier fut bien instructive. (Avec mes remerciements pour les animateurs du conseil de quartier).

Pierr
e Mathon

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