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La non-réalisation de l’usine de Romainville selon Le Parisien, avec nos commentaires

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La non-réalisation de l’usine de Romainville selon Le Parisien, avec nos commentaires



À lire cet article de M.-P. Bologna dans Le Parisien d’aujourd’hui mercredi 4 février 2015, on pourrait croire que les associatifs, et en premier lieu l’ARIVEM, ne sont pour rien dans cette issue heureuse, l’abandon de l’usine de TMB-méthanisation de Romainville par Est-Ensemble et le Syctom …

« Romainville n'aura pas d'usine de (TMB : tri mécano-biologique et méthanisation : on aurait pu penser, depuis le temps que le Parisien avait compris que ce qui clochait surtout dans ce projet, c’était le TMB … Ndlr) méthanisation

(Il est à noter que la légende de la photo du Parisien (ci-dessus) « Le projet de transformation du centre de traitement des déchets de Romainville en usine de méthanisation, un procédé écologique mais contesté, est finalement abandonné dix ans après son lancement. (DR.) » ose – encore - prétendre que le TMB serait un projet « écologique » au mépris des faits mis en évidence par le travail des écolos d’ARIVEM, Environnement 93, 3R etc.)

Le tribunal administratif (Sur la requête de l’association ARIVEM ! Ndlr) avait annulé l'autorisation d'exploiter le site. Le Syctom a décidé d'abandonner son projet, ce qui lui coûtera 3 M de dédommagement.

EXIT LE PROJET d'usine de méthanisation à Romainville ! En tout cas pour ce qui est du premier procédé choisi dit de tri mécano-biologique -- il s'agit de laisser fermenter les ordures ménagères, d'en extraire ensuite le méthane réutilisé comme source d'énergie et d'en séparer la partie organique pour en faire du compost.

Lors de leur comité du 23 janvier,(Lire notre article du 24 janvier : http://www.bagnoletenvert.com/article-le-collectif-3r-d-ivry-arivem-et-environnement-93-au-comite-syndical-du-syctom-125430454.html. Ndlr) les membres du syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Syctom) ont en effet décidé l'annulation pure et simple du projet. « On ne pouvait plus continuer à s'arc-bouter contre les oppositions des habitants (Ah, quand même, c’est dit, mais la moindre des choses aurait été de mentionner l’association qui a structuré et représenté les habitants. Ndlr) et des élus d'Est Ensemble (Eux-mêmes « à la remorque » des habitants et de l’association ARIVEM. Ndlr). Il va cependant falloir trouver des solutions de rechange », indique-t-on au cabinet d'Hervé Marseille, le sénateur-maire UDI, qui remplace depuis décembre le socialiste François Dagnaud à la direction de l'agence des déchets ménagers. Elus et riverains s'inquiétaient d'éventuelles odeurs nauséabondes qui auraient été dégagées par la fermentation et de risques d'explosion du méthane dans les digesteurs. (Pas seulement : ARIVEM, par une enquête systématique avait démontré que le TMB ne marchait nulle part. Ndlr)

Le premier coup de semonce dans ce dossier, lancé en 2005 et confié à la société Urbaser, remonte à 2013. Les magistrats du tribunal administratif de Montreuil, saisis par deux associations (Les quelles ? Il s’agit d’« ARIVEM » avec le concours d’ « Écologie sans frontière ». Ndlr), avaient alors annulé l'autorisation d'exploiter le site. Selon eux (Ce « selon eux » est … charmant. Ndlr), « l'importance des conséquences du projet » avait été sous-estimée et « les vices entachant l'étude de dangers ont eu pour effet de nuire à l'information complète de la population et ont été de nature à exercer une influence sur la décision du préfet de Seine-Saint-Denis d'autoriser l'exploitation du centre ».

À l'époque, le Syctom pensait modifier son projet. Mais il aurait fallu recommencer tout depuis le début avec le risque de perdre quatre ans de plus. « Ce n'est plus possible, d'autant que le centre de tri actuel, qui date de 1996, est vétuste dans ses installations » (Peut-on aller – citoyennement - jusqu’à se demander s’il a été correctement entretenu par Urbaser et le Syctom ? Ndlr), poursuit-on au Syctom. Le centre de tri traite actuellement 360 000 t de déchets -- provenant de la Seine-Saint-Denis et de Paris.

Le coût de ce rétropédalage ? Plus de 3 M€ (Ce montant, validé par le tribunal administratif, est considéré comme raisonnable par le Syctom qui craignait de devoir verser une somme plus lourde. Ndlr) versés à Urbaser par le Syctom en guise de dédommagement pour non-profit réalisé. « Le protocole transactionnel a été homologué par le tribunal administratif de Paris. Urbaser n'entame aucun recours », précise-t-on au Syctom. « L'urgence aujourd'hui, ce sont les travaux de rénovation du centre de tri. »

Courant février, les agents de Romainville affectés au tri sélectif vont rejoindre Paprec au Blanc-Mesnil, le temps des travaux qui devraient courir jusqu'à octobre. Le coût de l'opération ? 25 M€. « Une vingtaine d'entre eux vont suivre des formations. Leur outil de travail va être du dernier cri », assure-t-on au Syctom. Rien ne bouge pour le traitement des ordures ménagères non recyclables qui repartent de Romainville vers des centres d'incinération. (Une partie de ces déchets qui arrivent à Romainville partent également en décharge en Seine-et-Marne. Ndlr)

Du côté d'Est Ensemble -- la communauté d'agglomération qui avait émis un avis défavorable en décembre 2012 (Toujours à la demande d’ARIVEM. Ndlr) --, on est ravi de l'abandon du projet. « Je suis satisfait de cette bonne tournure des choses. Nous réfléchissons désormais en étroite collaboration avec le Syctom à toutes les solutions possibles », sourit le président (PS), Gérard Cosme.

MARIE-PIERRE BOLOGNA »

Décidément, tout le monde est content (Même Urbaser, qui doit être satisfait de ne pas s’engager dans une aventure industrielle vouée à l’échec), mais peu de ces personnes « ravies et souriantes » songent à remercier ARIVEM qui a enlevé aux pouvoirs publics et aux contribuables une ÉNORME épine du pied !

Pierre Mathon


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