Il y avait « un pilote dans l’avion », mais il priait au lieu de faire son boulot.
Puisqu’il est question actuellement d’accidents d’avion et de comportements humains, nous avons retrouvé une dépêche de l’agence Reuters du 24 mars 2009 (il y a 6 ans), qui fait état du drame survenu en 2005 (il y a 10 ans) où un pilote tunisien d’un avion s’était arrêté pour prier au lieu de prendre des mesures d'urgence. Après avoir prié, il avait fait ensuite « un amerrissage forcé » de son avion au large de la Sicile. Seize personnes étaient mortes.
L’affaire était passée devant un tribunal italien de Palerme en 2009 et le pilote Shafik Al Gharbi ainsi que son co-pilote Ali Kebaier Lassoued avaient été condamnés à 10 ans de prison.
Certes cet accident de 2005 était dû à des raisons techniques, mais le tribunal a jugé que le pilote avait succombé à la panique, en priant à haute voix au lieu de suivre les procédures d'urgence.
Comme quoi si la pratique de la religion est un droit, il ne faut en user qu’à bon escient et avec parcimonie …
Pierre Mathon