L’adjoint au maire délégué à l’urbanisme de Montreuil, G. Le Cheguer, se déclare, dans un communiqué du 6 mars, satisfait de la confirmation par la justice de « l'utilité publique du projet de prolongement du tramway T1 qui permettra de desservir le Haut Montreuil et contribuera ainsi à améliorer l'offre de transports publics dans nos quartiers ».
Il qualifie cette nouvelle d’ « excellente » en ce qu’elle va « conforter le travail (…) entrepris pour l'amélioration du cadre de vie des Montreuilloises et des Montreuillois et pour un développement urbain et économique de notre ville plus harmonieux ».
Il ajoute : « Cette avancée ne nous fait cependant pas oublier la nécessaire vigilance qui doit être la nôtre et le nécessaire travail à mener pour la préservation du secteur des Murs à Pêches directement concerné par ce projet d'aménagement et qui suscite de légitimes attentes. De ce point de vue, nous devrons être particulièrement exigeants à l'égard des partenaires du Département, de l'agglomération Est Ensemble, du STIF ou encore de la RATP qui ont décidé en 2010 de l'implantation du Site de Maintenance et de Remisage de la RATP tel que prévu dans la déclaration publique. ».
Justement, si les mots (« vigilance », exigence »), ont un sens, l’occasion est –selon nous - donnée à la nouvelle municipalité de rompre avec l’attitude de la précédente et de proposer aux partenaires des implantations alternatives au Site de Maintenance et de Remisage du tramway qui, par sa localisation dans les murs-à-pêches et par ses dimensions, quelles que soient les améliorations apportées (et elles ont été tentées par la municipalité précédente) ne peut que porter une atteinte irrémédiable au paysage patrimonial des murs-à-pêches.
L’adjoint-au-maire, qui se dit « à l’écoute de l'ensemble des acteurs qui militent et agissent pour la promotion de ce patrimoine qui est le nôtre et que nous devons valoriser et préserver », devrait donc, toujours selon nous, – logiquement – proposer que soient étudiés les 3 sites possibles dont deux n’ont même pas été mentionnés dans l’enquête publique.
C’est effectivement « Le temps de débat qui s'ouvre avec la mise en révision générale de notre Plan Local d'Urbanisme » comme le dit encore l’élu à l’urbanisme. Mais le temps du débat, c’est – selon nous - celui du « parler clair ».
Et en clair, il s’agit de trouver pour le SMR ces solutions alternatives (en dehors des murs-à-pêches). Ces solutions existent et n’ont pas été travaillées.
À suivre.
Pierre Mathon
Voir l’article paru sur le site de MAP, que nous avons relayé sur ce blog :