C’est (c’était ?) une promesse de campagne – et, écologistes, nous nous en étions réjouis – la nouvelle municipalité s’est en effet engagée à lancer l’élaboration d’un agenda 21 pour le développement durable. Cette élaboration s’inscrivait dans l’élaboration de l’agenda 21 intercommunal d’Est Ensemble.
À Bagnolet cet agenda 21 est placé sous la responsabilité de « l’adjointe-au-maire à l’environnement, aux espaces verts, au développement et à l’agenda 21 », qui avait été (avant de quitter la liste Ferri pour rejoindre la liste « dynamique citoyenne ») conseillère municipale écolo (d’opposition à Everbecq) et animatrice d’EELV*.
Rappelons que lors de la mandature précédente, il y avait aussi eu la velléité de se lancer dans un agenda 21 et Stanie Villain, qui était adjointe-au-maire à l’environnement en était chargée. Rappelons également qu’en 2007-2008, Everbecq avait chargé une officine « Arcet Notation » d’effectuer une étude sur le développement durable, étude qui s’était perdue dans « le triangle des Bermudes »**.
Or, depuis quelques mois, c’est « silence radio » sur l’agenda 21 tant du côté d’Est Ensemble que du côté de Bagnolet.
D’où notre interrogation : à Bagnolet, les tentatives de structurer l’action municipale autour du développement durable sont-elles vouées une véritable « malédiction » ?
Les écologistes de Bagnolet (il y en a !) seront particulièrement attentifs à ce que cet agenda 21 soit engagé et mené à bien.
Pierre Mathon