De graves dysfonctionnements concernant l’organisation des temps périscolaires (pause méridienne, centre loisirs du mercredi et l’étude du soir) à l’école élémentaire Joliot-Curie sont dénoncés par les parents d’élèves. Ils datent depuis la rentrée, mais il semble que le froid de l’hiver ait exacerbé les problèmes.
Certains de ces dysfonctionnements paraissent directement liés à la mal-conception de l’établissement qui ne permet pas d’accueillir, lors des temps de détente périscolaires pendant la période hivernale, l’ensemble des enfants dans des locaux chauffés. Les enfants sont ainsi contraints de rester dehors où ils souffrent du froid. A noter que le préau, censé les accueillir n’est ni suffisamment spacieux, ni aménagé pour offrir des activités adaptées.
Les autres dysfonctionnements sont, eux, liés à l’attitude maltraitante de certains animateurs de ces temps périscolaires – pas tous, heureusement – qui hurlent sur les enfants, leur imposent le silence et l’immobilité, leur infligent des punitions inimaginables, communiquent dans un langage vulgaire, grossier, violent, …
Cette situation est décrite par les parents avec force témoignages d’enfants victimes de véritables maltraitances. Elle se produit dans une école qui, l’an dernier, avait déjà connu ce type de problèmes.
Les parents qui ont signalé cette situation particulièrement inquiétante aux autorités responsables sont choqués et demandent que cela cesse et que leurs enfants soient encadrés correctement.
On est loin de la « pédagogie », ces faits relèvent même de la violence éducative.
Les parents sont d’autant plus inquiets que des projets d’organisation de la pause méridienne (allant vers une augmentation) pour l’an prochain circulent et qu’ils aboutiraient à encore plus de temps des enfants auprès d’animateurs dans des conditions n’assurant pas leur sécurité.
Il faut se rendre à l’évidence : ce n’est pas une formation et un petit diplôme (Bafa) qui régleront le problème qui est d’abord celui du recrutement. Et cela ressemble un peu à la quadrature du cercle que de recruter des personnes formées, éduquées, suffisamment mûres pour exercer des responsabilités quand on est dans l’impossibilité d’offrir des contrats et des rémunérations suffisants… Cependant, cela n’autorise pas à recruter des personnes dangereuses pour les enfants.
À suivre.
Hélène Zanier