Assia Djebar, intellectuelle algérienne, écrivaine de langue française, historienne, cinéaste et universitaire de langue française, grande figure de l’émancipation des femmes, est décédée jeudi 5 février à 78 ans.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assia_Djebar
Il se trouve qu’il y a quelques années en 2005, – conseillère municipale -, j’avais eu l’occasion de la rencontrer et l’honneur de prononcer un petit discours à l’occasion du baptême civil de ses petits-enfants à Bagnolet. Elle venait d’être nommée à l’Académie Française.
Je présente mes condoléances à sa famille et notamment à sa fille adoptive, bagnoletaise.
Je demande parallèlement à la mairie – par courrier - que soit organisé à Bagnolet, à la médiathèque et/ou au Cin’hoche, un hommage avec quelques uns de ses films et son œuvre littéraire.
Hélène Zanier
Ci-dessous le communiqué d’EELV qui « salue » le 9 février « la mémoire de l’Immortelle Assia Djebar » :
« EELV salue la mémoire de l’académicienne Assia DJEBAR, grande intellectuelle algérienne, écrivaine, historienne, cinéaste et universitaire de langue française, décédée samedi 7 février à Paris.
Elue à l’Académie française en 2005 et plusieurs fois pressentie pour le prix Nobel, Assia Djebar, femme engagée, aura laissé une œuvre riche et variée au service des libertés et l’émancipation de la femme algérienne en particulier.
Grande figure féminine de la littérature algérienne, elle laisse de grandes œuvres autant dans la littérature qu’au cinéma avec des documentaires marquants qui racontent les femmes de l’arrière pays algérien comme La Nouba des femmes du Mont Chenoua (1978) ou Le chant de l’oubli (1982). Elle écrit son premier roman La Soif en 1957, suivi de son deuxième roman en 1958, Les Impatients.
« J’écris, comme tant de femmes écrivains algériennes, avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie » », disait la romancière disparue avec une flamboyance et dignité exemplaire.
EELV présente ses condoléances à la famille.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux »