Nous apprenons, à la lecture du Parisien de ce matin 2 février 2015, que Véronique Dubarry, adjointe EELV de l’Ile-Saint-Denis, bravera les foudres d’EELV et se présentera à la bataille des départementales (on ne dit plus cantonales … ) à Saint-Ouen-Ile-Saint-Denis avec le Front de Gauche. Elle affrontera au 1er tour le candidat soutenu par le PS-EELV et PRG dans le cadre de l’accord départemental. Elle le fait naturellement avec le soutien actif de mon ami Michel Bourgain, maire EELV de L’Ile-Saint-Denis.
La réplique du secrétaire départemental EELV, Aurélien Berthou (que j’avais aidé lors de sa compagne électorale de Gagny – il était tête de liste de la gauche et des écolos - sur les questions d’urbanisme) n’a pas traîné : interrogé par le Parisien, il déclare qu’ « une procédure d’exclusion est en cours ».
Comme disait l’autre (autre parti, autre époque …) « le parti se renforce en s’épurant ».
Je pourrais même souhaiter à mes amiEs de l’Ile-Saint-Denis et de Saint-Ouen avec ironie « Bienvenue au club ! (Le club des excluEs et des « ex » qui se sont mis d’eux-mêmes en dehors d’EELV).
Au-delà de ce qui me sépare de Michel Bourgain - en particulier au sujet de l’appréciation de Syriza - je ne crois pas que ce soit avec des mesures administratives que l’on sauvera le parti écolo. Ces élections départementales auraient dû être l’occasion de mettre en pratique l’autonomie au 1er tour qui aujourd’hui paraît être le seul moyen de tenir compte des différentes situations locales, liées aux récentes élections municipales, de préserver donc l’unité des écolos politiques malgré les grandes diversités de pratiques locales, de régénérer la pratique politique écolo et nous donner le temps de reconstruire tout ça.
Mais bon je dis ça …
À suivre.
Pierre Mathon