Bonjour Gérard*,
Je te confirme que la gare routière de Bagnolet pourrait (aurait pu) être considérablement compactée, si la municipalité avait eu la volonté de se faire entendre lors de la rénovation du pole Gallieni entre 2001 et 2010.
Je te remercie pour cette information : le possible prolongement de la ligne 57 (Laplace-Porte de Bagnolet), jusqu’à Gallieni, refusé au motif de la saturation de la gare routière Gallieni). Je n’en ai jamais eu connaissance. Peux-tu préciser la date de ce projet refusé.
Lors de la dernière mandature, la municipalité avait envisagé de faire modifier le nom de la station « Gallieni » pour que « Bagnolet » y figure et soit ainsi mieux identifié. Cette démarche n’avait pas abouti en raison de son coût. Là encore la RATP n’avait pas été très ouverte, mais la question demeure : les négociations avaient-elle été convenablement menées ?
Pour ton information (mais tu le sais), Daniel Bernard (ex PS et aujourd’hui Parti de Gauche) est maire-adjoint à la voirie-circulation-transports depuis bientôt 30 ans et il est possible que son parcours professionnel ne soit pas sans rapport avec le manque de fermeté de la municipalité dans certaines négociations. Pour le cas dont il est question dans l’article (le possible redimensionnement raté de la gare routière Gallieni), sa responsabilité est largement partagée avec le maire. Les deux sont toujours en place.
Pierre Mathon
* Gérard Massip est responsable de l’Association ATDC de l’Est Parisien, (association des usagers des transports en commun, affiliée à Environnement 93)