Monsieur Salim Salimovitch-Everbecq,
Comme vous le précisez justement, « La réglementation actuelle rend obligatoire l’étourdissement des animaux destinés à la consommation humaine avant leur abattage » et prévoit
« une dérogation à cette obligation lorsque l’étourdissement n’est pas compatible avec les prescriptions rituelles relevant du libre exercice du culte ».
Nous sommes donc d’accord.
La question, soulevée dans l’article d’Hélène Zanier était l’évolution souhaitable et attendue par toutes les associations de défense des animaux, du point de vue de la souffrance animale, dans
la continuité et la généralisation des récentes décisions danoises supprimant les dérogations, prenant en compte le fait que les animaux sont des êtres sensibles et que les religions
peuvent et doivent le prendre en compte aussi.
Pierre Mathon