Non, Pierre, la délinquance est une raison tout à fait mineure de l'échec de Velcom. Les trois raisons principales sont : 1) il n'y avait aucune pratique cycliste - et il n'y a en toujours pas -
sur Plaine Commune. 2) densité de stations et nombre de vélos très insuffisants 3) densité habitat/entreprise insuffisante et mixité habitat/entreprise très différente de la mixité parisienne.
C'est plus facile de faire porter le chapeau à la délinquance qu'à une très mauvaise décision politique.
Tu me connais Montreuillois mais mon bureau est à côté du Stade de France et mon métier me conduit à sillonner Paris et sa proche banlieue depuis 35 ans ... à vélo bien sûr.
J'ai vu se réaliser cet échec programmé jour après jour.
C'est exact, il y a plusieurs types de cyclistes, c'est d'ailleurs le seul type d'usagers de la voirie dans ce cas, c'est donc une donnée essentielle pour réaliser des aménagements utiles pour certains cyclistes et pas pour d'autres. Raison pour laquelle, par exemple, je ne condamne pas l'aménagement du bd Magenta bien que très critiquable pour certains d'entre nous.
La concertation est une donnée essentielle pour développer la démocratie. La circonstance qu'un aménagement réalisé sans concertation soit une réussite (Vélib à Paris) ne contredit pas mon propos ! Il y a quelques polytechniciens issus des quartiers sinistrés de nos banlieues ... ça prouve quoi ?
Le succès de Vélib est à proclamer avec discernement en rappelant le coût énorme, en précisant toutes ses imperfections : camionnettes qui remontent les vélos à Montmartre, Belleville ..., impossibilité fréquente de prendre et surtout de rendre son Vélib aux stations des 6 gares SNCF, en rappelant les dégradations dont on parle moins mais de grande ampleur. Vélib a incontestablement donné un coup de pouce au développement du vélo à Paris - et seulement à Paris. Aujourd'hui, le plafond est atteint et le pourcentage de déplacements à vélo reste très bas. Depuis 20 ans, je réfléchis et me bats pour l'essor de la pratique du vélo à Paris et en banlieue. Il n'y a pas de solutions "miracle". A regarder ce qui se fait ailleurs, il y a tout de même un axe majeur : réduire la vitesse et l'importance du trafic auto. Condition nécessaire mais loin d'être suffisante : à Paris, explosion des scooters et motos, engins pires que les bagnoles par leur bruit, leur dangerosité, l'état d'esprit qu'ils développent. A Saint-Denis, grand centre-ville devenu largement piétonnier ... mais sans vélos !
Tu me connais Montreuillois mais mon bureau est à côté du Stade de France et mon métier me conduit à sillonner Paris et sa proche banlieue depuis 35 ans ... à vélo bien sûr.
J'ai vu se réaliser cet échec programmé jour après jour.
C'est exact, il y a plusieurs types de cyclistes, c'est d'ailleurs le seul type d'usagers de la voirie dans ce cas, c'est donc une donnée essentielle pour réaliser des aménagements utiles pour certains cyclistes et pas pour d'autres. Raison pour laquelle, par exemple, je ne condamne pas l'aménagement du bd Magenta bien que très critiquable pour certains d'entre nous.
La concertation est une donnée essentielle pour développer la démocratie. La circonstance qu'un aménagement réalisé sans concertation soit une réussite (Vélib à Paris) ne contredit pas mon propos ! Il y a quelques polytechniciens issus des quartiers sinistrés de nos banlieues ... ça prouve quoi ?
Le succès de Vélib est à proclamer avec discernement en rappelant le coût énorme, en précisant toutes ses imperfections : camionnettes qui remontent les vélos à Montmartre, Belleville ..., impossibilité fréquente de prendre et surtout de rendre son Vélib aux stations des 6 gares SNCF, en rappelant les dégradations dont on parle moins mais de grande ampleur. Vélib a incontestablement donné un coup de pouce au développement du vélo à Paris - et seulement à Paris. Aujourd'hui, le plafond est atteint et le pourcentage de déplacements à vélo reste très bas. Depuis 20 ans, je réfléchis et me bats pour l'essor de la pratique du vélo à Paris et en banlieue. Il n'y a pas de solutions "miracle". A regarder ce qui se fait ailleurs, il y a tout de même un axe majeur : réduire la vitesse et l'importance du trafic auto. Condition nécessaire mais loin d'être suffisante : à Paris, explosion des scooters et motos, engins pires que les bagnoles par leur bruit, leur dangerosité, l'état d'esprit qu'ils développent. A Saint-Denis, grand centre-ville devenu largement piétonnier ... mais sans vélos !