Bonjour François,
Sur le premier point, il est clair que la volonté de densifier une ville déjà très dense conduit à avoir besoin de terrains pour réaliser des équipements et de les trouver (c’est facile) dans les murs-à-pêches. On attend d’une mairie écolo un projet ambitieux pour les murs-à-pêches non pour les utiliser comme réserve foncière mais pour les protéger et les valoriser dans ses aspects patrimoine, culture, paysage, biodiversité et horticulture et sur l’ensemble de ses 38 hectares.
Quant à savoir si les Verts ont oublié à Montreuil les rappels à la démocratie qu’ils lançaient dans l’opposition … cela semble malheureusement exact.
Pour ce qui nous concerne, nos exigences en matière d’écologie et de démocratie sont les mêmes quel(le) que soit le (la) maire. Tout particulièrement concernant les murs-à-pêches, dont l’intérêt dépasse les frontières de Montreuil.
Pierre Mathon
NB. Un mot cependant à l’attention ce certains Montreuillois qui pourraient prendre les vessies brardistes pour des lanternes écologistes et démocratiques, je tiens à signaler, qu’en plus du travail de mémoire (il suffit de remonter à avant 2008), le seul constat de l’attelage constitué par l’ancien maire de Montreuil et le maire actuel de Bagnolet et de son entourage devrait entrainer une alerte maximum. Le bétonnage, l’affairisme et l’aventurisme, ainsi que l’arbitraire et l’autoritarisme atteignent en effet des sommets vertigineux à Bagnolet chez les amis de JPB.