Ce samedi 21 mars, après l’AG d’Environnement 93, je n’ai pas fait un petit saut au traditionnel marché des vins bios. Mais bon, l’affaire devient sérieuse, si j’en crois l’article du Parisien.
« Un millier d’amateurs au marché des vins bio de Montreuil
Aurélie Lebelle | 22 Mars 2015
Sac à dos de randonnée sur les épaules, Gilles est parti pour un voyage… œnologique ! Ce samedi matin, à Montreuil, cet habitant de Seine-Saint-Denis est venu avec son beau-frère déguster quelques vins et — « Évidemment! », glisse-t-il — en rapporter pour sa cave. Comme lui, près de 1 000 amateurs et professionnels ont fait le déplacement dans la journée pour rencontrer la cinquantaine de vignerons qui cultivent, partout en France, des vins bio.
« On vient presque tous les ans ici, lâche Thomas, un habitant du quartier en visite avec deux collègues. Moi, je suis amateur. Mais on vient aussi pour rencontrer des gens et goûter de nouvelles choses. » Cela fait déjà plus de deux heures qu’ils sillonnent les allées avec leur petit verre ballon, passent commandes, discutent avec les producteurs, dégustent et recrachent. Parmi le trio d’amis, pas d’aficionados du 100 % bio. « C’est un bonus, lance l’un d’entre eux. Mais le goût reste le premier critère. » C’est aussi celui d’Hélène, retraitée. Mais elle veut aussi soigner « le palais et la santé », dit-elle avec un large sourire. Du coup, elle fréquente les salons spécialisés et commence à avoir ses chouchous. Comme le Saussignac de Richard Doughty, qu’elle adore. Un an sur deux, elle fait donc le voyage depuis la Savoie, où elle habite, pour déguster le nectar liquoreux et en emporter quelques bouteilles dans ses valises.
Un peu plus loin, Victor fait scrupuleusement le tour des stands. Avec son carnet de notes à la main, il est venu pour travailler. « Je viens goûter des vins que je propose à la vente, explique ce caviste parisien. Cela me permet de les tester à nouveau, de faire un point sur leurs derniers crus. Et, parfois, de faire de jolies découvertes ! » Le label bio est-il un élément essentiel aujourd’hui pour le consommateur ? Oui, assure-t-il. Certains clients ne demandent même plus que cela. « Beaucoup veulent des vins sans soufre, sans vraiment savoir ce que cela veut dire, s’amuse-t-il. Il y a une vraie demande en tout cas. » Pas question donc pour lui de faire l’impasse sur le salon montreuillois qui, en treize ans d’existence, s’est bâti une jolie réputation. »
À votre santé et à l’année prochaine !
Pierre Mathon
