Ce jeudi 19 février, le recours de l’association MAP contre le fait que le projet de tramway prévoie l’édification des ateliers de remisage et de maintenance en plein cœur du site magique des murs à pêches est passé au tribunal administratif.
Jean Kuypers, au nom de l’association, après avoir rappelé que MAP n’était pas opposée au tracé du tramway, a souligné à juste titre les lacunes de l’étude d’impact, les dégâts que causerait un tel bâtiment dans un tel site et l’absence de présentation des localisations alternatives possibles en bout de ligne dans des zones adaptées à la présence de telles infrastructures.
Le rapporteur public a rapporté contre l’annulation que nous demandions. À suivre.
Par ailleurs, à l’initiative de l’association « le sens de l’humus » une pétition circule « Sauvegardons ce qui reste des Murs à Pêches ! NON au garage du Tram, OUI aux transports en commun ! »
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation-sauvegardons-ce-qui-reste-murs-pech-877.html
Nous reproduisons ci-dessous l’article paru sur le site de l’association MAP :
« Garage de tramways
Published 23 février 2015
Jeudi dernier, le 19 février 2015, notre recours judiciaire contre l’arrêté interpréfectoral concernant le prolongement du tramway T1 est passé en justice. Il portait sur la localisation problématique du site de maintenance et de remisage, qui sera notamment situé sur des parcelles des murs à pêches.
Lors de l’enquête publique en 2013, nous avions soumis des documents, concernant l’étude d’impact, le niveau de la plateforme du site de maintenance, et des solutions alternatives, et avions déclarés être défavorables au projet d’implantation du site de maintenance à Montreuil. Le préfet, le département et la RATP ont répondu par la négative à nos interrogations. Puis en 2014, nous avions lancé le recours, qui contestait l’utilité publique du prolongement, du fait de l’emplacement de la remise, et proposait l’ouverture d’une concertation pour trouver un emplacement plus approprié.
Jean Kuypers (au centre de la photo en rouge), inspecteur des sites à la retraite, qui était notre représentant lors de l’audience de jeudi a souligné le manque de transparence peu légal de la RATP envers le public, et l’abandon prématuré des solutions alternatives à l’implantation du site aussi sur de belles parcelles. Malheureusement, au fil de l’audience, le rapporteur a rejeté nos arguments. Nous craignons que notre recours ne puisse aboutir.
Cependant, la mobilisation s’amplifie, grâce à la pétition à l’initiative de Sens de l’Humus « Sauvegardons ce qui reste des Murs à Pêches ! NON au garage du Tram, OUI aux transports en commun ! ». Elle compte déjà plus de 2500 signatures, et nous vous invitons à rejoindre et à faire vivre le mouvement en cliquant ICI. Nous pouvons encore agir pour sauvegarder notre site, donc signez !
Z.A »