La mairie et le groupe immobilier Eiffage nous présentent ce soir mardi 28 janvier à 20 heures salle Pierre et Marie Curie leur projet immobilier de 400 logements (privés pour la plupart) sur l’îlot Blanqui (entre les rues R. Lefebvre et Girardot).
Nous affirmons avec force que les habitants des Malassis (mais aussi du Plateau, quartier limitrophe privé d’espace vert) dont le cadre de vie a été martyrisé sous Everbecq (Immeuble rue R. Lefebvre
sur l’emplacement d’un square et d’un terrain de boules, immeuble Akera
sur le parking « de la clinique » et sur une partie de la zone piétonne, immeuble 74 P et M Curie
sur un espace vert et un terrain d’évolution pour les jeunes –basket et ping-pong) ont droit à un parc urbain.
Plusieurs arguments militent en faveur du scénario « parc urbain sur l’îlot Blanqui », présentée par l’association Bagnolet Écologie et que la nouvelle municipalité se refuse à examiner :
1-C’est une opportunité UNIQUE à saisir sous peine de ne plus en avoir la possibilité dans les deux quartiers qui est entièrement construit
2-Sa réalisation peut être progressive et au final, moins coûteuse que le projet Eiffage (car il ne faut pas croire les « bobards » d’Everbecq, à savoir qu’Eiffage allait permettre d’équilibrer l’opération) car ce projet qui va traîner en longueur coûtera davantage que les recettes de vente des terrains communaux. En l’occurrence, l’appât du gain est mauvais conseiller.
3- Ce projet s’organise autour de la présence de la bergerie. À noter que le transfert de la bergerie, tel que programmé par la municipalité actuelle (c’est le même projet que celui d’Everbecq) aboutit, qu’on le veuille ou non à la mort (maintenant ou un peu plus tard) de la bergerie.
4- Ce projet de parc urbain, mené dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, crée des emplois locaux.
5-Véritable espace de respiration, ce parc urbain structure et valorise l’espace urbain des quartiers des Malassis et du Plateau.
Quant à la faisabilité, elle dépend surtout de la volonté politique municipale de résister ou non aux appétits du groupe immobilier Eiffage.
Question : la municipalité depuis son élection a-t-elle vraiment tenté de mettre fin à cette opération en proposant à ce groupe d’autres localisations (et il y en a sur Paris ou sur Pantin (dans l’éco-quartier de la Gare par exemple … )?
Constat. Pire, la mairie Di Martino s’est portée au Tribunal administratif contre l’association Bagnolet Écologie en soutien d’Eiffage et du permis d’aménagement Everbecq.
Notons au passage que le maximum autorisé par le permis d’aménagement d’Everbecq (N° PA 93006 13 B0001 du 16 octobre 2013) est de 28 256 M2 de logements locatifs et en accession à la propriété soit environ 480 logements : cela n’empêche pas le maire et son adjointe à l’urbanisme de présenter « leur » projet comme passant de 600 à 400 logements … On avouera que la « dédensification » est … très légère, puisqu’il s’agirait de ne passer que de 480 à 400 logements.
Ce soir mardi 27 janvier 2015 à la salle P et M Curie, la Mairie et le groupe immobilier Eiffage vont donc nous présenter leur projet qui sonnerait le glas de la dernière possibilité de donner un espace vert aux habitants des Malassis et du Plateau.
A ce soir.