Bonjour Eric,
Il ne s’agit pas naturellement (mais
tu t’en doutes) que d’esthétique, la question centrale étant « jusqu’où peut-on et veut-on densifier Bagnolet ? » et la nécessité pour les habitants des Malassis (et du Plateau) de
disposer d’espaces de respiration suffisants (et mérités au regard de ce qu’ils ont subi ces dernières années).
Je reviendrai ultérieurement sur la question du coût réel de l’opération immobilière Eiffage (dès que je disposerai d’éléments plus précis : montant des ventes (avec la date réelle où la
mairie sera en possession de ces sommes), coûts estimés des divers aménagements et réalisation d’équipements (voirie, école, crèche, mini-square, déplacement et réinstallation de la bergerie,
aménagement du passage avec nouveaux parkings à l’arrière des immeubles en copropriété Babeuf et Saint-Simon). Il faut prendre en compte également tout un ensemble, sachant que les
justifications-compensations de cette opération par la municipalité font intervenir des éléments liés notamment à un éventuel projet d’extension (pour plus tard). Nous sommes prêts à nous pencher
sur cette conception globale (contenu et coût), pour peu que la mairie veuille bien nous y associer ou fournir les chiffres aux citoyens (pourquoi pas ?).
Il faut savoir « qui paye quoi » et nous savons, d’expérience, que l’essentiel des frais sera supporté par la mairie. Lorsque nous aurons toutes les données, nous pourrons constater que
la prise en charge par l’opérateur immobilier est en grande partie un leurre.
En alternative, le projet
d’aménagement et d’appropriation de l’espace Blanqui doit être progressif et économique (Une mairie aussi démunie que l’est Bagnolet n’est pas obligée de faire « Versailles ») à partir
de l’existant (qui est déjà pas si mal). On peut imaginer de confier un rôle à la bergerie et à son association « Sors de terre » qui travaillent déjà dans le quartier. Pourquoi pas en
fonction des possibilités et des besoins successifs organiser des « chantiers participatifs » qui pourraient donner du travail aux jeunes du quartier ?
Après, bien entendu, il faut un peu de volonté politique.
À suivre.
Pierre Mathon