L'affaire "de Mulhouse" est assez complexe:
Un enseignant montre des dessins qui font réagir une classe, dans un quartier très sensible.
Le ton monte, mais surtout un (plusieurs?) autre enseignant pousse les élèves et les familles à une protestation forte.
Le recteur prend, dans l'urgence (la panique?) une mesure de suspension du premier enseignant, mesure d’apaisement et de protection (cela arrive à un moment où il y a eu vingt morts par armes de guerre en trois jours...).
Des élus, une fédération de parents d'élèves se félicitent de "la sanction" prise contre le premier enseignant, donc font fi du principe de présomption d'innocence.
Bref, il faudra établir des responsabilités partagées, entre le premier enseignant, visiblement maladroit, et les autres, qui ont délibérément fait monter la tension, et faire en sorte que le premier ne paye pas pour la méchanceté et la bêtise des autres.
Michel Bourguet, conseiller municipal, et ancien délégué syndical enseignant à Mulhouse.
Un enseignant montre des dessins qui font réagir une classe, dans un quartier très sensible.
Le ton monte, mais surtout un (plusieurs?) autre enseignant pousse les élèves et les familles à une protestation forte.
Le recteur prend, dans l'urgence (la panique?) une mesure de suspension du premier enseignant, mesure d’apaisement et de protection (cela arrive à un moment où il y a eu vingt morts par armes de guerre en trois jours...).
Des élus, une fédération de parents d'élèves se félicitent de "la sanction" prise contre le premier enseignant, donc font fi du principe de présomption d'innocence.
Bref, il faudra établir des responsabilités partagées, entre le premier enseignant, visiblement maladroit, et les autres, qui ont délibérément fait monter la tension, et faire en sorte que le premier ne paye pas pour la méchanceté et la bêtise des autres.
Michel Bourguet, conseiller municipal, et ancien délégué syndical enseignant à Mulhouse.