Bonjour,
en lisant les articles dans la presse, il est logique qu'il y ait une enquête de la part de l'Education Nationale sur ce qu'il s'est passé à Mulhouse puisque ce n'est pas clair.
Toutefois, en droit, si la mesure de suspension n'est pas une sanction et peut très bien être suivie de l'absence de sanction, elle constitue tout de même une forte présomption de culpabilité de l'enseignant aux yeux du Rectorat (on ne prend pas une telle mesure sans un faisceau de présomption, je le sais, c'est mon métier).
L'affaire aurait très bien pu être traitée autrement. Là,l'Education Nationale à Mulhouse, donne clairement l'impression qu'il ne faut pas parler des caricatures (enfin de celles de Mahomet, on ne tue personne pour une caricature sur le Pape) à moins d'être parfait comme un dieu grec, ce qui n'est pas à la porté de chacun.
Cela me fait un peu penser à la loi contre la burqua, où en théorie son port est interdit en France (pour des motifs évidents de dignité de la femme) mais qui n'est pas appliquée puisqu'à chaque fois qu'un policier est fou ou courageux et cherche à faire appliquer la loi, on lui colle une enquête administrative : résultat, on ne fait plus rien ou presque.
A Mulhouse, l'administration aurait pu provoquer une réunion entre les représentants de parents et l'équipe pédagogique pour parler de l'incident, Un signalement au commissariat pour risque de débordement islamiste aurait pu être fait. Peut être que ces deux mesures ont été prises. Là, il ressort surtout l'idée qu'il ne faut pas parler de caricatures, qu'il faut se censurer, que l'enseignant et l'enseigné sont égaux en classe.
Si on ne soutient pas plus nos enseignants, nos policiers, on est mal parti.
Le comportement de l'association de parents d'élèves me parait aussi peu responsable puisqu'elle a poussé à la roue.
En attendant, j'attends que notre gouvernement supprime le blasphème des interdits en Alsace-Lorraine (héritage de la période allemande) puisqu'avant les massacres les "églises" étaient toutes favorables à l'abandon de la pénalisation de ce qui n'est pas un péché.
en lisant les articles dans la presse, il est logique qu'il y ait une enquête de la part de l'Education Nationale sur ce qu'il s'est passé à Mulhouse puisque ce n'est pas clair.
Toutefois, en droit, si la mesure de suspension n'est pas une sanction et peut très bien être suivie de l'absence de sanction, elle constitue tout de même une forte présomption de culpabilité de l'enseignant aux yeux du Rectorat (on ne prend pas une telle mesure sans un faisceau de présomption, je le sais, c'est mon métier).
L'affaire aurait très bien pu être traitée autrement. Là,l'Education Nationale à Mulhouse, donne clairement l'impression qu'il ne faut pas parler des caricatures (enfin de celles de Mahomet, on ne tue personne pour une caricature sur le Pape) à moins d'être parfait comme un dieu grec, ce qui n'est pas à la porté de chacun.
Cela me fait un peu penser à la loi contre la burqua, où en théorie son port est interdit en France (pour des motifs évidents de dignité de la femme) mais qui n'est pas appliquée puisqu'à chaque fois qu'un policier est fou ou courageux et cherche à faire appliquer la loi, on lui colle une enquête administrative : résultat, on ne fait plus rien ou presque.
A Mulhouse, l'administration aurait pu provoquer une réunion entre les représentants de parents et l'équipe pédagogique pour parler de l'incident, Un signalement au commissariat pour risque de débordement islamiste aurait pu être fait. Peut être que ces deux mesures ont été prises. Là, il ressort surtout l'idée qu'il ne faut pas parler de caricatures, qu'il faut se censurer, que l'enseignant et l'enseigné sont égaux en classe.
Si on ne soutient pas plus nos enseignants, nos policiers, on est mal parti.
Le comportement de l'association de parents d'élèves me parait aussi peu responsable puisqu'elle a poussé à la roue.
En attendant, j'attends que notre gouvernement supprime le blasphème des interdits en Alsace-Lorraine (héritage de la période allemande) puisqu'avant les massacres les "églises" étaient toutes favorables à l'abandon de la pénalisation de ce qui n'est pas un péché.