Le débat sur modification ou révision du PLU n’est pas un débat théorique.
De fait, la modification porte sur des points plus limités et ne peut mettre en cause les orientations du PADD (Projet d’aménagement et de développement durable, voté sous Everbecq. Par ailleurs, seule la procédure de révision permet d’opposer aux promoteurs des sursis à statuer sur des demandes de permis de construire. Sinon, les services sont contraints d’appliquer le PLU existant … et la suppression des COS de la loi Duflot ( Merci Duflot … merci Everbecq et merci Di Martino)
La comparaison avec Montreuil n’avait pour but que de montrer que la municipalité de Montreuil considère, elle, que lancer la révision du PLU est possible (ce que je crois aussi, même s’il aurait été mieux de l’engager en mai 2014) alors que la municipalité de Bagnolet estime que c’est « inenvisageable ». Par ailleurs la municipalité de Montreuil, confronté à la même situation que Bagnolet en matière d’équipements publics et d’école estime nécessaire de réduire ses ambitions en matière de densification et de nouveaux habitants.
Mais j’aurai l’occasion de revenir prochainement sur ces points.
Pour ce qui est des délais la
question n’est pas d’approuver un nouveau PLU avant le lancement du Grand Paris, prévu au 1er janvier 2016, mais de transmettre au Grand Paris un projet de PLU sur lequel s’est
constitué un consensus bagnoletais et que les nouvelles instances du Grand Paris devront entériner.
Mais pour cela il faut de la volonté politique.
Enfin pour conclure, quand on s’engage pour la révision du PLU, on la fait. C’est une question de morale en politique.
Pierre Mathon