A la lecture régulière de ce blog, on pourrait croire que l'islam est une religion moins fréquentable que les autres.
Il y a quelques jours, c'était la > au vu de quelques "enfoulardées". Aujourd'hui ce sont les musulmans qui ont bien tort de refuser leur assimilation avec les gangsters de "l'état islamique" puisque l'Islam serait intrinsèquement violent.
Sans les religions, pour s'en tenir à la période récente, n'y aurait-il pas eu le million de morts des guerres coloniales françaises de 45 à 62, les génocides au Biafra, au Rwanda, les milliers de torturés-disparus argentins, le million de morts dans la guerre entre l'Iran et l'Irak ...
L'humanité vit dans la violence aussi loin que l'on peut se plonger dans son histoire.
Les religions ont été une composante fondamentale de cette histoire. Pour une raison simple et universelle. Jusqu'au XX ème siècle, l'homme n'avait aucune connaissance lui permettant de se situer dans le temps et dans l'espace. Il s'est donc construit des "explications".
Ces explications, évidemment diverses suivant les lieux et les époques, ont souvent été une composante de l'identité des groupes humains et ont donc été ajoutées aux autres motifs d'affrontements et de violence.
Ces explications ont eu une place immense dans la vie de nos ancêtres, au point que les plus belles oeuvres humaines du passé ont souvent été réalisées en leur nom. Quoi de plus beau en France que Chartres, Le Thoronet ou le Mont-Saint-Michel ?
Au XX ème siècle, avec l'explosion des connaissances scientifiques, ces religions ont rapidement perdu pied en Occident. Pas étonnant que l'islam qui règne dans des contrées qui n'ont pas connu cette explosion, conserve de la vigueur et surtout qu'apparaisse un raidissement de la part de certains musulmans : ils ont vu sur les chrétiens les conséquences du progrès des connaissances. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ils refusent l'évolution inéluctable qui conduira à la disparition des religions.
Ce discours islamophobe me fait penser au discours de Sarkozy à Dakar reprochant au monde noir de ne pas être entré dans l'histoire. Pour comprendre le monde, pas d'autres moyens que de se plonger profondément dans l'histoire des hommes pour en percevoir les rythmes.
Il y a quelques jours, c'était la > au vu de quelques "enfoulardées". Aujourd'hui ce sont les musulmans qui ont bien tort de refuser leur assimilation avec les gangsters de "l'état islamique" puisque l'Islam serait intrinsèquement violent.
Sans les religions, pour s'en tenir à la période récente, n'y aurait-il pas eu le million de morts des guerres coloniales françaises de 45 à 62, les génocides au Biafra, au Rwanda, les milliers de torturés-disparus argentins, le million de morts dans la guerre entre l'Iran et l'Irak ...
L'humanité vit dans la violence aussi loin que l'on peut se plonger dans son histoire.
Les religions ont été une composante fondamentale de cette histoire. Pour une raison simple et universelle. Jusqu'au XX ème siècle, l'homme n'avait aucune connaissance lui permettant de se situer dans le temps et dans l'espace. Il s'est donc construit des "explications".
Ces explications, évidemment diverses suivant les lieux et les époques, ont souvent été une composante de l'identité des groupes humains et ont donc été ajoutées aux autres motifs d'affrontements et de violence.
Ces explications ont eu une place immense dans la vie de nos ancêtres, au point que les plus belles oeuvres humaines du passé ont souvent été réalisées en leur nom. Quoi de plus beau en France que Chartres, Le Thoronet ou le Mont-Saint-Michel ?
Au XX ème siècle, avec l'explosion des connaissances scientifiques, ces religions ont rapidement perdu pied en Occident. Pas étonnant que l'islam qui règne dans des contrées qui n'ont pas connu cette explosion, conserve de la vigueur et surtout qu'apparaisse un raidissement de la part de certains musulmans : ils ont vu sur les chrétiens les conséquences du progrès des connaissances. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ils refusent l'évolution inéluctable qui conduira à la disparition des religions.
Ce discours islamophobe me fait penser au discours de Sarkozy à Dakar reprochant au monde noir de ne pas être entré dans l'histoire. Pour comprendre le monde, pas d'autres moyens que de se plonger profondément dans l'histoire des hommes pour en percevoir les rythmes.