Améliorer cet événement et l'enrichir serait effectivement une bonne solution. Et nous (je parle encore au nom de mes collèques) parfaitement conscience de l'importance de son objectif social.
Quant-à l'article, je ne vois pas quoi vous fournir, si vous entendez des photos : le lieu est maintenant difficile d'accès et je n'ai plus les clés (puisque je suis muté ailleurs dans le 93).
Je ne peux simplement que vous donner les informations suivantes et qui fait craindre l'après Bagno Plage à l'équipe enseignante :
- les voies d'évacuation de la cour risquent d'être définitivement bouchées du fait du sable car les estivants auront accès aux toilettes des enfants
- les portes donnant accès aux salles de classe sont très "fragiles" ce qui fait craindre des effractions (même si la mairie a promis un maître chien, gardien de nuit)
- il était question d'une immense bâche de polyurétane devant protéger le sol "bitumé" de la cour. Or, je suis passé mardi en vélo, et le sable semblait avoir été déversé en tas et sans bâche en-dessous. D'autre part, ce sol (prévu pour des enfants et donc spécialement conçu pour ce genre d'usage) était déjà bien abîmé du fait des racines des trois arbres qui le font exploser.
- le centre aéré a lieu en même temps que l'événement. Il est, comme à son habitude, situé dans le réfectoire. Et la plage horaire du matin sera réservé aux enfants du centre. Je plains la directrice qui doit subir cette année la visite de la DDJS.
- problème concernant l'entretien également. Les femmes de ménage ne sont que trois pour une école entière. Le sol des classes (un vieux lino) est quotidiennement noir de crasse ainsi que les carrelages des couloirs et des escaliers. Nous nous demandions donc dans quel état de saleté serait les cours (et les parties accessibles) après l'événement.
D'autre part, j'ai eu le privilège, un après-midi où j'étais de récréation, de voir débarquer MMe l'adjointe au maire (laquelle, je ne sais pas). Je lui ai fait état de nos récriminations, d'autant que nous avons été mis au parfum par le biais d'une rumeur milieu juin (et pas avant). Autrement dit, nous n'avons eu d'avis officiel que deux semaines avant la fin des cours. Ma directrice a eu une réunion la veille de la sortie des classes... J'en reviens à Mme l'adjointe : elle a refusé, malgré mon insistance, de rencontrer notre directrice (alléguant un "vous vérez avec les gestionnaires de l'événement"). Elle s'est empressée de me parler de "choix politique" voyant que j'étais bien informé du refus essuyé par la mairie quant-à l'utilisation du parc Jean Moulin. Je vous passe les détails. Nous avons vu ensuite arriver des géomètres, un architecte, etc. Aucun plan d'occupation des deux cours ne fut présenté à notre directrice, ni au directeur de PVC, ni avant la réunion, ni pendant. Réunion à laquelle il a été précisé que l'école avait un objectif d'acculturation, d'enseignement pour un public allant de 6 à 10 ans, que les arbres seraient peut-être abîmés, etc. Mr Perety a ri au nez de notre directrice et du directeur de PVC.
Je pars de cette école non à cause de mon équipe mais à cause de la gestion municipale : une mairie soi-disant communiste qui ne cherche qu'à empiéter un peu plus sur un domaine qui lui nuit sur un plan budgétaire à savoir l'éducation. Une mairie démagogue qui budgétise des palliatifs et fait la sourde oreille dès qu'il s'agit d'aborder un problème sérieux voire préoccupant. Concernant les problèmes d'insalubrité (rats dans les réfectoires et pigeons, sols crasseux, absence quotidienne de savon pour se laver les mains, etc.) ils nous avaient été répondu qu'il fallait "y mettre du nôtre"... Même s'il sagit tout bonnement d'un respect des règles d'hygiène.
Je pourrais également vous parler des futures "études en accompagnement éducatif" visant à mettre en place des ateliers artistiques ou sportifs. La mairie a reçu un budget à ces fins. Où est-il passé ? Ou plutôt, ou ira-t-il car les élus ont informé les directeurs et directrices qu'ils seront en charge de toute l'administration de ces projets moyennant 18 euros en plus par mois. Autant vous dire que la plupart ont déjà déclaré qu'ils ne donneront pas lieu à ces aménagements dans les écoles.
Il y a également les tableaux numériques : un budget colossal a été alloué par l'Etat pour équiper toutes les classes de la ville. Deux ont été installé dans l'école Henri Barbusse (vidéo projecteur, tableau interractif, ordinateur portable). Puis la mairie a été dans l'incapacité de dire si ce projet serait mené à terme. Personne n'était capable de dire en juin si les autres classes seraient ou non pourvues. Quant-à l'école Joliot Curie, le fleuron architectural pour lequel la mairie a fait un beau tapage médiatique (et où il y a déjà des fuites et des problèmes d'aménagement), et bien les vidéoprojecteurs ont été installé mais sans les tableaux interractifs. Pourquoi ? Parce que, selon la mairie, les tableaux déjà installé n'auraient pas été suffisamment utilisé par les enseignants qui les auraient mis de côté.
Qu'adviendra-t-il de ce budget, donc ?
Quant-à l'article, je ne vois pas quoi vous fournir, si vous entendez des photos : le lieu est maintenant difficile d'accès et je n'ai plus les clés (puisque je suis muté ailleurs dans le 93).
Je ne peux simplement que vous donner les informations suivantes et qui fait craindre l'après Bagno Plage à l'équipe enseignante :
- les voies d'évacuation de la cour risquent d'être définitivement bouchées du fait du sable car les estivants auront accès aux toilettes des enfants
- les portes donnant accès aux salles de classe sont très "fragiles" ce qui fait craindre des effractions (même si la mairie a promis un maître chien, gardien de nuit)
- il était question d'une immense bâche de polyurétane devant protéger le sol "bitumé" de la cour. Or, je suis passé mardi en vélo, et le sable semblait avoir été déversé en tas et sans bâche en-dessous. D'autre part, ce sol (prévu pour des enfants et donc spécialement conçu pour ce genre d'usage) était déjà bien abîmé du fait des racines des trois arbres qui le font exploser.
- le centre aéré a lieu en même temps que l'événement. Il est, comme à son habitude, situé dans le réfectoire. Et la plage horaire du matin sera réservé aux enfants du centre. Je plains la directrice qui doit subir cette année la visite de la DDJS.
- problème concernant l'entretien également. Les femmes de ménage ne sont que trois pour une école entière. Le sol des classes (un vieux lino) est quotidiennement noir de crasse ainsi que les carrelages des couloirs et des escaliers. Nous nous demandions donc dans quel état de saleté serait les cours (et les parties accessibles) après l'événement.
D'autre part, j'ai eu le privilège, un après-midi où j'étais de récréation, de voir débarquer MMe l'adjointe au maire (laquelle, je ne sais pas). Je lui ai fait état de nos récriminations, d'autant que nous avons été mis au parfum par le biais d'une rumeur milieu juin (et pas avant). Autrement dit, nous n'avons eu d'avis officiel que deux semaines avant la fin des cours. Ma directrice a eu une réunion la veille de la sortie des classes... J'en reviens à Mme l'adjointe : elle a refusé, malgré mon insistance, de rencontrer notre directrice (alléguant un "vous vérez avec les gestionnaires de l'événement"). Elle s'est empressée de me parler de "choix politique" voyant que j'étais bien informé du refus essuyé par la mairie quant-à l'utilisation du parc Jean Moulin. Je vous passe les détails. Nous avons vu ensuite arriver des géomètres, un architecte, etc. Aucun plan d'occupation des deux cours ne fut présenté à notre directrice, ni au directeur de PVC, ni avant la réunion, ni pendant. Réunion à laquelle il a été précisé que l'école avait un objectif d'acculturation, d'enseignement pour un public allant de 6 à 10 ans, que les arbres seraient peut-être abîmés, etc. Mr Perety a ri au nez de notre directrice et du directeur de PVC.
Je pars de cette école non à cause de mon équipe mais à cause de la gestion municipale : une mairie soi-disant communiste qui ne cherche qu'à empiéter un peu plus sur un domaine qui lui nuit sur un plan budgétaire à savoir l'éducation. Une mairie démagogue qui budgétise des palliatifs et fait la sourde oreille dès qu'il s'agit d'aborder un problème sérieux voire préoccupant. Concernant les problèmes d'insalubrité (rats dans les réfectoires et pigeons, sols crasseux, absence quotidienne de savon pour se laver les mains, etc.) ils nous avaient été répondu qu'il fallait "y mettre du nôtre"... Même s'il sagit tout bonnement d'un respect des règles d'hygiène.
Je pourrais également vous parler des futures "études en accompagnement éducatif" visant à mettre en place des ateliers artistiques ou sportifs. La mairie a reçu un budget à ces fins. Où est-il passé ? Ou plutôt, ou ira-t-il car les élus ont informé les directeurs et directrices qu'ils seront en charge de toute l'administration de ces projets moyennant 18 euros en plus par mois. Autant vous dire que la plupart ont déjà déclaré qu'ils ne donneront pas lieu à ces aménagements dans les écoles.
Il y a également les tableaux numériques : un budget colossal a été alloué par l'Etat pour équiper toutes les classes de la ville. Deux ont été installé dans l'école Henri Barbusse (vidéo projecteur, tableau interractif, ordinateur portable). Puis la mairie a été dans l'incapacité de dire si ce projet serait mené à terme. Personne n'était capable de dire en juin si les autres classes seraient ou non pourvues. Quant-à l'école Joliot Curie, le fleuron architectural pour lequel la mairie a fait un beau tapage médiatique (et où il y a déjà des fuites et des problèmes d'aménagement), et bien les vidéoprojecteurs ont été installé mais sans les tableaux interractifs. Pourquoi ? Parce que, selon la mairie, les tableaux déjà installé n'auraient pas été suffisamment utilisé par les enseignants qui les auraient mis de côté.
Qu'adviendra-t-il de ce budget, donc ?