Je te remercie de me permettre de
clarifier certaines choses au regard de ce qui s’est passé en 2008, des écologistes et du PS à Bagnolet. Comme ça risque d’être long, j’y reviendrai. Toujours est-il que j’ai consacré plus de 30
ans de ma vie à construire l’écologie politique à Bagnolet. Chemin faisant, j’ai conduit trois listes autonomes écolos aux élections municipales : en 1995 où nous avons fait 9,6%, en 2001 où
nous avons fait 20,5% et en « dissident » en 2008 où en quelques semaines de campagne nous avons fait 5,7%.
C’est ce groupe écologiste que nous avions créé, développé, autour d’idées écologistes fortes et adaptées à Bagnolet, que nous avions porté à 20,5% en 2001, que nous avions conforté par une
action municipale forte, du point de vue des avancées démocratiques, environnementales et de la solidarité, c’est donc ce groupe et cette dynamique qu’«un certain nombre de personnes» ont «trahi»
fin 2007 (pour un plat de lentilles qu’ils n’ont pas eu … et pour lequel ils se disputent aujourd’hui). Je pourrais détailler leurs abandons de 2008, ceux d’après 2008 et en quoi ils ont
transformé les Verts de Bagnolet, depuis.
Ce n’est par ailleurs pas un secret que ces personnes, auxquelles s’est ajoutée Mireille Ferri, récemment arrivée à Bagnolet, refusent d’appliquer la décision de la Région EELV qui consistait à ce que Hélène et moi soyons convoqués aux réunions EELV de Bagnolet. Ce n’est pas non plus un secret que Michel et Christiane Pesci, manifestant là un comportement inquiétant pour des gens se réclamant de la démocratie et postulant aux responsabilités électives, refusent de nous serrer la main depuis fin 2007. Cela, entre parenthèses, nous libère de toute « obligation » vis-à-vis des décisions qu’ils prennent.
Aujourd’hui, les abandons de ce groupe vis-à-vis de l’écologie et leur sectarisme se sont poursuivis. De fait, nous le regrettons, les écologistes politiques EELV ne pèsent plus à Bagnolet. C’est donc avec les moyens du bord que nous essayons de poursuivre notre combat écolo commencé à Bagnolet il y a plus de 30 ans. Et très franchement, non seulement ces personnes n’ont pas de leçons d’écologie et de morale à nous donner, mais en plus la liste Di Martino sera plus écologiste que celle (dont on ne sait d’ailleurs plus trop où elle en est) qui arbore aujourd’hui le logo EELV.
Nous continuons à Bagnolet depuis plus de 30 ans le même combat pour la démocratie, la solidarité et l’écologie : cela est passé par des listes autonomes en 1995, 2001 et 2008 (à noter qu’à chaque fois nous avions cherché l’union), mais aujourd’hui en 2014, il convient de se présenter unis pour tourner la page à Bagnolet. D’où notre soutien à Tony Di Martino 2014.
À suivre.
Pierre Mathon