Vous m’avez mal lu. Il s’agit dans le courrier que j’ai adressé au Préfet de Seine-Saint-Denis du respect de la loi républicaine que nous devons tous respecter et qui interdit de mettre en délibération au conseil municipal des points qui n’étaient pas à l’ordre du jour.
Il s’agit aussi d’une petite manœuvre de l’encore-maire qui consiste à faire adopter « à la sauvette » des appellations de placette, de rue et de bibliothèque à 2h30 du matin, sans le moindre débat avec les citoyens qui ont leur mot à dire. On peut imaginer par exemple une consultation des usagers de la médiathèque.
De plus cette instrumentalisation à des fins électoralistes misérables de personnes remarquables comme Frantz Fanon et Aimé Césaire déforme leur combat et me déplait.
Je vous demande d’oublier votre admiration (hypocrite) pour mon combat écologiste, d’autant que vous enchainez sur un amalgame avec le CRIF et la politique de l’État d’Israël. Si des partisans d’Ariel Sharon veulent proposer une rue de Bagnolet à son nom, eh bien ils le feront comme les autres dans le cadre d’un débat démocratique.
Pierre Mathon