Oui, le "progrès" a conduit à la disparition, en quelques décennies, de la paysannerie traditionelle (dans toute l'Europe!). Oui, cela a conduit à un désastre écologique que nous commençons à peine
à mesurer. oui, il est urgent de revoir tout ça.
Mais les critiques trop facile, de l'écotaxe sur les camions, comme de la malbouffe ou des procheries industrielles ne font que renforcer le statu quo.
un vrai changement suppose de regarder en face certaines questions:
1/ Acceptons-nous de manger principalement (plus de 90% de noter budget alimentation), seulement ce qui a été produit dans notre commune, notre département, notre région?
2/ Sommes-nous prêts, dans le cadre d'une transition vers une agriculture intensivement écologique, à assumer, encourager, organiser, planifier le retour à la terre de millions d'emplois, pour nos enfants, nos élèves?
3/ Sommes-nous prêts à renoncer à la malbouffe, (plus jamais de Mac-do ni de cantine Sodexho), à jeter notre congélateur et notre micro-onde, à éplucher nos légumes et désosser notre viande avant d'aller au travail?
Si nous répondons OUI à ces trois questions, nous sommes enfin prêts à la transition écologique. Si nous répondons NON à une seule, nous sommes des écotartuffes.
Michel Bourguet, Mulhouse
Mais les critiques trop facile, de l'écotaxe sur les camions, comme de la malbouffe ou des procheries industrielles ne font que renforcer le statu quo.
un vrai changement suppose de regarder en face certaines questions:
1/ Acceptons-nous de manger principalement (plus de 90% de noter budget alimentation), seulement ce qui a été produit dans notre commune, notre département, notre région?
2/ Sommes-nous prêts, dans le cadre d'une transition vers une agriculture intensivement écologique, à assumer, encourager, organiser, planifier le retour à la terre de millions d'emplois, pour nos enfants, nos élèves?
3/ Sommes-nous prêts à renoncer à la malbouffe, (plus jamais de Mac-do ni de cantine Sodexho), à jeter notre congélateur et notre micro-onde, à éplucher nos légumes et désosser notre viande avant d'aller au travail?
Si nous répondons OUI à ces trois questions, nous sommes enfin prêts à la transition écologique. Si nous répondons NON à une seule, nous sommes des écotartuffes.
Michel Bourguet, Mulhouse